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    Du Grand Journal à Taratata en passant par le Mouv ou les Inrocks, ils y ont tous allé de leur petit commentaire concernant celle qu'on qualifie de nouveau phénomène : je veux parler de Lana del Rey, cette jeune chanteuse américaine (25 ans) qui fait le buzz depuis ce début d'année.

    Pour cette nouvelle venue, tout est parti d'un titre un seul  : le (désormais) fameux "Video games", lancé sur la Toile à l'automne 2011  et rapidement acclamé par les réseaux sociaux, au point que Pitchfork l'intègrera dans sa rubrique "best new music".

    Dès lors tout s'accélère. Les médias s'arrachent ce nouveau phnénomène et les passages télé (dont certains mémorables) se succèdent pour cette jeune chanteuse qui n'était sans doute pas préparéé à un tel tsunami médiatique.

    Lorsque le 30 janvier parait Born to die, son premier opus produit par David Kahne c'est le branle-bas de combat.

    On va voir ce que l'on va voir !

    c'est à dire... pas grand chose.

    Douze titres d'une musique lêchée certes, portée par une voix imposante (que la pub qualifie de "sublime" et d'"envoûtante") mais qui se révèle au final guère passionnante.

    Après plusieurs écoutes, cette galette brille même surtout par sa fadeur.

    Il y a bien la production qui fait illusion ou les singles radio-freindly "Video Games", "Born to die ou encore "Blue Jeans" qui possèdent ce petit goût de reviens-y mais de là à en faire tout ce buzz...

    Mais on est loin de la flamboyance d'une Anna Calvi, des débuts d'une Björk ni même de ceux d'une Natasha Khan (Bat For Lashes).

    Là où le bât blesse c'est particulièrement dans l'emballage de cette artiste, beaucoup trop clinquant à mon goût : à ce niveau de calcul (Lana Del Rey a les lèvres et les seins refait) le cas LDR ne fait pas débat : il s'agit purement d'un produit fabriqué de toutes pièces par les marchands du Temple du disque comme ils en sont régulièrement coutumiers.

    Une pompe à fric en somme.

    Vessie ou lanterne), à vous de voir.

    MBPR lui, a choisi son camp.

     

     


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  • Le voici le voilà le programme (certes encore incomplet) du meilleur festival de musique indépendante de l'Hexagone.

    Premiers de cordée : les jeunes oisillions anglais de The XX (dont le nouvel album est prévu pour le mois de mai prochain).

    Mais également, les valeur sûres Spiritualized et l'inénarrable Stephen Malkmus (ex tête à penser de Pavement) accompagne de son groupe the Jicks, qui sera sans doute un des artistes les plus scrutés de cette vingt-troisième édition de cette RDR qui s'annonce sous les meilleures auspices.

    Davantage d'infos ici

    http://laroutedurock.com

     

     

     


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    Le monde était si beau, nous l'avons gâché !

     

     

     


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  • Miossec, Yann Tiersen, Dominique A, ses trois-là sont un peu à la scène rock d'ici ce que sont à notre gastronomie la baguette, le saucisson et le camembert :des indispensables.

    Revenu à l'essentiel après des disques quelque peu ratés (par trop ambitieux), notre Morrissey à nous est de retour ce mois-ci avec un neuvième album intitulé Vers les lueurs .

    Le nantais n'a plus donné signe de vie discographique depuis 2009 et la parution de son huitième album, le (bien mal nommé) La musique.

     Un premier extrait est dors et déjà en écoute : il s'agit du titre "Rendez-nous la lumière".

    Un titre efficace, qui brille par sa simplicité mélodique et son propos pertinent (quoique que quelque peu naïf) concernant la société actuelle.

    Si tout l'album est de ce niveau je suis preneur.

    Autrement, mon histoire avec monsieur Ané continuera de ressembler à une suite de rendez-vous manqués.

    Ce qui serait tout de même dommage non ?

    Bonne écoute

     

     

     

     

     

     


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