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    Faut-il encore présenter  Ben Harper?

    Plus de 25 ans après ses débuts en 1992, l'homme à la guitare Weissenborn calée sur les genoux est toujours là. 

    Mieux, il est de retour dans les bacs cet été avec un nouvel album intitulé Call it what it is composé avec le groupe de ses débuts : The Innocent Criminals.

    Ce quatorzième album est donc un disque de retrouvailles, avec son public et ses compères.

    Ben  Harper sans ses Innocent Criminals, c’est comme Nick Cave sans ses Bad Seeds,  Bob Marley sans ses Wailers, Siouxie sans ses Banshees, bref c'est une hérésie. 

    Ce quatorzième disque voit également le chanteur retrouver ce qui le caractérise depuis ses débuts : une verve et un propos engagé de défense des opprimés.

    Rien n’a changé depuis les débuts de Ben au pays de l'Oncle Sam.. Le racisme (anti-noir) et les bavures collatérales figurent toujours au menu des faits et des sujets les plus souvent commentés. 

    Sur "Call it What it Is" la chanson éponyme, le chanteur rend hommage à la mémoire de Trevor Martin, Ezell Ford, et surtout de Michael Brown, adolescent de 17 ans abattu à Ferguson en 2012., un crime qui donnera lieu à de graves émeutes . Harper demande à ce que l’on qualifie ses faits par leur véritable nom, c'est à dire des meurtres. 

    Réduire ce disque à cette seule chanson aussi forte et engagée soit-elle ne serait pas rendre grâce à sa qualité d'ensemble ni à l'incomparable talent ide son auteur. 

    Fameux pour son éclectisme, Harper démontre à nouveau sur ce disque l'étendue de sa palette.

    Du son rock, des ballades folk, des morceaux bluesy ou reggae, le californien poursuit sur ce disque son travail d’héritier et d’explorateur du patrimoine musical de son pays. 

    « When sex was dirty » introduit cet univers vintage.

    « Deeper And Deeper » est une ballade acoustique comme BH en a le secret.

    "How Dark Is gone" démontre encore si besoin était que, les années passent, l'écriture et le sens du groove de BH demeurent intact.

    « Finding Our Way » nous rappelle qu’en digne héritier du maitre Marley, Ben Harper est à l’heure actuelle un des tous meilleurs représentants du reggae jamaïcain. Un « With my Own tow hands » version 2016. .

    Mais c’est lorsqu’il retrouve sa veine blues/folk que le californien est le plus sincère et le plus authentique. 

    Comme sur « All that has grown » sur lequel son slide guitare fait toujours merveille. 

    Call It what It is se referme « Goodbye to you » une ballade folk pleine de charme (bien qu'un poil convenue). 

    ben harper démontre avec cet album qu’il demeure toujours en 2016 une de ces  valeurs sures de la planète pop/rock, capables de composer de très bonnes chansons.

    Que demander de plus ?

     

                                          BEN HARPER a toujours le blues

     

                          

     


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