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                           KURT

     

     

     

     L’histoire avait tout du conte de fées, comme parfois la musique populaire en propose.

     

    Un jeune blondinet originaire de la petite ville d'Aberdeen dans l’état de Washington (USA) était parvenu en deux albums dévastateurs à se hisser au sommet des hits parade.

     

    Avec son groupe Nirvana, il avait créé un choc à l’échelle planétaire en composant des morceaux a l'énergie brute et aux refrains imparables. C‘était le (bon vieux) temps de Nevermind, le disque à la pochette bleue sur laquelle un bébé immergé dans l’eau d’une piscine cherchait à attraper un billet de 5 dollars. Vous avez dit symbole ?

     

    Ce brulot rock incandescent contenait un morceau qui allait renverser la table : le mythique « Smells Like Teen Spirit » avec lequel Cobain et ses potes pourraient conquérir le monde. Avec ces quatre accords grattés sur sa Fender Jaguar, Nirvana allait parvenir à détrôner le Roi Michael Jackson de la première place du Billboard US, une performance et un succès improbable pour un groupe que personne n’avait vu venir.


    Deux années plus tard, était né In Utero, un second album très attendu par les fans et par la critique.

    Ce disque, Kurt l’avait voulu comme le contre-pied du premier (les majors auraient souhaité un Nevermind bis), un album à l'énergie viscérale et sans concession faite au mainstream.

    Avec cet opus, la bande à Cobain devait soit rentrer dans le rang des formations éphémères, soit s’inscrire définitivement dans la légende du rock. C est la seconde option qui se réalisa, le talent étant un paramètre très peu maitrisable,

    Malgré le mal être grandissant de son leader, Nirvana continuait de vendre des millions d’albums dans le mond entier.

     

    Derrière ses cheveux et ses vêtements informes, Cobain dissimulait une noirceur profonde.

     

    Enfant hypersensible issu d’une famille de parents divorcés, Kurt avait très mal vécu leur séparation.

    A l'âge de 11 ans il était parti vivre chez son père mais la cohabitation se passant mal (Kurt ne s’entendait pas avec la nouvelle compagne paternelle) avait du quitter cet abri familal. Après avoir habité successivement chez plusieurs de ses oncles et tantes il était revenu vivre avec sa mère. L’entente se révélant très peu concluante, celle-ci le mettra à la porte à l'âge de 15 ans.

     

    A l’école, Kurt n’est ni bon ni mauvais élève. Il est juste moyen. Certains évoqueront plus tard des défauts d’attention qui laissent à penser à l’existence d’un trouble de la personnalité le concernant.

    Un événement en particulier va marquer l’adolescent : Un après-midi, sur le chemin de son collège, Kurt découvrira un cadavre pendu à un arbre. C’est celui du frère d’un ami. Il restera une heure devant la dépouille à observer les détails et les formes de ce pantin désarticulé.

     

    Sur le plan musical, Kurt reçoit à l’âge de 7 ans une guitare hawaïenne des mains de sa tante ainsi qu'une batterie. Il s’exerce à jouer des titres d'AC/DC (« Back In Black ») ou des Cars. Puis, lui vient l'idée d’écrire ses compositions.

    Entre temps, Kurt a découvert le punk rock américain et le hardcore. Celui de Black Flag, notamment, dont il apprécie la démarche authentique et le message féministe qui rompt avec l’imagerie machiste des grands groupes de metal qu'il adore.

     

    C'est la découverte d’un groupe local qui sera le véritable point de départ pour Cobain. Les Melvins, un combo originaire de Montesano, une petite cité située à quelques kilomètres d’Aberdeen. Kurt aime le style radical du groupe au point de proposer ses services comme bassiste. Une tentative qui échouera (Cobain ayant une fâcheuse tendance à oublier les chansons du groupe) mais qui n’éloignera pas le futur chef du grunge de cette nouvelle bande d’amis qu’il aidera à de nombreuses reprises, notamment à transporter leur matériel de concert.

     

    Après avoir habité à nouveau chez sa mère, Kurt décide de se consacrer pleinement à la musique afin d’essayer d’en vivre. Avec Matt Lukin le bassiste des Melvins, il louera une maison délabrée et assistera en parallèle à de nombreux concerts, notamment dans la ville d'Olympia situé à quelques dizaines de kilomètres. C’est là qu’il y rencontre sa première petite amie, une jeune femme à qui il dédiera la chanson (pourtant cynique) « About A Girl » sur le tout premier album de Nirvana.

     

    Une rencontre va s’avérer encore plus décisive. Celle d’un bassiste au look et à l’apparence étonnante : Krist Novoselic.

    Ce géant originaire de Croatie et arrivé de Los Angeles partage le même amour que Kurt pour le punk rock et le metal (Black Sabbath ou Led Zeppelin sont parmi ses groupes fétiches).

    Ensemble ils décident de former un groupe qu’ils vont baptisé Nirvana en référence aux philosophies des hippies des années soixante dix.

    Après des mois de répétition et plusieurs essais de batteur, le groupe trouve la perle en la personne de Chad Channing et enregistre un premier album sur le label Sub-Pop de Seattle.

    Le disque est enregistré en quelques jours et Sub Pop prévoit de n’en vendre que quelques milliers exemplaires.

    Tout au contraire, la critique va saluer cet album au son brut et par la même les débuts d’un groupe amené à compter sur la scène rock internationale.

     

    Si le son du groupe se révèle lourd et épais, Nirvana se démarque des autres groupes de cette scène émergente par un sens du riff et du refrain hurlé par Kurt Cobain. Un style mixte entre rage et douceur qui sera la marque de fabrique de Nirvana. 

     

    Quelques mois après premier effort, le groupe se séparera de son batteur et le remplacera par un certain David Grohl.

     

    La suite, tragique, tous les amateurs de musique rock, hélas, la connaissent...

     

     MBPR

     

     

     

                     

     

                 

     

                         

     

     

     

     

     


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               Aujourd'hui est un jour de défaite 

     

     

     

     

     


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        Un concert de la belle brune anglaise du Dorset est toujours un moment à part, singulier.

        Aussi, lorsque la plateforme franco-allemande nous offre une captation d'un de ses derniers shows donnés            dans la prestigieuse salle parisienne, on n'hésite pas un seul instant, on clique.

        Enjoy!

     

     

     


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               Les sarthois poursuivent leur oeuvre de reprises régulières de titres originaux avec cette version bossa du             célèbre morceau de Bourvil. 

     

     


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                R.I.P Jane Birkin

     

     


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