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                    Muse - Dead Inside - Le live du 08/06

     

     

                   

                       Muse - Psycho - Le live du 08/06

     

     

      Atmosphère survoltée lundi sur le plateau du GJ pour accueillir le groupe de Devon qui, après quelques palabres (où il fut notamment   question de...  tennis) a interprété comme il se doit deux titres live sur le plateau chauffé à blanc pour l'occasion.

      Enjoy!

     

     

     

     

     


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    C'est ma mère qui me disait toujours « si tu n’aimes pas, iinutile d’en dégouter les autres »

    Excepté lorsque, comme via ce blog, je dispose d’une liberté quasi-totale d’expression.

    Alors, que les musofans quittent cette page sur le champ (s’ils ne veulent sentir monter en eux le vent de la colère) car ça va saigner.

    Dimanche, le ciel était bleu azur, la température idéale (et le barca venait de remporter sa cinquième Ligue des champions). Bref votre serviteur était de bon poil (d'où mon papier positif sur Drones).

    Aujourd’hui, le temps est maussade, c’est le début de la coupe du monde de foot féminin et les pollens me rendent la vie impossible.

    Trève de plaisanterie.

    Muse est un groupe qui a pris une telle dimension (commerciale notamment ) ces dernières années qu’il est temps de s’attaquer à cette supercherie.

    Première chose : je ne voue pas de détestation particulière à l’égard de cette formation. Au contraire, j’ai placé de grands espoirs dans ce combo. Davantage son évolution et le virage pris récemment me désolent et motivent ce papier de dépit.

    Parti d’un genre à mi-chemin entre le grunge et la brit pop, cette formation n’a depuis cessé de dégringoler au point de presque s’auto-parodier avec le très amusant Drones, leur dernier opus paru lundi.

    On connaît tous (les fans surtout) l'histoire.

    Elèves du même lycée à Devon (sud-ouest de l'Angleterre), trois adolescents décident de mettre en commun leurs qualités. Le batteur Dominic Howard et le guitariste Matthew Bellamy proposent à leur pote Christopher (initialement batteur) d’intégrer le trio en apprenant la basse. Ensemble, ils forment Gothic Plague, transformé en Fixed Penalty puis Rocket Baby Dolls. En 1997, le trio abandonne les études, change de nom et devient Muse. Le groupe participe à un tremplin du type Battle for bands qu'il remporte à sa grande surprise (notamment en détruisant son matériel). Fort de cette victoire (et d’une réputation de groupe à suivre de très près) le trio publie en Septembre 1999 son premier album intitulé Showbiz. Un disque qui leur vaut d’emblée d’être comparé à Radiohead ou à Nirvana.

    Une comparaison pas trop exagérée tant ce disque possède des qualités hors du commun : songwriting unique, son et démarche singulière... sans parler des nombreux tubes, font de ce premier album un classique instantané.

    A peine deux ans plus tard, sort le second volet intitulé Origin of Simmerty. Un opus moins abouti, moins digeste.

    en 2003; Muse a voulu sans doute s’absoudre de ses premiers pêchés avec son troisième disque, Absolution, un opus à la tonalité mystique avec lequel le groupe refait à nouveau parler la poudre. On aime ou on aime pas (le chant plaintif de Bellamy notamment), mais lorsque les anglais éccrivent des chansons telles que « Time is running out » « Sing for Absolution » ou encore « Hysteria » peu de groupes dans le monde sont capables de rivaliser.

    Muse a alors tout pour devenir le plus grand groupe pop/rock de cette Terre (devant Coldplay et U2) Ne lui reste qu’à conquérir l’Amérique, terre sur laquelle Bellamy and co ne possèdent pas encore la notoriété acquise en Europe.

    Ce sera chose faite avec le quatrième album : Black Holes and Revelations.

    Un disque moins réussi que les précédents et avec lequel le groupe commence à se répéter, multipliant les fautes de gouts notamment avec un single « Supermassive Black Hole » n’annonçant rien de bon concernant l’évolution future du groupe.

    On n’avait encore rien entendu.

    C’est après que les choses se sont vraiment gâtées.

    Sur The Resistance (au concept assez fumeux), Muse confirme le virage commercial pop pris avec Black Holes and Revelations. 

    L’inspiration ne se fait plus présente qu’à de rares moments.

    Empreints grossiers (Queen, Depeche Mode) le combo de Devon a à l’évidence, égaré son âme.

    Surtout, le groupe, semblant ne plus savoir quoi faire pour se rendre intéressant, devient le champion du n’importe-quoi. La mégalomanie jusque là patente de Matthew Bellamy se fait jour, nous valant quelques morceaux de bravoure (les trois Exogénésis de la fin de l’album).

    Pour le trio anglais, se renouveler devient le défi le plus grand à relever.

    Compositeur de l’hymne officiel des JO de Londres de 2012, Bellamy est désormais une rock star qui n’a plus rien à prouver. Le groupe a accompagné U2 sur sa dernière tournée et beaucoup le comparent désormais à Queen.

    En 2012 parait The Second Law, le sixième album de Muse.

    Le trio pille les tendances musicales (dubstep) du moment. « Follow me » nous réclame Bellamy. Sur le chemin de toujours davantage de démesure  et de grandiloquence?

    Sur scène le groupe joue désormais sur d’immenses tours illuminées et un show de Muse ressemble davantage à un spectacle pyro-technique qu’à un concert.

    Le public, lui, n’en a cure. Les albums du groupe se vendent par camions (plus de 70 millions d’exemplaires écoulés à ce jour) et la notoriété de Muse est désormais mondiale.

    De nouveau Radiohead (ou nouveau Nirvana), Muse est devenu un petit Queen. Certes toujours virtuose, Bellamy a perdu l’humilité qui était la sienne au début du groupe (Matthew rêve désormais de jouer dans l’espace (LOL).

    De groupe indépendant au dessus du lot Muse est devenu une énorme cash machine en même temps qu’un Frankenstein musical.

    Drones, leur nouvel album, qui se veut pourtant un retour aux sources, confirme cette évolution. Boursouflée, la grenouille Muse est devenue (bien) trop grosse.

    Le succès commercial ne se démentant pas, les fans de Showbiz et Absolution n’auront plus qu’à réécouter avec un brin de nostalgie les premiers opus du groupe. 

    Muse est devenu un genre de parodie. Ou sa propre caricature. 

     

     

     

     


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  • MUSE (et ma migraine)  Dimanche 7 juin 2015.

     Ciel bleu azur, une température estivale, une victoire du Barça la  veille. .. et si je m’écoutais le dernier album de Muse ?

     (Ceux qui me suivent le savent déjà) MBPR n’est pas très friand de  ce groupe mais il ne demande qu’à être convaincu.

     Quelques clics bien ciblés plus tard, je rapatrie (n'en déplaise à ma  copine Hadopi) le contenu de cet opus sur le disque dur de mon  ordinateur.

     12 titres donc pour un album d’une durée moyenne, qui m’évitera  peut être les traditionnels maux de tête   que votre serviteur peut  attraper à l’écoute des disques de la bande à Matthew Bellamy. 

     « Dead Inside » ouvre l’album. Un morceau énergique, assez typique de ce que fait Muse depuis plusieurs années et qui rappelle «  Undisclosed Desire » sur The Resistance.

    Du pop/rock parfaitement  calibré pour les ondes (rappelez-vous les signes "Uno", "Starlight" "Uprising").

    Un court extrait d’un discours (qu’on croirait tiré du Full Metal Jacket de S.Kubrick) pour lancer le 'déjà) tube « Psycho ». Rythmique martiale, un gros riff (les connaisseurs affirment même que Bellamy le joue depuis longtemps) une basse saturée et les habituelles vocalises aigues de Matthew. Emballé c’est pesé.

    Quelques notes de piano lancent « Mercy » sorte de « Starlight» en plus speed. Du réchauffé.

    Avec « Reapers » Muse ose tout. Solos à la guitar-hero (Stevie Vaï), effets  sur la voix, synthés eighties et riffs heavy, Du Duran Duran (ou du George Michael) à la sauce metal/fusion. Audacieux.

    « The Handler» enfonce le clou de ce rock grandiloquent. Remisées au placard les expérimentations electro des disques précédents, Muse se remet à faire du rock et joue ici à tout berzingue.

    Un intermède parlé (« JFK ») et c’est reparti de plus belle.

    « Defektor» ,futur tube, évoque la manipulation des consciences. Alors Muse comme nouvelle conscience des humains? Why not. Il faut dire que ce septième disque aborde les thèmes du complot et de la manipulation des esprits.

    Atmosphère davantage pop sur « Revolt » qui calme quelque peu le jeu. Bellamy chante ici parfois comme Mika (ou,Freddie Mercury) et nous scande un message d’espoir: « You can revolt » (sous-entendu de l’oppression qui nous guette) nous rassure-t-il.

    La descente progressive se poursuit avec « Aftermath » un titre sur lequel on a d’abord l’impression d‘entendre la guitare de Mark Knopfler ou de The Edge avant de croire avoir le nouveau Radiohead dans les tympans. Bluffant.

    « The Globalist » rappelle les grands délires de l’album The Resistance. Dix minutes sur lesquelles Bellamy se prend pour Thom Yorke (ou Freddie Mercury). Assez vain et inutile.

    Le titre éponyme qui referme l’album est un genre de chorale au goût indigeste qui confirme cette soudaine baisse d’inspiration.

    Qu’importe (et la migraine repointait le bout de son nez).

    Davantage homogène que les précédents disques, le groupe originaire de Devon retrouve ici un second souffle salutaire tout en ne perdant rien de son audace et de sa flamboyance.

    Avec ce Drones, sorte de de concept-album, c’est le retour au rock (davantage à celui d’Absolution qu’à celui d'Original of Simmetry) d’un grand groupe britannique, certainement parmi les meilleurs du moment, qui n’a pas fini de faire parler de lui tant sa créativité et son ambition paraissent sans limite.

     

    Sélection de titres : Psycho, The Handler, Defector, Aftermath, Revolt

     

     

     

     


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  •                DOMINIQUE A clashe la variété française             

     

                   

     

    On connaissait le talent du DISCRET nantais pour écrire des textes poétiques mais l'auteur du "Courage des Oiseaux" sait aussi être mordant. 

    La preuve avec cet entretien donné à un journaliste du magazine Platine l'interrogeant sur sa relation à la variété, ce totam musical d'ici. 

    Le chanteur n'a pas mâché ses mots, multipliant les formules vitriolées à l'égard de certains de ses confrères, tout en réaffirmant la haute idée qu'il a de son art. 

    Morceaux choisis : 

    "Pendant longtemps dans le mot « variété » j’entendais le mot « avarié ».A mes débuts je me suis posé comme farouche opposant à ce genre musical. Je détestais l'idée de la variété. J'ai fait de la musique parce que tout ça me dégoutait"

    "Johnny et Goldman sont des statues du Commandeur de la musique populaire en France. C'est triste qu'ils soient toujours là, à la même place depuis tant d'années, alors qu'il y a tant de talents en France"."Goldman dans sa musique, n'a fait que reprendre les pires codes de la variété américaine la plus sirupeuse".

    "Ce que Goldman a fait pour Céline Dion, c'est juste infâme musicalement. Ce n'est pas gracieux, pas élégant, c'est vulgaire même... Et lourd." 

    "C'est difficile de ne pas avoir d'affection pour Johnny. Mais, il faut que les Français réalisent que hormis le village d'Astérix, il est la risée du monde entier. Aux Etats-Unis, il représente la ringardise personnifiée. (…) C'est aussi le règne de l'interprète. Il n'écrit pas une chanson". "

    Remonté, le sieur Ané s'en est pris ensuite à une autre icône nationale : Michel Sardou.

    "Sardou a des chansons qui sont vraiment insupportables comme "Le temps des colonies". Je trouve que l'idéologie véhiculée est d'une laideur sans nom... Sa musique aussi. (…) Sardou, pour moi, c'est toute la France qui me donne la nausée. C'est la France des soirées pinards saucissons. La seule chanson de Sardou que je sauverais, c'est "Les lacs du Connemara". J'aurais adoré que ce soit William Sheller qui chante sur cette mélodie-là"

    L'intégralité de cet entretien ici 

    http://www.mandor.fr/archive/2015/05/29/dominique-a-interview-pour-platine-ce-que-je-pense-de-la-var-5630336.html 

     

     

     

     


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  • Quelques jours avant la parution de son nouvel album, le trio anglais est venu présenter ses nouvelles chansons sur le plateau du fameux Later with Jools Holland (BBC). Et ça déménage.

     

     

     

     

      

      

     Deux titres parmi les meilleurs des douze que contiendront Drones (sortie le 8 juin).

     

     

     


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