• Gros plan : BEIRUT

     

     

    Il ne fait pas chaud aujourd'hui ma bonne Dame !

    Ah ça ! M'en parlez pas !!!

    Voilà le genre de dialogues auxquels nous avons droit en cette rentrée 2011.

    Heureusement (faute de grives..), il nous reste la musique pour réchauffer nos âmes, sevrées de ces rayons de soleil dont nous sommes tant friands.

    En cette semaine de rentrée musicale, je vous propose de jeter une oreille en direction du nouvel opus du jeune américain Zach Condon.

    je ne vous fais pas l'affront de vous présenter Beirut, cette fanfare improbabble sortie de nulle part il y a une poignée d'années.

    Depuis son éclatant Gulag Orkestar paru en 2007,, le bonhomme a fait son chemin, et publié un second album (le très beau The flying Club Cup) puis un troisième (qui est en fait la somme de deux Ep, l'un électro rassemblant ses premiers travaux et le second, ovniesque rapportant le produit de sa collbaoration avec des orchestres de marche funèbre mexixcaine).

    Depuis, rien ou presque (quelques mauvaises nouvelles de ci de là).

    L'annonce de son retour dans les bacs constitue une de ces nouvelles qui vous redonne envie de vous lever le matin, de vous remettre au boulot et de repartir d'un bon pied.

    Car la musique de ce jeune surdoué (au delà des dythyrambes indie de rigueur) est joueuse, joyeuse, vivante, à l'image de ces orchestres de musique populaire que l'on croise au hasard de soirées improvisées dans des bars d'occasions.

    Zach Condon n'est pas bling bling ça non. Loin s'en faut d'ailleurs.

    Comme il n'a pas encore attrapé la melonnite, il se contente, pour le moment, de composer des chansons (faussement) simples et de créer un univers puisant ses racines dans le folklore traditionnel balkanique tout autant que dans la musique pop..

    The Riptide, son nouvel album paru lundi dernier, n'échappe pas à cette façon( tout en humilité) de travaiiller.

    Le garçon y semble serein, sûr de son art et, tout en donnant l'impression d'en avoir encore sous la pédale, dévoile une collection de chansons brillantes qui maintiennent une belle qualité d'ensemble et marque une constance qui mérite d'être saluées.

    Même si cet album n'est pas le disque de l'année (et à vrai dire me laisse un peu sur ma faim) Beirut est utile à la pop.

    Ne comptez donc pas sur moi pour dire du mal de cette formation tellement dépaysante.

    Et vive la trompette !!

     

     

    Titres particulièrement approuvés : East Harlem, Goshen, Payne's Bay, The Riptide

     

     

     

     

     


  • Commentaires

    1
    Kitel
    Jeudi 1er Septembre 2011 à 14:29
    J'aime
    J'ai écouté les 2 premiers titres pour le moment et j'aime beaucoup. J'avais déjà aimé les précedents titre que tu m'avais fait écouté. Le style est très intéressant avec cette musique enjouée et la voix du chanteur qui est presque mélancolique voir désabusée ;) Je vais écouté le reste...
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