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    Nous sommes le dimanche 5 avril 2009

     

    Cela fait donc très exactement quinze ans que Kurt Cobain le leader de Nirvana nous quittait, nous laissant orphelin de son talent

     

    Séquence nostalgie...

     

     

     

    Bon dimanche

     

    MBPR

     

     

     

     

     

    A noter que le film "About a son" paru sur les écrans il y a quelques mois est sur Dailymotion en version non sous-titrée

     

     

     

     


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  • Cela devient une habitude (et une technique efficace de promotion), les galettes indé les plus attendues sont en écoute sur le célèbre site de musique en ligne quelques jours avant leur sortie dans les bacs ou bien au même moment

    Le nouvel album de Polly Jean Harvey (composé par le fidèle John Parish) n'échappe donc pas à cette règle

    Hier je me sui donc mis dans les esgourdes les dix titres que comporte ce neuvième opus de la diva du Dorset

    Rugueux, sombre et inégal voilà ce qui me vient à l'esprit si je devais donner mes premières impressions

    sur cet album, fini le chant haut perché (mis à part sur un ou deux morceaux)et le piano minimaliste et retour à ce qui fait l'identité musicale de l'anglaise : le son sale et le noise

    Des guitares lourdes qu'on croirait extraites des premiers disques de la belle mais aussi des incartades folk, bluesy et plus globalement une musique qui (un peu comme chez Radiohead) force le respect et a le mérite de sortir des sentiers battus

    Même s'il est encore prématuré pour émettre un avis définitif sur ce disque on peut dors et déjà affirmer qu'il est réussi et que sans être génial, il postulera avec mérite à la première place des albums sortis cette semaine (plus si affinités)

     

    http://www.deezer.com/track/2947110

     


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    Les Victoires de la Musique c'est bien

    Surtout quand c'est Bashung qui en est l'attraction numéro un

    Mais les NME Awards (avec Robert Smith et Tim Burton dans la salle) c'est mieux

    Est-ce le fait d'apercevoir de grands noms de la musique pop confortablement assis parmi les invités, de voir évoluer de jeunes formations qui font l'actualité de la musique rock ou tout simplement parce qu'il y'en a marre chaque année de devoir se taper les Zazie, Delerm, Benabar, Cali dont ça n'est pas prouvé officiellement qu'ils représentent ce qui se fait de mieux chez nous en matière de zizik

    Toujours est-il que grâce au site du NME, vous pouvez revivre cette glorieuse céremonie comme si vous y étiez

    On clique

    http://www.nme.com/video?bcpid=1659851007&bclid=1755457108&bctid=16923434001

     

    And the nominees are...

     


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    Ces dernières jours votre serviteur était bien ennuyé ...

    Comment rendre hommage au grand artiste qui nous a quitté samedi ? 

    Jusqu'à ce qu'en farfouillant sur la Toile il ne tombe sur ce magnifique témoignage d'Armand Mèliès, un des jeunes compositeurs qui a participé au dernier album du chanteur Bleu Pétrole

    ça se passe de commentaires 

    "Mon premier contact avec Alain Bashung remonte à 2005. Il avait reçu une carte blanche de la Cité de la musique et m'a proposé de jouer lors d'une des cinq soirées qu'il programmait. C'était quelques mois après la sortie de mon premier album, Néons blancs & Asphaltine, publié en catimini. Mais lui l'avait déniché et apprécié. J'ai été honoré de participer à ces concerts, où l'on retrouvait également des gens comme Bonnie 'Prince' Billy, Cat Power ou Dominique A. Cependant, je n'avais pas envie de capitaliser sur cette rencontre pour essayer d'en tirer quelque chose. Je n'ai donc pas cherché à garder le contact avec lui.

    Deux ans plus tard, il est revenu vers moi, peu après la sortie de mon deuxième album, Les tortures volontaires. Il venait de travailler à Bruxelles avec différents musiciens, mais n'était pas satisfait du résultat. Il voulait donc tout reprendre à zéro et m'a proposé de composer pour lui. Je suis allé chez lui et il m'a fait écouter des maquettes. Une quarantaine d'ébauches faites de quelques accords de guitare et de mélodies chantées en yahourt. C'étaient des idées de départ et j'étais libre d'en faire ce que je voulais. J'ai donc commencé à bosser dans mon coin, principalement sur les musiques.

    Je me suis très vite fixé une sorte d'accord tacite: je propose, Alain dispose. Mais de toute façon, c'était tellement excitant de travailler avec lui qu'il n'était pas question d'être frustré si mes propositions n'étaient pas retenues au final. De la même manière, j'ai décidé de composer comme je l'aurais fait pour moi. Car s'il venait vers moi, cétait sans doute qu'il aimait mon travail. En résumé, j'ai travaillé comme d'habitude. Juste un peu plus vite, tant j'étais excité.

    Par rapport aux ébauches qu'il m'avait données, j'ai gardé très peu de choses. Je prenais un petit bout de mélodies ou un petit bout de rythmes et essayais d'en jouer comme d'une contrainte initiale, de créer autour. Et comme je savais qu'il aimait piocher dans les différentes choses qu'on lui proposait, j'ai opté pour des compositions peu élaborées. Mais les arrangements se sont imposés très naturellement autour de l'armature des morceaux. Ce qui l'a un peu surpris dans un premier temps et m'a fait me demandé si je n'avais pas été trop loin. Mais rapidement il m'a rappelé et m'a demandé de continuer à composer, car ce qu'il avait écouté lui parlait. Ce qui m'a poussé à poursuivre mon travail sur les musiques plutôt que de m'attaquer aux textes.

    C'est là que son rôle de grand architecte a pris toute son importance. A chacune de nos rencontres, il me faisait découvrir de nouveaux textes et des mélodies qu'il avait posé sur mes musiques. C'était magique. Cependant, il allait moins loin que sur L'imprudence dans le malaxage des matériaux musicaux. C'était son choix. Ainsi, sur les deux musiques qu'il a conservées au final - Tant de nuits et Venus - il n'a quasiment rien changé. Il a simplement fait réenregistrer certaines parties et transformé légèrement quelques arrangements. Mais il a aussi gardé quelques pistes inattendues, telle une ligne écrite pour un violon, mais que j'avais enregistré sur un vieux synthé, faute de mieux sous la main.

    Cette collaboration restera pour moi comme un régal artistique et humain. Musicalement, dès le début, Alain avait une vision d'ensemble de ce qu'il voulait atteindre, une idée relativement précise de là où il voulait aller. Mais nous ne la voyions pas vraiment. Nous naviguions à vue, chacun de notre côté, et c'était à lui de donner la cohérence aux diverses sources réunies. Humainement, je reste fasciné par sa gentillesse et sa simplicité. Aller le voir était à chaque fois un plaisir. Même si je ne lui amenais que deux musiques, nous restions des heures à discuter ou à écouter des disques. Et même si jusqu'au bout je ne savais pas ce qu'il allait conserver de mon travail, j'avais l'impression de vivre quelque chose d'important.

    C'est le genre de rencontres qui m'a libéré. On a parfois besoin d'une sorte de reconnaissance afin de pouvoir s'émanciper. C'est ce qu'il m'a offert. Surtout, il avait ce don de nous faire faire des choses dont on ne se soupçonnait pas capables. Car lui se permettait des choses qu'on n'aurait pas osé faire. Parfois, je me sentais comme un vieux con face à lui lorsque nous discutions. Moi qui essayais de bâtir mon univers, je me trouvais soudain réac' face à sa volonté de toujours aller de l'avant, dans les sons comme dans les textes, tout en conservant l'idée de chanson, qu'on puisse comprendre et qui puisse toucher.

    C'était un parrain, une figure tutélaire. Tant pour son statut de passeur que pour son approche de la chanson, jamais sous cloche, ni trop académique."

    Armand Meliès

     

     


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  • La mauvaise nouvelle m'est arrivée dimanche dans ma messagerie

    Pour raisons techniques indépendantes de ma volonté je ne vous en informe que maintenant

    L'excellentisime site de concerts en ligne Fabchannel cessera toute activité à partir du 13 mars prochain, soit exactement trois jours

    La raison (vous vous en doutez sans doute), le refus des labels et maisons de disques de laisser enregistrer les prestations de leurs poulains données dans la salle Paradiso d'Amsterdam sans contrepartie financière

    L'argent toujours l'argent

    Pour ceux qui fréquentent régulièrement ce blog, je ne vous fais pas l'affront de vous présenter ce site qui regorge de prestations d'artistes de grande qualité dans des catégories aussi variée que le rock, la soul, le jazz, la pop, le rnb, l'electro etc

    De Wire à De La Soul en passant par  Killiing Joke, Franc Black ou plus récemment The Buzzcocks, les grands noms de la musique actuelle sont légion sur cette plateforme unique sur la Toile

     

    Pour ceux qui ignoreraient encore la présence d'une telle caverne d'Ali Bab musicales, je n'aurais qu'un conseil à vous donner : dépêchez-vous de cliquer au plus vite sur le bouton qui vous amènera sur le canal fabuleux avant que ça ne soit trop tard

    Le compte à rebours a déjà commencé

    Samedi prochain il sera trop tard

     

    http://www.fabchannel.com/

     

     


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