• La superbe Natasha Khan (par l'entremise de son projet Bat For Lashes) est de retour

    Chaînon manquant entre Bjork et mettons Cocorosie, la nouvelle coqueluche de la pop indé revient le 6 avril prochain avec un nouvel album intitulé Two suns

    Conçu comme les deux facettes d'une même personne, ce disque fait suite au très bon Fur and gold paru il ya deux ans et immédiatement encensé par la critique

    Sur ce disque la belle a enregistré les participations du groupe Yeasayer et surtout du vieux de la vieille Scott walker qui s'est même permis un duo avec l'anglaise

    Le nouvel opus de la belle débarque le mois prochain

    En attendant, un premier extrait avec ce titre intitulé "Daniel" (Ducruet??)

    Pas mal... dans la continuité de Furs and gold

     


     

     

     


    votre commentaire
  • Votre serviteur a l'air fin

    Alors qu'il vous annonçait mardi la quasi-certaine reformation des roses de pierre à l'occasion des vingt ans de leur premier album éponyme en 1989, voilà que l'attaché de presse du chanteur du groupe Ian brown vient de démentir formellment cette information

    Le chanteur étant sur le point de sortir un nouvel album solo , et s'apprêtant certainement à le défendre sur scène cet été il ne pourra en effet participer aux concerts du groupe cet été

    Affaire à suivre donc et gros pataquès en prévision sur la Toile (pas le premier)


    votre commentaire
  •  

    Ces dernières jours votre serviteur était bien ennuyé ...

    Comment rendre hommage au grand artiste qui nous a quitté samedi ? 

    Jusqu'à ce qu'en farfouillant sur la Toile il ne tombe sur ce magnifique témoignage d'Armand Mèliès, un des jeunes compositeurs qui a participé au dernier album du chanteur Bleu Pétrole

    ça se passe de commentaires 

    "Mon premier contact avec Alain Bashung remonte à 2005. Il avait reçu une carte blanche de la Cité de la musique et m'a proposé de jouer lors d'une des cinq soirées qu'il programmait. C'était quelques mois après la sortie de mon premier album, Néons blancs & Asphaltine, publié en catimini. Mais lui l'avait déniché et apprécié. J'ai été honoré de participer à ces concerts, où l'on retrouvait également des gens comme Bonnie 'Prince' Billy, Cat Power ou Dominique A. Cependant, je n'avais pas envie de capitaliser sur cette rencontre pour essayer d'en tirer quelque chose. Je n'ai donc pas cherché à garder le contact avec lui.

    Deux ans plus tard, il est revenu vers moi, peu après la sortie de mon deuxième album, Les tortures volontaires. Il venait de travailler à Bruxelles avec différents musiciens, mais n'était pas satisfait du résultat. Il voulait donc tout reprendre à zéro et m'a proposé de composer pour lui. Je suis allé chez lui et il m'a fait écouter des maquettes. Une quarantaine d'ébauches faites de quelques accords de guitare et de mélodies chantées en yahourt. C'étaient des idées de départ et j'étais libre d'en faire ce que je voulais. J'ai donc commencé à bosser dans mon coin, principalement sur les musiques.

    Je me suis très vite fixé une sorte d'accord tacite: je propose, Alain dispose. Mais de toute façon, c'était tellement excitant de travailler avec lui qu'il n'était pas question d'être frustré si mes propositions n'étaient pas retenues au final. De la même manière, j'ai décidé de composer comme je l'aurais fait pour moi. Car s'il venait vers moi, cétait sans doute qu'il aimait mon travail. En résumé, j'ai travaillé comme d'habitude. Juste un peu plus vite, tant j'étais excité.

    Par rapport aux ébauches qu'il m'avait données, j'ai gardé très peu de choses. Je prenais un petit bout de mélodies ou un petit bout de rythmes et essayais d'en jouer comme d'une contrainte initiale, de créer autour. Et comme je savais qu'il aimait piocher dans les différentes choses qu'on lui proposait, j'ai opté pour des compositions peu élaborées. Mais les arrangements se sont imposés très naturellement autour de l'armature des morceaux. Ce qui l'a un peu surpris dans un premier temps et m'a fait me demandé si je n'avais pas été trop loin. Mais rapidement il m'a rappelé et m'a demandé de continuer à composer, car ce qu'il avait écouté lui parlait. Ce qui m'a poussé à poursuivre mon travail sur les musiques plutôt que de m'attaquer aux textes.

    C'est là que son rôle de grand architecte a pris toute son importance. A chacune de nos rencontres, il me faisait découvrir de nouveaux textes et des mélodies qu'il avait posé sur mes musiques. C'était magique. Cependant, il allait moins loin que sur L'imprudence dans le malaxage des matériaux musicaux. C'était son choix. Ainsi, sur les deux musiques qu'il a conservées au final - Tant de nuits et Venus - il n'a quasiment rien changé. Il a simplement fait réenregistrer certaines parties et transformé légèrement quelques arrangements. Mais il a aussi gardé quelques pistes inattendues, telle une ligne écrite pour un violon, mais que j'avais enregistré sur un vieux synthé, faute de mieux sous la main.

    Cette collaboration restera pour moi comme un régal artistique et humain. Musicalement, dès le début, Alain avait une vision d'ensemble de ce qu'il voulait atteindre, une idée relativement précise de là où il voulait aller. Mais nous ne la voyions pas vraiment. Nous naviguions à vue, chacun de notre côté, et c'était à lui de donner la cohérence aux diverses sources réunies. Humainement, je reste fasciné par sa gentillesse et sa simplicité. Aller le voir était à chaque fois un plaisir. Même si je ne lui amenais que deux musiques, nous restions des heures à discuter ou à écouter des disques. Et même si jusqu'au bout je ne savais pas ce qu'il allait conserver de mon travail, j'avais l'impression de vivre quelque chose d'important.

    C'est le genre de rencontres qui m'a libéré. On a parfois besoin d'une sorte de reconnaissance afin de pouvoir s'émanciper. C'est ce qu'il m'a offert. Surtout, il avait ce don de nous faire faire des choses dont on ne se soupçonnait pas capables. Car lui se permettait des choses qu'on n'aurait pas osé faire. Parfois, je me sentais comme un vieux con face à lui lorsque nous discutions. Moi qui essayais de bâtir mon univers, je me trouvais soudain réac' face à sa volonté de toujours aller de l'avant, dans les sons comme dans les textes, tout en conservant l'idée de chanson, qu'on puisse comprendre et qui puisse toucher.

    C'était un parrain, une figure tutélaire. Tant pour son statut de passeur que pour son approche de la chanson, jamais sous cloche, ni trop académique."

    Armand Meliès

     

     


    votre commentaire
  • Le bruit courait depuis quelques semaines...

    Après la rumeur de reformation des Smiths (qui n'aura jamais lieu) qui a rapidement vécu, il a été très rapidement question cette année d'un retour très attentu, celui du second groupe anglais le plus important de la décennie quatre-vingtèquatrevingt-dix, je veux parler des Stone Roses de Manchester

    Avec seulement deux albums au compteur (dont le premier a été élu meilleur premier album britannique de tous les temps) les roses de pierre ont influencé toute la vague brit pop des années quatrevingt-dix avec un son et un style musical nouveau auquel viendront s'abreuver allègrement Oasis, Blur ou The Verve

    Cette année, leur premier album fête ses vingt ans d'existence

    Pour célébrer cet anniversaire, les mancuniens ont donc décidé de se refomer le temps d'une série de concerts exceptionnels

    Un come-back que l'on doit au travail d'usure du bassiste Manni qui voulait à tout prix remettre le couvert avant "d'etre vieux et bedonnant" comme il le clâmait ces dernières semaines

    Encore fallait-il convaincre le chanteur Ian Brown, parti dans une carrière solo connaissant de plus en plus de succès

    Mission réussie donc puisque la rumeur est devenue officielle ce matin sur la plupart des webzines spécialisés

    Décidément, après Blur, l'été prochain sera brit pop ou ne sera pas

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

    Au même titre que Gainsbourg et Kurt Cobain le chanteur aura donc eu droit à sa une postume de Libération

    Un privilège réservé aux très grands (Gainsbourg, Kurt Cobain)

    Alain Bashung en était-il ? Peut-on légitimement affirmer qu'il fut l'égal d'un Serge Gainsbourg par exemple?

    Le doute est permis

    Tant d'unanimité à un moment de recueillement un peu convenu laisse votre serviteur perplexe

    Etait-il si populaire et vanté de son vivant par tous ces journalistes qui d'un seul coup lui trouvent toutes les qualités y compris humaines ?

    Eternelle question ...

     

     


    votre commentaire