• Avant d’être l’épouse de qui-on-sait, CB était une chanteuse débutante qui a épaté pas mal de monde avec un premier album intimiste assez réussi (produit par Louis Bertignac).

    Encore plus avant, elle était un top model (parmi les dix plus photographiées) connue dans le monde entier pour son charme et sa beauté.

    C’est dire si l’italienne a eu une vie de rêve constamment sous les sunlights, le strass et les paillettes.

    Se vantant de consommer les hommes autant que les robes de haute couture, Madame Sarkozy est l’exacte contraire de sa sœur (la réalisatrice et comédienne Valérie Bruni-Tedeschi), une adorable femme, quelque peu bobo sans doute mais tellement atendrissante (et qui pourra lui reprocher d’avoir accepter un rôle au cinéma pour la facilité) .

    La question de la légitimité de l’ex première dame de France pose une question essentielle : qu’est-ce qu’un artiste? S'agit-il d'une personne dotée d’une compétence professionnelle (comme l’on sait vendre, soigner, réparer)  d’un savoir-faire voir (d’un savoir-être même) ou de quelqu’un possédant une personnalité sortant de l’ordinaire et doté une sensibilité à fleur de peau.

    Carla Bruni est quelqu’un qui est capable à quelques mois d’intervalles de déclarer à un jounaliste venant interviewer le couple présidentiel que leur vie est très « normale », semblable à celle de tous les français, en f amille » et écrire une chanson comme  Chez Keith et anita » dans laquelle elle décrit les ambiances de soirées chez le couple Keith Richards / Anita Pallenberg.

    Non, Carla tu n’as jamais été chez Keith et Anita (accompagnée de Nadine Morano et Brice Hortefeux ?). A la limite tu étais chez ce vendu de Louis Bertignac ça je veux bien .

    Il ne faut pas pousser. Cette pseudo-chanteuse est d’un cynisme absolu et sa musique d’un ennui profond.

    Il faut bonc la BOY-CO-TTER.

     

     

     

     

    "Quelqu'un se roule un joint, ah non merci je ne fume pas " AHAHAHA

     

     


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    On connait tous celui qu'on a surnommé "le Grand Jacques", l’interprète inoubliable d’ «Amsterdam » ou de « Ne me quitte pas ».

    On oublie bien souvent qu’on en a un bien de chez nous, un vrai franchouillard, vrai titi parisien répondant également au doux prénom de Jacques.

    Je veux parler de monsieur Jacques Higelin, artiste avec un grand A qui, en plus d’être un grand nom de la chanson francophone a eu la riche idée de nous léguer deux petits rejetons (Arthur H et Izïa) qui ne sont pas parmi les plus mauvais élèves de la chanson et du rock hexagonal.

    Respect donc pour ce grand homme (et sa famille) dont on ne présente plus le caractère bouillonnant, de feu, et la folle excentricité.

    Ses derniers albums laissaient entrevoir un chanteur complet, à la sensiblité toujours à la fleur de peau, situé quelque part entre Trénet et un Tom Waits hexagonal.

    Son dernier album intitulé Beau repaire paru le mois dernier confirme cette évolution et la poursuit.

    Il est à ce jour, peut être son meilleur, son plus abouti.

    Douze titres d’une musique indémodable, charnelle, de qualité, fraiche et légère comme le printemps, un genre d’anti Carla Bruni en quelque sorte.

    Sur cet opus, Higelin (qui écrit et composé tous les titres) aborde une nouvelle fois les thèmes de l’amour, de la passion et de la tristesse aussi, toutes ces émotions qui font de la vie un arc-en-ciel d'émotions.

    Plus en forme que jamais, JH redevient ce génial fou chantant qu'il n'a jamais cessé d'être, ce poète écorché qui illumine notre quotidien et colore le ciel de nos émotions.

    Disque idéal pour accompagner ce printemps timide, Beau repaire est un album lumineux, enjoué et musicalement contrasté sur lequel le chanteur s’en donne à cœur joie.

    Merci. Champagne.

     

     

     


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  • C'est toujours instructif et intéressant de lire les propos d'un grand nom de la musique.

    Cette semaine, c'est le père Gahan qui s'y colle.

    La vie avantage/inconvénients, la longévité, le blues... ce sont tous ces sujets essentiels (ou pas) que le chanteur aborde sans détour par le prisme des questions posées par le journaliste des Inrocks.

    TB : Tu as désormais 50 ans : comment ressens-tu le fait de prendre de l’âge?
    Tout va bien. Je suis heureux de ce que j’ai accompli, heureux d’être encore là, heureux d’avoir une belle femme, de beaux enfants, heureux que tout s’accorde comme il faut.

    TB : Te vois-tu encore faire de la musique dans dix ans ?
    Je n’imagine rien de particulier, je laisse les choses se faire. Je ne me suis jamais vraiment lassé de ce que je fais. La musique change et évolue en fonction de nos vies, de ce que l’on traverse, ce que l’on ressent. On a eu la chance, avec Depeche Mode, de travailler auprès de beaucoup de monde, des musiciens et des producteurs qui ont renouvelé notre désir et notre excitation, qui ont fait changer le cours des choses. Dans mon cas, faire de la musique en dehors de Depeche Mode, comme mes albums solo ou celui avec Soulsavers l’année dernière, m’a aussi enrichi. Pour continuer à aimer faire de la musique, il faut conserver un élément de surprise. Enregistrer un nouvel album de Depeche Mode est toujours une forme de surprise – ça dépend de qui nous accompagne, Martin, Andy et moi. Cette fois, Christoffer Berg, qui s’est occupé des programmations, a apporté cette nouveauté, cette excitation, en plus de ses qualités humaines et de musicien.

    TB : Tu trouves chez les autres le carburant pour ton inspiration ?
    D’une certaine manière, oui. L’expérience seule ne compte pas. On accumule aussi beaucoup de savoir en côtoyant et en regardant faire d’autres personnes. Les disques que j’écoute m’inspirent aussi énormément. Le dernier de Mark Lanegan, par exemple, ou celui de Spiritualized, qui me parle directement, que je comprends au plus profond de moi-même. Ou le fantastique nouvel album de Nick Cave : il invente toujours des manières inédites de faire jouer sa voix avec ses textes. C’est quelque chose que j’essaie de faire à chaque album, aller plus loin, repousser les limites, me lancer des sortes de défis. C’est un des trucs que j’ai trouvés pour, justement, ne jamais me lasser : toujours chercher quelque chose de nouveau. Martin fait exactement la même chose avec sa guitare.

    TB : Après tout ce temps, comment Depeche Mode peut-il encore évoluer ?
    Après avoir enregistré tant de disques, créer un nouvel album est une réussite, une évolution en soi. Enregistrer Delta Machine fut un processus particulièrement heureux pour moi : j’apportais pas mal de chansons, j’ai plus écrit que d’habitude, et les travailler avec Martin a été un plaisir, il m’a beaucoup soutenu, il a bossé sur ces titres comme si c’étaient les siens, pour en tirer le meilleur.

    TB : Depeche Mode reste l’un des rares groupes à avoir su conjuguer la longévité et un certain niveau de qualité. Comment l’expliques-tu ?
    Je pense que ça vient du fait que nous avons toujours donné la primauté absolue au songwriting, à la qualité des chansons, ce n’est pas plus compliqué que ça. Notre son a pu varier, notre style aussi, mais jamais nous ne nous sommes contentés du décorum ; nous avons toujours voulu que nos morceaux soient bons. Ils ne l’ont évidemment pas tous été – je pense à certaines chansons que les labels ont voulu nous imposer car ils avaient besoin d’un tube. Les choses sont différentes aujourd’hui, nous sommes plus libres. L’écriture et le soin que nous mettons à faire nos morceaux sont primordiaux, l’ont toujours été et le seront toujours.

    TB : Quand vous avez commencé à travailler sur Delta Machine, aviez-vous une direction particulière en tête ?
    Tout se résume aux chansons, à la tournure qu’elles prennent naturellement. J’écris ce que je ressens. Martin fait de même. Nous avons apporté pas mal de demos en studio ; on avait à peu près vingt-cinq ébauches de chansons, on a laissé les choses se faire d’elles-mêmes. Ça a sans doute été plus facile que pour d’autres albums, les choses semblaient prêtes dès le début.

    TB : Le blues, très présent dans la musique de Depeche Mode, prend sur Delta Machine une place encore plus grande…
    Le blues a toujours été une énorme influence pour moi comme pour Martin. Nous avons toujours essayé d’offrir, dans l’électronique, notre propre interprétation du blues, comme Led Zeppelin ou les Rolling Stones l’ont fait à leur manière. Le blues et le gospel sont partout, tous les groupes de rock viennent de là ; nous essayons simplement de lui trouver une nouvelle voie. Ce titre, Delta Machine, exprime précisément cela : essayer de faire du blues avec des machines, de faire un pont entre l’électronique et les origines. Mais nous travaillons toujours à faire des albums “modernes”. Ça compte énormément pour Martin. C’est un excellent guitariste, il peut jouer de manière incroyable un classique blues mais il ne veut pas, je pense, que ça soit la tonalité unique de nos disques. La modernité vient peut-être plus de Martin que de moi.

    TB : Cet album est assez sombre…
    C’est ce qu’est le blues. C’est ce que doit être l’art : une exploration de sentiments parfois extrêmes, de choses qui peuvent finir par te détruire.

    Entretien réalisé par Thomas Burgel.

     

     

     


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  • Attention, gros morceau.

    Après le retour de Bowie, ce printemps débutant est marqué par un autre come-back (tout aussi attendu), celui d‘un autre nom (catégorie groupe cette fois ) prestigieux de la musique pop  : Depeche Mode.

    Un nouvel album de ces dinosaures de la musique ? Pour quoi faire ?

    Petit préambule  :  je suis né à la musique avec ce groupe. J’avais à peine onze ans lorsque le groupe a explosé avec « People are people » « Just can’t get enough » ou encore le culte « Master and servant ».

    Il n’ya donc pas d’âge pour écouter DM.

    Leur nouvel opus s’intitule Delta Machine (en référence à l’endroit où est né le blues et à leur fidélité aux sons synthétiques) et constitue une nouvelle pierre à leur œuvre déjà considérable.

    J’avoue avoir mis plusieurs écoutes avant de me décider à donner mon avis ici. On ne chronique pas DM comme on chronique Carla Bruni.

    La couleur (noire) est mise d’emblée avec le très dark et prémonitoire  « Welcome to my world ».

    David Gahan nous invite à nous débarasser de nos appréhensions afin de laisser nos âmes se laisser pénétrer par ses injonctions et ses désirs. Bien Mr Dave.

    « Angels » qui suit fait monter la pression et évoque les sonorités de « A pain that i’m used to»  sur Playing With the Angel. Du grand DM (qui déménage) moderne et efficace à la fois.

    Le single « Heaven » (sorte de « Glory box » version new wave) est le morceau d’appel de cet album, celui qui va squatter les ondes pendant un certain temps. Gahan y chante la rédemption et l’amour tel un possédé.

    «Secret to the end» donne envie de se damner pour l’éternité.  La magie (noire) fonctionne toujours.

    Progressivement, ce disque dense et exigeant laisse de côté le Depeche Mode qu'on connait (celui des des tubes) au profit d’un autre, plus aventureux et joueur comme sur ce « My little universe » qui évoque davantage Thom Yorke ou l’electro expérimental que la new wave.

    Là réside sans doute toute la force de Depeche Mode (tout autant que le secret de sa longévité) : les années passant, Gahan, Gore et Fletcher ont conservé intacte leur curiosité et leur capacité à intégrer des éléments de modernité à leur écriture si particulière.

    Comparé au précédent paru il y a quatre ans, Delta Machine est plus chaud, plus organique, avec une couleur blues (« Slow ») par instants. . Martin Gore a notamment renfilé sa Gretsch et retrouvé l’inspiration.   Mais surtout, le groupe a imposé (paradoxe, à l’heure du tout numérique) un son analogique sur toutes les pistes. Et ça s’entend.

    Et puis il y a Dave Gahan. Le chant barython du leader de DM apporte à ce Delta Machine cette couleur noire, quasi-gothique qui fascine toutjours autant les fans.

    La fin me parait un peu moins réussie (surtout « Alone » et le single « Soothe my soul ») mais l’ensemble ne déçoit pas et tient même superbement la route.

    Magnifiquement produit (Flood, Ben Killier) ce treizième album se révèle conforme à ce que l’on pouvait attendre d’un nouveau disque de la part d’un groupe comme DM qui a toujours cherché à se renouveler.

    Un très bon disque d'un grand groupe (qui vieillit bien).

     

     

     


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  • Il y a en premier lieu, les faits, implacables, le drame de Vilnius et la mort de Marie trintignant.

    Puis, les photos qui montrent son visage fortement amoché, les mots de Serge Teyssot-Gay au moment de la diffusion du communiqué de presse annonçant la fin de Noir Désir, les rumeurs de désaccords humains entre les membres du groupe, les propos tenus par les parents de Kristinay Rady concernant le visage manipulateur de Cantat.

    A ce (déjà) volumineux dossier il faut donc ajouter un nouveau volet : un enregistrement téléphonique trouvé sur le répondeur de la regrettée Kristina dans lequel elle évoque le cauchemar que lui fait vivre son ex-mari à sa sortie de prison en 2007.

    Chantage affectif, accès de violences répétés, crises de paranoïa, penchants suicidaires (il se serait tranché les veines devant elle comme une preuve d'amour) sans parler du harcèlement (la belle hongroise avait refait sa vie avec un autre homme) permanent subi par elle et son compagnon d'alors.

    A la lumière de ces nouveaux élements, Cantat a tout de l'homme pervers et narcissique, violent et borderline.

    Dans ces conditions, la question de la légitimité de son retour discographique (si retour il y a) doit être questionnée.

     

     

     

     


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