• Force est de constater (plus de quarante années après) qu’il avait bien raison l'ami John, lorsqu'à la question d’un journaliste français qui lui demandait ce qu’il pensait du rock d'ici, le créateur d'Imagine avait répondu la phrase devenue célèbre  : « le rock français, c’est comme le vin anglais ». Sous-entendu c'est notre chasse gardée

    A quelques exceptions près (Manu Chao en tête) aucune formation hexagonale n’aura jamais l’impact qu'ont eu les Beatles, les Stons, Clash, les Who  etc.

    Mais où voulais-je en venir déjà ?

    Car je voulais vous faire part aujourd'hui d’une découverte récente : Ladylike Lily.

    Tout le monde ici a déjà entendu Björk, Feist, Emilia Torrini, Laura Veirs voir Cocorosie, des chanteuses et artistes de sexe féminin qui ont renouvelé le genre de la figure de la chanteuse folk. Fini la protest-song à la Joan Baez et bonjour la poésie, le rêve.

    Notre Lady s’inscrit dans cette lignée, celle des artistes qui privilégie l'émotion et qui, sans avoir l'air d'y toucher, vous plonge dans un univers très personnel.

    Ladylike Lily (de son vrai nom Oriane Marsini) n'a que dix-neuf ans. Sur ce premier album, elle dévoile un folk intimiste et attachant, home made.

    On pense (beaucoup) à Cocoon, à Emilie Simon mais surtout à ses consoeurs que sont Emilia Torrini, Feist ou encore les soeurs de Cocorosie.

    Seule ou accompagnée sur scène par les musiciens de Montgomery, cette bretonne (originaire de Quimper) démontre en tout cas une forte personnalité.

    Les débuts sont donc très prometteurs pour cette très jeune artiste qui pourrait en remontrer à toutes les pseudo stars venues de la télé-réalité.

    Cette lady est une véritable fée.

    A suivre de près.

     

     

     


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    Si Bob Dylan avait joué dans un groupe, nul doute que cela aurait été dans the Walkmen.

    Après un Lisbon paru l'an dernier, les américains semblent être revenus au rock fièvreux et brut de décoffrage qui était celui de leurs débuts.

    Ils étaient hier invités (pour la partie musicale) dans le show de Jimmy Fallon (CBS).

    Ils ont joué deux extraits du nouvel album.

    Enjoy!

     

     

     


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  • L'histoire est assez drôle pour que je la relaté sur ce blog.

    Le groupe de hard rock Guns ans Roses (ou du moins ce qu'il en reste) donnait hier soir un concert au Palais Omnisport de Paris Bercy.

    Un concert sold out mais sans le guitariste historique Slash resté sagement à la maison.

    Rien de très exceptionnel jusqu'ici, sauf qu'en pénétrant dans sa loge au retour du show, le chanteur a eu la désagréable surprise de constater que tous ses bijoux avaient disparus.

    Trois colliers en or et diamants (d'une valeur totale d'environ 200 000 euros) dérobés au nez et à la barbe de son propriétaire.

    Le chanteur serait alors entré dans une colère folle qui aurait nécessité jusqu'à l'intervention de la police pour calmer la rage de la star.

    Aahah.

    Bien fait.

     

     

     


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  • Prenez un guitariste au jeu (tout en arpèges) subtil et délicat, ajoutez-y une chanteuse au physique et à la voix impressionnante (Victoria Legrand, nièce du célèbre compositeur), mélangez le tout avec un son très nineties (Blonde Redhead, My Bloody Valentine) et une capacité au-dessu de la moeynne pour écrire de chouettes mélodies et vous obtenez Beach House, formation américaine en vogue en ce moment.

    Le combo de Baltimore effectue cette année son retour avec un quatrième album intitulé Bloom.

    C'est Teen dream, leur album précédent paru en 2010 qui avait révélé cette formation au grand public

    Depuis, le groupe a pris de l'assurance et sait où il va, comme l'on peut s'en rendre comtpe à l'écoute de ce Bloom .

    Cette galette ne révolutionne rien. Le groupe américano-français continue d'y creuser le sillon dream pop qui est le sien depuis ses débuts.

    « Myth », qui ouvre l’album annonce la couleur. Sa progression tout en arpèges n'est pas sans rappeller « Zebra », morceau de bravoure sur Teen dream.

    C’est beau, propre.. Ou plutôt, c’est froid, lisse. Aucune note qui ne dépasse. Beach House joue plus blanc.

    Un peu à la manière des jeunes anglais The XX, la pop mélancolique et lascive de Beach House s’écoule dans nos tympans sans qu’on ne soit bousculé outre-mesure.

    C'est doux, très atmosphérique, planant.

    D'aucuns trouveront cette musique monotone ou fade alors que d’autres loueront (à raison sans doute) son aspect à contre-courant des modes.

    Il me semble surtout que BH (au même titre qu’Interpol par exemple) a opté pour la voie la plus confortable, celle qui consiste à donner à l’auditeur ce qu’il a envie d’écouter.

    Beach House est ce que l'on appelle un groupe à formules et c'est sans doute là son plus grand défaut.

    A quand alors un disque sans arpèges, écho ni nappes de clavier ?

    Le prochain qui sait ?

    Là c'est MBPR qui rêve...

     

     


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    C'était un peu la semaine YT la semaine dernière sur MBPR.

    En me promenant sur le net, je suis depuis tombé sur deux petits trésors : une vidéo de la première black session enregistrée chez Lenoir (France Inter) en 2001 et plus récemment, celle d'une performance du breton à la dernière Route du Rock (colelction hiver) venu afin de revisiter son répertoire façon krautrock (Can, Neu).

    Deux shows plutôt réservés aux connaisseurs donc mais bon.

    La première vidéo est à voir ici

    http://www.youtube.com/watch?v=DVsnq24Z1iI

    Enjoy!

     

     


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