• Rock anglais : la troisième vague 


    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>Ca suffit n'en jettez plus !
    <o:p> </o:p>
    Encore un peu et ça serait des coups à filer des complexes éternels à nos petits groupes d'ici
    Rendez-vous compte, cette année on a d'abord eu droit aux nu-rave Klaxons, avant les electro rock de The Sunshine Underground et les jeunes pousses scottish de The View et des Fratellis
    Excusez du peu...
    <o:p> </o:p>
    Au printemps, quelques petits nouveaux sont venus s'ajouter à cette liste déjà longue avec des patronymes comme The Maccabees, Mumm' ra, The Pigeon Detectives ou encore Good Shoes qui sont venus rafraîchir l'air pop du moment  
    Mais ça ne suffisait toujours pas
     

    Ces derniers mois, l'Angleterre nous a encore sorti des formations talentueuses venues de nulle part
    Ou plutôt si , de son immense vivier : je veux ainsi parler des trois petits nouveaux (avant les prochains) qu'on annonce dors et déjà comme de futurs grands : Cajun Dance Party, Jack Penate, et les furieux des Wombats dont le single « Let's dance to Joy division » est déjà (presque) sur toutes les lèvres 
     

    Nous autres pauvres habitants de l'Hexagone qui peinont à sortir une poignée de disques par an de groupes à guitares vraiment originaux et frais (cette année Hushpuppies , Deportivo, Luke et c'est tout ?) devont bien reconnaître que si en matière de ballon rond  nous sommes plutôt en avance sur nos voisins britanniques,  en ce qui concerne le rock et la pop à guitares il nous reste encore énormément à apprendre
     

    L'Angleterre ça serait un peu comme le Brésil en football : un pays formateur, d'une richesse inestimable en talents de tous ordres, qui vient ensuite les montrer au monde entier par le biais des ondes et des festivals
    Si la France est le pays de la chanson à texte sans conteste, le Royaume-Uni est bien le véritable berceau de la pop avec des groupes majeurs comme les Beatles, les Stones, les Kinks, les Who, Queen, les Smiths et aujourd'hui Radiohead (pour ne citer que les plus célèbres) qui raisonnent comme autant de classiques et de références du genre
     

    A entendre les compos de ces trois petits nouveaux venus d'Outre-Manche, je crains bien que pour ce qui concerne la pop à guitares nos petits frenchies aient un retard irrattrapable  
    <o:p> </o:p>

    www.myspace.com/cajundanceparty 

    www.myspace.com/jackpenate

    www.myspace.com/thewombatsuk

     


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  • Sonnez tambours, raisonnez trompettes Le boss est de retour

    Et cette fois-ci accompagné de son légendaire groupe le fameux E Street Band de Philadephie

    Depuis plusieurs années on avait pris l'habitude de l'entendre nous chanter ses engagements en faveur de cette Amérique des couches populaires sur des albums à couleur folk parfois sous estimés comme le splendide «Ghost of Tom Joad » qui doit dans toute bonne discothèque digne de ce nom

    Cette année c'est sous sa facette (rock) la plus connue qu'il est de retour, celle de l'homme à <st1:PersonName productid="la Fender Telecaster" w:st="on">la Fender Telecaster</st1:PersonName> auteur de tubes comme « Born to run » « Darkness of the egde of town » « Born in the USA »

    Pour le meilleur (« Born to run») ou pour le pire (The rising ») ?

    Plutot le meilleur on dira

    <o:p> </o:p>

    Le morceau titre est lui-même une grande chanson et l'ensemble de l'album tient largement le pavé

    Mais on reste quand même un peu sur notre faim avec ce « Magic »
    Pour un «Devil's arcade » un »Long way home » combien de « You'll be comin' down » et de « Living in the future » avec leur incontournables solos de saxo (celui-là il faut qu'il l'avale!) où le boss fait le boulot sans plus

    <o:p> </o:p>La production trop proprette (Brendan O' Brien) y est certainement pour quelque chose

    En tous cas le come-back de cette star méritait davantage

    <o:p> </o:p>

    Mais alors me demanderez-vous pourquoi s'embêter à faire un compte-rendu pour un disque qui n'enthousiasme que de façon ponctuelle ?
    Réponse pas sérieuse: pour qu'en ce début de semaine vous ayez quelque chose à lire évidemment!

    Réponse (un peu) plus sérieuse : parce qu'avec celui du toujours vert (et canadien) Neil Young et avant l'arrivée sur les écrans (mais le verra-ton ici ?) du prochain film biopic sur la légende Dylan, le retour de celui qu'on appelle le Boss ses concerts souvent homériques marque celui de la grande tradition musicale folk américaine, celui des Cash, Tom Petty, Still, Nash etc dont Springsteen est un héritier digne et marquant

    Récemment mis à l'honneur par le duo Chassagne/Butler d'Arcade Fire (qui l'a rejoint sur scène et dont le dernier « Neon Bible » prouve la grande influence de l'œuvre springsteenienne sur l'écriture de Win) le natif de Philaldephie est un protest singer comme il en reste aujourd'hui peu et qui aura marqué de son empreinte l'histoire de la musique populaire

    A bientôt soixante piges, Springsteen n'a rien de plus perdu de ses convictions et de ses engagements en faveur des sans grade et des laissés pour compte de cet american way of life qu'il combat par-dessus tout

    <o:p> </o:p>

    Pas indé ni underground le boss mais toujours utile et ... un bon gars assurément


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  • Rappelez-vous, cétait au printemps 2006 sortait "Gulag Orkestar", premier album d'un artiste répondant au patronyme intriguant de Beirut

    Personne ici n'a oublié cette galette, véritable ovni musical et petit trésor de folk indie qui a bercé et rythmé notre été 2006 dernier au son des cuivres et des choeurs de cete musdique située au confluent des fanfares des Balkans et du rock traditionnel américain

    Un peu plus d'un an après ce coup d'essai/coup de maître, Beirut ou plutôt son leader le jeune américain Zach Condon accompagné de sa troupe remet le couvert et vient de sortir un second album qui confirme tout le talent et le bien qu'on pouvait penser de lui et de son groupe

    Le disque démarre par un coup de corne de brune, un coup de corne comme un signal sonore, signal comme quoi on serait invité à embarquer

    Embarquer pour une destination certes inconnue mais dont on se doute qu'elle nous réservera sans doute encore bien des surprises et qu'elle sera sûrement dépaysante et exotique à souhait

    Comme sur le précedent disque "Flying club cup" démarre tout doucement .

    Après ce premier coup de corne de brune on entend quelques notes de piano chancelant, un peu comme un vieux navire se met en marche progressivement, avant petit à petit de trouver son rythme et sa vitesse de croisière

    "Flying club cup" a été enregistré dans les studios d'Arcade Fire ((notamment avec le concours d'Owen Pallett, un des arrangeurs de Neon Bible) mais c'est notre bon vieil Hexagone qui y est évoqué principalement

    "Nantes", "Cherbourg", "La banlieue", ces titres de chansons raisonnent comme un mini tour de France, un panorama partiel et sans doute partial de notre France

    Mais qu'importe, l'essentiel est ailleurs

    A vrai dire, nous Français n'en demandions pas tant de la part d'un jeune artiste en passe de devenir la nouvelle coqueluche de la scène indé internationale

    On se sent imanquablement fier que Beirut, révelation indé de l'an passée et grand espoir folk/rock rende hommage à notre pays par ce second opus qui y a puisé un peu de son inspiration et de sa raison d'être

    Une touche d'accordéon par-ci, quelques mots en français, un air de Montmartre par là, le jeune Zach a sans doute trouver dans la culture et la chanson française d'excellentes raisons d'intégrer dans dans son folk balkanisant (rien à voir avec le député douteux de Levallois-Péret) et cahotique un je-ne-sais-quoi de tradition musicale bien de chez nous

    Et ça ne choque pas

    Au contraire l'apport de cettte couleur franchouillarde ajoute aux sentiments de mélancolie et de nostalgie qui se dégage nt de la musique jouée par Zach Condon et son groupe

    Je ne sais plus qui m'a dit récemment (en fin si je sais mais cette personne se reconnaîtra si elle traîne par là) que ce qui la touchait dans le rock était le côté tragique de la musique

    Et de l'émotion, de la fragilité tragique beirut en a à revendre visiblement

    Pour le reste, "Flying club cup" se situe immanquablement dans la continuité de "Gulag orkestar"

    Même atmosphère, même sentiment mélancolique de tristesse et de fragilité

    Et ce chant habité, ses choeurs incatatoires et ses vibrants cuivres qui donnent toute sa forceà la musique de Beirut

    Si l'effet de surprise dont a bénéficié "Gulag Orkestar" est passé et jouera en défaveur de ce "Flyin club cup", demeurent cependant le savoir-faire, le talent en particulier d' un gamin américain (Zach Condo est né au Nouveau mexique) d'à peine une vingtaine d'années capable de composer une musique presque sans âge, matûre et de vous convier comme Andrew Bird, Sufjan Stevens ou d'autres de cette nouvelle scène américaine (les new-yorkais de CLap Your Hands Say Yeah parfois) à un chouette voyage,intense, cahotique parfois aussi dont on ressort à chaque fois plus heureux

    On aime ou on aime pas

    en tout cas moi j'kiff


     


     


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  • Pour ceux que ça intéresse et qui veulent aller plus loin, Libération publie sur son site officiel le fax-similé du jugement rendu par le juge d'application des peines ce lundi dernier 15 octobre

    http://www.liberation.fr/actualite/societe/284985.FR.php?rss=true

    Ce document officiel est en tout point indispensable et extraordinaire pour tous ceux et celles qui veulent approfondir leur connaissance de cette tragique affaire 

    Il permet notamment de battre en brêche tous arguments et propos concernant un soi-disant traitement de faveur dont aurait bénéficié Cantat
    Au contraire, on apprend dans ce document que BC était libérable depuis plus d'un an (29 octobre 2006), qu'il a purgé une partie de sa peine de prison en Lituanie "dans des conditions particulièrement difficiles" (voir texte du jugement à ce sujet pour davantage de précisions) et que sa notoriété lui a valu d'être placé dans un contexte éprouvant avec menaces de mort etc

    A la lecture de ce texte (et même si ça n'excuxe ni ne pardonne en rien les gestes dont il s'est rendu coupable envers la victime décédée Marie Trintignant) on est loin du portrait de l'homme violent de manière réccurente ou du possessif obessionnel que décrivait par exemple la famille et les proches de la victime

    Au contraire, ce rapport décrit un type discret, sensible, responsable, certainement immature sur le plan affectif (c'est le médecin psychiatre chargé de le suivre qui l'affirme) qui a assumé son sort en prison avec beaucoup de courage, qui s'est comporté de façon exemplaire et irréprochable en milieu carcéral et a multiplié les initiatives personnelles en faveur de la mémoire  de Marie trintignant ou dans le but de ménager la peine et la souffrance de la famille de la victime

    Une lecture indispensable donc, notamment pour tous les assoiffé(e)s de vengeance qui font de Cantat le symbole des violence sexistes à l'égard de la population féminine et qui manifestent leur désapprobation à l'égard de cette décision de justice pourtant tout à fait équitable

    Concernant son avenir, le texte nous dit que, contrairement à ce qu'il a pu se lire et se dire iic ou là, Cantat a fait part à la Cour de ne pas faire d'apparition poublique et encore moins de se produire sur scène avant de très nombreux mois 

    Un document qui rétablit une part de vérité pour tout le monde et qui mérite qu'on s'y attarde un peu avant de céder à l'acharnement (notamment médiatique mais pas seulement) dont BC fait l'objet ces jours derniers


     

     

     



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  • "Messieurs Thom Yorke, Colin Greenwood, Johnny Grennwood, Ed O'brien, Phil Selway (sans oublier Monsieurr le producteur Nigel Godrich) nous ne vous disons pas merci "
    Tel pourrait être un communiqué imaginaire émanant d'un hypothétique groupement d'artistes compoé au hasard de Bjork, Arcade Fire, The Rakes, Cold War Kids, Arctic Monkeys etc après l'écoute d" In rainbows "le nouvel opus de Radiohead

    Difficile en effet pour ces soi-disant candidats aux plus hautes du marches du podium après avoir tendu une oreille à ces dix titres numeriques de faire autrement que la jouer modeste et de reconnaître qu'il leur reste encore du chemin à parcourir avant de cotoyer les cîmes régulièrement atteintes par Radiohead depuis des années

    Petit retour en arrière sur la carrière du quintet anglais :
    1993 : premier album "Pablo honey" et premier triomphe avc "Creep" succès international acclamé partout
    1995 : second disque "The bends" produit par John Leckie et premier acte fondateur d'un groupe à la démarche musicale singulière
    1997 : "Ok computer "troisième opus enregistré pour la première fois par le producteur Nigel Godrich et plébiscité par le public et la critique
    2000 et 2001 : sorties de Kid A disque à sonorité majoritairement electro puis (dans la foulée) d'Amnesiac, les deux albums soi-disant les plus expérimentaux
    2003 : Retour aux guiatres et à lénergie brute avec "Hail to the chief" sixième album toujours produit par Godrich

    Depuis, rien ou presque
    L'an dernier, sortie de "The eraser" premier album solo de Thom Yorke toujours accompagné par le fidèle Godrich aux manettes
    Quelques mois auparavant le guitariste Johnny Greenwood s'était brillamment essayé à la musique contemporaine en composant le morceau "Smear" et en travaillant sur la bande-originale du film "Body song" avant d'être désigné compositeur officiel de BBC 3 (radio spécialisée dans la musique classique)
    Mais pas grand chose en ce qui concerne la sortie d'un éventuel nouvel album du groupe
    Jusqu'à ce début d'année 2207 les rumeurs enflent de plus en plus au sujet de la sortie d'un septième album prévu sans doute pour la fin d'année
    Et puis, 1er octobre dernier le coup de tonnerre inattendu: par le biais d'un message très court posté sur son blog, le groupe annonce par la plume de son guitariste que le nouvel album est prêt, qu'il s'intitule"In rainbows" et qu'il sera pour le moment uniquement accessible en téléchargement à partir du 10 octobre et ce au prix souhaité par les intéressés
    Révolution culturelle? Coup de pub?
    Enième épisode d'un groupe au parcours et à la démarche unique?
    La polémique et les avis vont bon train

    Toujours est-il qu'aujourd'hui mardi 16 octobre, sept jours après sa sortie mondiale, "In rainbows" s'est déjà écoulé à plus de 1 millions d'exemplaires dans le monde et, au prix moyen fixé par ses acquéreurs de quatre livres (soit environ 6 euros), le groupe aurait déjà empoché la jolie somme de plus de sept millions d'euros
    (à titre de comparaison, en passant par le réseau de distribution classique, les auteurs du disque n'aurait empoché que le quart de cette somme)
    Alors motivations artistiques, culturelle ou bien tout simplement bassement économiques au sujet de cette initiative de Radiohead de ne pas passer par une maison de disques pour distribuer leur nouvel album
    Rien n'est moins sûr

    Ce qui est en revanche certain c'est qu'en téléchargeant ces dix titres qui composent "In rainbows" le fan y trouvera son compte et en aura pour son argent
    Et ce n'est rien que de le dire !
    Là ou "Hail to the chiefs" m'avait déçu et "The eraser" laissé un goût d'inachevé, "In rainbows " me comble et me ravit
    j'y vois un comme un second volet à "Ok computer", un Ok computer bis avec les sonorités héritées des albums de la période Kid A/ Amnesiac

    De bout en bout "In rainbows" est parfait
    Un disque modèle
    Comme une sorte d'horizon pop post moderne indépassable pour les autres

    Rien à redire
    Ou plutôt si...
    Que ce groupe anglais est bien Le groupe de ces deux dernières décennies, celui que l'histoire de la musique actuelle retiendra au même titre qu'avant lui Les beatles, les Beach Boys, les Who, Led Zeppelin , Pink Floyd, Joy division etc
    Qu'avec leur démarche artistique singulière et leur chanteur aux allures d'anti héros , Radiohead a dors et déjà parqué l'histoire de la musique pop/rock et a su imposer un style et une identité musicale immédiatement reconnaissable

    Ce "In rainbows" (littéralement "En arc en ciels") n'échappe pas à ce constat
    Magistral, lumineux et maitrisé de bout en bout il pourrait être une conclusion sublime à l'oeuvre de ce groupe pas comme les autres tellement on y retrouve tous les aspects de toutes les voies empruntées et explorées par le combo et ses membres depuis la sortie de Pablo Honey en 1993

    Depuis la transe de "15 step" (évoquant le "The national anthem" de Kid A) jusqu'à la ballade éthérée "Nude" que rêverait de composer Matthew Bellamy de Muse en passant par l'éléctricité de "Bodysnatchers (qui évoque clairement "I might be wrong" d'Amnesiac ou "My iron lung" de The bends) et par le piano dépouillé de "Videotape" qui n'est pas sans rappeler la fin de "Cymbal rush" sur "The eraser", le meilleur de ce qu'a pu faire Radiohead et leurs membres est là, résumé en dix chansons qui sont autant de perles et de (déjà) classiques dans une collection qui en contient déjà un bon paquet
    Des chansons faussement simples, accrocheuses avec des mélodies qu'on retient très rapidement
    Des structures et des arrangements en revanche de haute volée (Godrich est le Phil Spector du vingt et unième siècle)
    Bref de la pop oui
    Mais une pop ultra moderne, cérébrale qui syncrétise tous les courants musicaux de ces quarante dernières années
    Du grand art en quelques sorte

    La seconde partie du disque en particulier est de toute beauté avec l'enchainement "Reckoner", "House of cards", "Jigsaw falling into place" et surtout le planant et extraordinaire "Videotape", certainement le futur tube du groupe, en tous cas pour moi la perle d' "In rainbows" et qui, à mon avis n'a pas fini de faire chialer dans les chaumières 

    Un seul mot s'impose alors : Merci (pour tout)


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