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    Au moment où son collègue de Blur sort son ambitieux disque d'opéra folk, le guitariste effectue lui un discret come-back avec un album (le sixième) intitulé A+E.

    Onze titres renvoyant au Blur des derniers albums, ceux influencés par la scène indé américaine (Pavement, Sonic Youth), comme un retour aux sources du rock brut et sale.

    On y retrouve toute la classedu jeu de guitare de Coxon mais aussi son côté ludique.

    le Père Graham est un as de la six-cordes (un genre de Thurston Moore anglais). Mais il est aussi un songwriter talentueux.

    Des titres tels que "What i'll take" ou "Oh oh yea yea" ne sont pas à la portée du premier venu.

    Problème : il est (et demeurera sans doute) un chanteur moyen et , qui plus est, ne possède ni l'aura ni le charisme de son pote.

    Alors la pop religieuse et mystique d'un côté, le rock low-fi de l'autre.

    Allez hop, les deux!

    MBPR

     

     

     


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  • En musique il y a les bons, les moyens et les très bons.

    Je ne vous fait pas l’affront de vous présenter Damon Albarn, petit blondinet londonien, devenu à la longue de disques et projets plus inventifs les uns que les autres, l’un des plus beaux joyaux de la pop britannique.

    Dernière idée en date, rendre hommage à un homme méconnu du seizième siècle : le Dr Dee,  astronome et scientifique connu pour avoir formé les découvreurs de l’empire britannique et conseillé la Reine Elizabeth 1er du temps de son règne.

    Paru il y a quelques semaines, cet opus intitulé Dr Dee est sonc le fruit de cette entreprise ambitieuse.

    A l'image de Rome (Danger Mouse) l'année dernière, cette galette est l'ovni de 2012.

    Quelque part entre Midlake, Dead Can Dance, la musique symphonique (les orgues d'église sont de rigueur) et Gorillaz, ce disque est un voyage et une invitation à remonter le temps, le tout baigné dans une atmosphère quasi-religieuse voir mystique et médiévale.

    Que les fans de Blur ou Gorillaz ne s'attendent pas là à un album pop. Ce disque composé de dix-huit titres s’apparente davantage à un opéra ou à une bande-son (il n y 'a d'ailleurs pas de single à proprement parler mis à part le très beau "The marvelous dream").

    Ce Damon albarn n'est donc jamais là où on l'attend. Et c'est très bien ainsi car ce disque apporte un vent de fraicheur à la musique qui, en ces temps de formatage pop, en avait bien besoin.

    Sans être le chef d'oeuvre de l'année, cette galette démontre tout le talent du chanteur de Blur qui n'a sans doute pas fini de nous surprendre.

     

     

     

    PS : petit bémol, la pochette, pas en rapport avec le contenu.

     

     

     


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    Moving in the right direction... oui...

    Ou pas.

     


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