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    Après le nouvel album du trio dream pop The Blind Suns, scène angevine encore avec un nouveau venu originaire également de la cité du Maine et Loire répondant au doux nom de Big Wool (littéralement grosse laine).

    Un patronyme plutôt tès bien choisi tant la pop teinté de shoegaze et de post-rock (Slowdive n'est jamais très loin) de ce quintet dégage (à l'image de la pochette sur laquelle figure une longue écharpe d'hiver)  une immédiate sensation de bien-être et de subtil réconfort. 

    Leur premier opus éponyme paru en juin 2017 est de ces disques que l'on adopte dès la première écoute.

    Huit titres dont plusieurs d'une durée assez longue sont de petits bijoux s'écoutant d'une seule traite.

    Pour les connaisseurs de la scène rock angevine, Big Wool n'est pas composé d'inconnus, les membres de ce quintet ayant à leur actif plusieurs participations dans des projets artistiques d'envergure de ce côté-ci de la Loire. 

    Un passé de musicien confirmé qui est sans doute un des principaux atouts expliquant la maitrise dont fait preuve BW sur son album.

    L'excellent label clermontois Kütu Records (The Delano Orchestra, Kim Novak) ne s'y est pas trompé en signant rapidement cette formation et en publiant en juin dernier leur premier disque.

    Une référence et dors et déjà une petite consécration pour ce groupe prometteur et surdoué dont les mélodies ouatées et le songwriting délicat n'a pas fini d'accompagner vos rêves les plus purs.

    A écouter sans modération aucune.

    MBPR

      

                   BIG WOOL : l'hiver post-rock

     

     

                           

                        

     

     

     

     

     


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  •                   L'Ané 2018

     

    Il n'est toujours pas l'égal des grosses pointures de la variété hexagonale, cependant doit-on encore présenter l'auteur du "Twenty Two bar" ou du "Courage des Oiseaux"? Celui qui en 2013, remporta contre toute attente la Victoire de l'artiste masculin de l'année.

    En 2018, l'homme dont j'évoque ici les faits d'armes n'est plus cet inconnu se faisnat connaitre à la fin des années quatre-vingt-dix via une démo quatre pistes envoyée à la rédaction de France Inter (qui donnera naissance à un premier album La fossette devenu culte).

    Il est désormais bien ancré dans le paysage de la chanson française ou plutôt de cette nouvelle chanson française qui s'est installée avec Miossec, Yann Tiersen, Thomas Fersen et autres Jeanne Cherhal. Un vent de fraicheur comme la scène pop française n'en avait plus connu depuis des décennies.

    Pas à pas, Disque après disque, l'homme a fait son trou pour parvenir à s'imposer naturellement, sans coup de force.

    Il bénéficie à présent d'une crédibilité, d'une reconnaissance et d'une légitimité (notamment auprès de la presse spécialisée) tant et si bien que chacune de ses sorties d'album est désormais l'assurance d'une nouvelle bordée de compliments et d'éloges.

    Cette année, le nantais voit double. Un premier album intitulé Toute latitude est paru en mars dernier, premier volet d'un dyptique dont le second tome verra le jour à l'automne prochain. Un second volet intitulé La Fragilité.

    Deux disque comme les deux facettes d'une même pièce. 

    Artiste complet, Dominique A (né Ané) a habitué son public a des disques souvent contrastés, entre élans mélodiques et tensions retenues. 

    Cette fois, le chanteur ira au bout de cette bipolarité artistique en publiant deux disques très différents l'un de l'autre.

    Un projet très ambitieux à la hauteur de la place qu'occupe le chanteur sur la scène française et l'assurance dont le bonhomme fait maintenant preuve..

    Ceux qui ont vu l'artiste sur scène au cours de ces dernières semaines peuvent témoigner de la force de ses concerts et de la beauté du spectacle à l'occasion de cette première tournée.

    Sombre et intense, Dominique A y évolue tel un poisson dans son élément, parfaitement épaulé par un groupe de très bons musiciens. Alternant les titres de ses différents albums, le nantais se lâche, totalement décomplexé et libéré.

    Moins autoritaire, il s'est adoucit, laissant passer une sensibilité à fleur de peu et une âme fragile derrière cette carcasse imposante et sa silhouette bétonnée.

    Désormais à l'aise sur scène comme dans la vie, Dominique A apparait cette année débarrassé de ses vieux complexes et de son éternelle timidité, si ce n'est de sa raideur. 

    Tout n'est plus comme avant. 

    Tant mieux. 

     

                       

     

     

     

     

     


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  •                              Prenez la vague déferlante BLIND SUNS

     

    Souvenez-vous, on les avait quittés il y a deux ans, quasiment au milieu du guet.

    Les Blind Suns multipliaient les apparitions scéniques notamment hors Hexagone (lors de festivals Outre-Atlantique) se bâtissant une solide réputation de ce côté-ci de l’océan tandis que leur cote chez nous montait inexorablement.

    Révélés en 2014 par un premier album remarqué, le groupe angevin venait alors de publier un EP 5 titres qui venait confirmer tout le potentiel et les ambitions du trio originaire du Maine et Loire.

    Deux ans après cette période charnière, le groupe emmené par la chanteuse Dorota Kuszewska et le guitariste Romain Lejeune revient cette fois-ci avec un véritable album intitulé  Offshore, du nom du vent qui creuse les plus belles vagues.

    Produit par Charles Rowell (Crocodiles), ce second opus a tout du disque charnière qui devrait propulser les angevins sur les rails de la renommée.

    Délaissant ses vieilles obsessions (psychédélisme et musique) le groupe angevin prend sur cette galette un virage pop spectaculaire. Bénéficiant désormais d'un son davantage épuré, l'écriture des angevins a gagné en efficacité. 

    Après un «Alligators» clin d’œil à leurs collègues américains, « Boundaries » dévoile le nouveau son Blind Suns. une pop à guitares plus épurée qu’à l’accoutumée  et redoutable d'efficacité.

    « Ride » premier extrait dévoilé, renoue avec le style de l’Ep de 2016. Une pop ludique portée par des riffs à la Dick Cale et des harmonies vocales qui donnent envie d’enfourcher sa bécane et de partir loin.  

    « Brand New Start » confirme le désir du groupe de quitter les rives de la musique saturée. Un morceau épique qui n’est pas sans rappeler les productions des Killers ou d’Editors.  

    « Texas Sky » est une parenthèse catchy en forme de carte postale en provenance d’Austin, leur désormais seconde patrie. . 

    "Hush" plonge l'auditeur dans une atmosphère new wave et romantique. Un morceau à écouter de toute urgence pour les amateurs de pop eighties ou de groupe plus récents tels que The Bravery ou Killers. Un petit bijou.

    Avec le titre éponyme , nos angevins nous gratifient d’un exercice de style façon Mazzy Star (une des grande sinfluences des BS). De la dream pop  de très belle facture superbement relevés par la voix gracieuse de la chanteuse Dorota.

    Offshore se referme avec « Astral Fight », morceau acoustique joué live confirmant les influences américaines de ces angevins inspirés.

    Désormais reconnu à l'international, The Blind Suns prouvent avec ce disque ambitieux qu’il est capable d’allier prise de risque, personnalité et talent. Un cocktail de qualités indispensable pour réussir dans l'univers concurrentiel de la musique.

    Avec ce nouvel opus, A l'image de la pochette sur laquelle l'on peut distinguer la silhouette de la chanteuse, planche de surf à la main, prête à prendre le large, Les Blind Suns paraissent avoir pris la meilleure vague, celle guidant vers les sommets et les plus grands espoirs de succès. A  une condition près : que les requins (dont on distingue sur la jaquette au loin les menaçants ailerons) ne les croquent pas. 

     

                             Prenez la vague déferlante THE BLIND SUNS

     

     

     

     

     


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