•                                Ecoutez le nouveau single de QUEENS OF THE STONE AGE  

     

    Depuis l'explosion à l'échelle planétaire d'un certain trio de Seattle, être crédible en jouant du rock (sans tomber dans la redite) est devenu un grand défi. Peu de groupes actuels tiennent véritablement la route (du rock).

    Dans cette catégorie, les QOSTA sont peut être les candidats les mieux placés pour revêtir le costume de meilleur groupe de rock du monde.

    15 ans d'existence et cinq albums ont installé le combo américain au sommet de la hiérarchie rock. 

    Ca tombe bien, la bande à Josh Homme a effectué il y a quelques semaines son retour discographique avec un nouvel album intitulé Like clockwork

    Valeur sure de l'époque, les reines de l'âge de pierre m'ont toujours intrigué bien que je ne sois pas fervent adorateur.

    La pochette sur fond rouge à l'imagerie gothique et les clips publiés sur la Toile ne laissaient pas de doute : ce cd ne sera pas la galette la plus joyeuse de l'année. Tant mieux!

    Ca démarre sec avec "Keep your eyes peeled", un morceau tendu (comme un string) qui plonge l'auditeur dans une atmosphère détraquée voir oppressante. Welcome to the world of QOSTA semblent nous dire Homme and co. 

    "I sat by the ocean" nous sort la tête du sac avec un titre plus catchy  Sans sonner comme du zouk love, ça pulse comme il faut.

    "The vampire of Time and memory" est une ballade avec laquelle Josh Homme délaisse quelque peu ses maitresses à six cordes pour un piano triste et une mélodie pop. Etonnant.

    "If I had a tail" convoque le Dieu stoner. Du lourd, du musclé. ça fonctionne à merveille.

    "My god is The sun" est le premier extrait publié sur la Toile. Un single efficace qui, s'il ne fera pas se trémousser sur les dancefloor (on y entend porutant bien quelques "woohoo") s'écoute bien. Du vrai rock.

    "Kalopsia" est une ballade. Une autre. S'il on a parfois l'impression d'y entendre un titre de Radiohead (période Ok Computer), les guitares rageuses du refrain rappellent qu'il s'agit bien de QOSTA. Je n'en avais à vrai dire pas douté.

    "Fairweather friends" navigue entre Stereophonics et Led Zepellin avec un petit côté brit pop.

    Josh Homme et ses amis feraient-ils désormais du pop/rock ? La question mérite d'être posée.  

    "Smooth sailing" ,sorte de blues destroy (qui plairait à Tarantino) est une réponse. JH se la joue ici disco sur ce morceau lorgnant en direction du "Panic Station" de Muse. Un titre déroutant, difficile d'accès, difficile à cerner également.

    La noirceur et l'oppresion prédominent sur le morceau qui suit  "I appear missing" un titre sur lequel Homme fait part de ses angoisses. Une petite perle dark.

    L'éponyme "Like clockwork" referme ce plutôt bon album du combo emmené par Josh Homme qui semble se diriger vers une musique moins pysché et moins torturée que sur les opus précédents. 

    Quelques extraits pour en juger.

     

     

     

     

     

     

     


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    Jeudi 11 juillet 2013.

    Depuis plusieurs semaines, j'ai coché cette date sur mon calendrier.

    En apparence date anodine, elle correspond à ce qui pour moi est un véritable évènement : la retransmission en direct d'un concert de Depeche Mode, un des plus grands noms de la musique pop/rock et, accessoirement un des plus grands groupes du monde. 22h35, me voici donc, un peu en avance, au rendez-vous afin d'assister à ce qui s'annonce dors et déjà comme une véritable messe (noire).

    Assister depuis son fauteuil à un show de ces trois légendes (revenus au sommet cette année) de la new wave s'apparente à un luxe. Gentiment chauffé par Editors, le public basque est lui, déjà conquis.

    A mesure que que raisonnent les première notes de "Welcome to my world" (qui sonne l'arrivé sur scène des membres du groupe) on sait que c'est gagné d'avance pour DM.

    "Welcome" puis "Angels" le début du concert est identique aux autres dates de cette tournée entamée en mai dernier.

    Malgré un Dave Gahan aux traits tirés, l'ensemble tient fort bien la route et parait parfaitement rodé pour nous emmener vers des terres insoupçonnées.

    Il faut attendre les premières notes de "Walking in my shoes" (premier grand moment du concert) pour se retrouverenfin plongé dans cette atmosphère à la fois glaçante et quasi-oppresante que DM sait si bien créer.

    Car DM n'est pas un groupe comme les autres. Avec leur musique à la fois dark, complexe et limpide, ces anglais parviennent à captiver des foules entières et semblent même en mesure de prendre le contrôle de nos esprits de fans inconditionnels.

    "Precious" calme un peu le jeu puis, tout s'arrête brutalement. Crssssh... ça crachouille, ça débloque. Non je ne rêve pas, je suis en train d'assister en direct à ce qui est somme toute une scène tout ce qu'il y a de plus banal pour un groupe amateur mais qui a de quoi étonner lorsqu'il s'agit là d'un des plus grands combos au monde. Un vulgaire problème technique interrompt la prestation des anglais. Le public basque n'en croit pas ses yeux.

    Imperturbable, le Monsieur Loyal de la soirée Dave Gahan nous la joue zen et gère ce moment avec un calme et une maitrise rares. Passé ce petit incident, Depeche Mode reprend le fil de son concert en alternant les classiques ("Policy of truth", "Black celebration", "Barrel of a gun") que tout le monde connait avec des titres du dernier album.

    Il se dégage de ce groupe quelque chose d'unique, comme une sérenité, une tranquille assurance qui force le respect. Rien ne semble pouvoir leur arriver. Mention spéciale au batteur, le toujours fidèle Christian Eigner, qui fait étalage de toute sa science de la rythmique et des percussions. Les pauses musicales sont assurées par le compositeur Martin Gore, véritable homme à tout faire (guitares, chant, choeurs) de DM. Gahan et Gore, les deux piliers créatifs du groupe affichent d'ailleurs ce soir une complicité et une amitié évidentes.

    Après un "Enjoy the silence" impeccable et un "Personal Jesus" rallongé, le groupe s'éclipse puis revient le temps d'un premier rappel assuré par Martin Gore interprèant seul au mico le vibrant "Home".

    "Thank you to bring me there" chante Gore mais c'est à eux que j'ai envie de dire merci tant les anglais se montrent généreux ce soir.

    Car en plus d'offrir ce concert à leurs fans sur la Toile, DM sait se montrer reconnaissant à l'égard de leur fans et prendre du plaisir en savourant la communion qui s'est créé avec ceux depuis 22h45.

    Mais la foule basque en redemande et il est dit que DM ne quittera pas Bilbao sans s'être plié au sacro-saint exercice de fin de concert, l'enchainement de tubes que sont le remuant "Just can't get enough", le vibrant "I feel you" et l'incontournable "Never let me down" .

    Le public est en délire et moi je chante, chez moi, devant mon écran.

    Une très belle soirée.

     

    Depeche Mode Setlist Bilbao BBK Live 2013 2013, The Delta Machine Tour
     

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  • "Le meilleur groupe du monde". C'est avec cette affirmation quelque peu péremptoire que l'ami Bernard Lenoir (France Inter) présentait régulièrement The National, ce quintet en provenance de New York (Brooklyn) devenu au fil des albums une des formations les plus scrutées de la planète pop/rock.

    Cette annonce avait pourtant de quoi surprendre car bien quet talentueuse (et au-dessus du lot), ce groupe n'a, à mon sens, pas encore sorti de morceau classique ni d'album essentiel (au contraire d'un REM auqul on les compare régulièrement).

    Alors, formation surcotée que ces américains ? Hum à voir.

    Mais revenons à l’essentiel, la musique.

    En ce mois de juin, la bande à Matt Berninger est de retour avec un sixième opus intitulé Trouble will find me (tout un programme) qui succède à High violet.

    Que vaut cette nouvelle galette?

    Ca commence très bien avec "I should live in Salt" un titre que n'aurait pas renié un Springsteen (version Ghost of Tom Joad) ou un Micahel Stipe. C'est posé.

    "Demons" est du The National pur jus dans la lignée de "Sorrow" sur High violet, un titre mélancolique et grave à souhait

    "Don't swallow the cap" relance un peu la machine avec une batterie martiale et des arrangements soignés. De la belle ouvrage.

    "Fireproof" est la petite perle de ce début d'album. Une belle ballade, située quelque part entre Coldplay et Interpol.

    "Sea of love" premier single de l'album, nous sort de la torpeur dans laquelle The National nous avait plongé avec un son massif et un morceau rock accrocheur. 

    Cette mélancolie que le groupe new-yorkais aiment tant accompagner, le combo des frèeres Dessner nous y replonge aussitôt avec "Heavenfaced" un titre d'une très grande délicatesse, caractéristique de ce que fait ce groupe depuis plusieurs années

    "This is the last time" est un morceau en clair obscur et doux-amer comme seul peut être The National est capable d'en écrire. Crève-coeur et gloomy à souhait, les cordes de fin accentuant même le côté lacrymal et sépulcral. Ames sensibles s'abstenir.

    « Graceless" évoque "Bloodbuzz Ohio" sur High violet. du National sans surprise.

    "Slipped" est le morceau quelque peu convenu de ce disque jusqu'ici très réussi.

    Les pistes suivantes demeurent dans ce ton discret qui caractérise la musique de ce groupe.

    Comme souvent pour les disque de The National, TWFM ne révèlera sans doute son charme et sa beauté qu'au fil des écoutes successives et nécessitera du temps avant de pouvoir être jugé à sa juste valeur.

    Pas de révolution en vue donc avec ce sixième opus. Le groupe new-yorkais poursuit son bonhomme de chemin, continuant de cultiver son petit lopin musical, quelque part entre Coldplay et Interpol.

    Sinon, pour la joie (et l'été) on a Empire of the sun ou Vampire Weekend.

     

     

     

     

     

     

     


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  • (Extraits d'un dialogue imaginaire entre deux personnes au cours d’une soirée barbecue)

    Antoine : Salut tu vas bien ? Tu deviens quoi?

    Cécile : Rien, la routine  boulot dodo..et toi quoi de neuf?

    A : Pas grand-chose, toujours le train-train.

    C : Toujours passionné de musique ? T'écoutes quoi en ce moment?

    A : A vrai dire pas grand-chose. J’accumule les déceptions.

    C : Ah oui moi aussi ..  pas plus tard que la semaine dernière..

    (Silence un peu embarassé)

    C : Tu connais Vampire Weekend ?

    A : Ah oui. J’avais bien aimé leurs deux premiers albums... mais le dernier un peu déçu. j’accroche pas trop. Je tropuve qu'ils

    ont un peu perdu le côté léger de leurs débuts.


    C : Idem. Je n'accroche pas.

    A : Pourtant je l'ai écouté à plusieurs reprises mais rien à faire, je ne ressens rien de spécial.

    C : Je n’étais pas une grande "fan" mais je trouvais leur musique rafraichissante, légère et assez cool

    A: Ah oui ! Lorsque t’écoutes ce groupe t'as l’impression d‘être en vacances au bord de la mer à siroter un cocktail.. en 

        bermuda et en tongs !

    C : Non.. pas tongs... Chaussures bâteaux !!

    A: Ah oui.  les chaussures bâteaux. Bien vu

    C : Et le bermuda. Indispensable!

    A : Et la petite chemisette comme le chanteur Ezra Koenig

    C : Voilà, la panoplie parfaite de l’étudiant en vacances.

    A : C’est clair qu’ils ont des looks d’étudiants.

    C : Je vais peut être aller les voir en concert . ils passent pas très loin de chez moi  le mois prochain.

    A : En live c’est différent et le groupe a une bonne réputation sur scène . Ça peut être sympa.

    C : Oui et le mec à la batterie est charmant!

    A : Ah ça, moi tu sais les hommes...

    C : Sourire... j'y vais. a bientôt!

    C : Salut!

     

     


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  • Révélé au début des années quatre-vingt-dix avec Suede, l’anglais a su au fil des années s’imposer comme un des chanteurs les plus doués de sa génération.

    Que l’on aime ou pas le falsetto altier de Brett Anderson, force est de reconnaitre que ce chanteur originaire de Londres appartient à cette catégorie d’artistes que l’on reconnait quasi-instantanément.

    Lorsque que son groupe se sépare il y’a dix ans, on le pense aux portes d’une traversée du désert (que l’on se prend à imaginer longue) tant il est le chef incontesté de cette formation précurseur de la brit pop.

    Erreur. Après un intermède avec The Tears (en collaboration avec son premier guitariste Bernard Butler), l’anglais à la mèche prends son courage à deux mains set se lance dans une carrière solo qui débouchera sur quatre albums publiés entre 2007 et 2012 (dont un petit bijou, Slow attack paru en 2010).

    Quatre galettese et une pop élégante, majestueuse et une musique intimiste parfaite pour les longues soirées d’hiver.

    Hélas,  le succès populaire n’aura pas été au rendez-vous des productions en solo de cet homme cultivé et sans doute attachant.

    Depuis, l’anglais a reformé le groupe qui lui a permis de devenir célèbre.

    Pour le pire et le meilleur ?

     

     


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