• L'info vient du site Pitchfork : selon le webzine américain, Disney aurait récemment mis en ligne un t-shirt dont le graphisme reprendrait la pochette d’un des albums du groupe culte de la cold wave, le fameux Unkwnown Pleasures.

    Une des plus grandes firmes du divertissement qui s’approprie le visuel d’un des groupes mythiques du rock pour l’intégrer à l’un de ses éléments marketing, en l’occurence un t-shirt... la nouvelle a de quoi surprendre.

    Joy Division n’était pas particulièrement une formation s'adressant à un public d'enfants.

    Minimaliste, sombre et assez désespérée, leur musique était avant tout l'expression d'un quotidien sans espoir : celui des jeunes du Nord de l'Angleterre à la fin des années soixante-dix.

    On est donc loin de l'univers de réêverie et de féérie de la firme américiaine.

    Et pourtant... lorsqu'on se rend sur la boutique en ligne de Disney, on tombe assez vite (en sélectionnant l'item "vêtements") sur la photo d’un jeune garçon arborant un t-shirt avec la silhouette de Mickey sur fond de graphisme évoquant clairement la jaquette de Joy Division.

    Cette jaquette signée Peter Saville (un des plus grands illustrateurs de l'histoire du rock) est un simple monochrome noir avec en son centre, un diagramme reproduisant les transcription d’une étoile en phase explosive (tout un symbole).

    Le bout de tissu est vendu 25 dollars et on peut lire l’argument de vente suivant : "Ce tee-shirt montre le visage de Mickey épousant le tracé graphique des mouvements d'une étoile. Logique, puisque très peu d'étoiles brillent autant que Mickey ! »

    Au départ simple pochette, ce visuel est devenue une sorte de talisman, un point de ralliement, une marque pour des milliers de fans... quelque chose du diagramme Peace and Love mais à l'envers.

    Aussi lorsqu’une firme aussi cynique que Disney s’approprie ce symbole pour sans servir comme support de son marketing, on ne peut que s’indigner (c'est tendance) et crier au sacrilège contre cette nouvelle récupération de l'art par le business.

    Pauvre Ian.

    Tu es aussi bien là où tu es.

     

     

     

    PS :  Pour jeter un oeil au motif originel de la pochette de JD

    http://morbido.tumblr.com/post/3460434036

     

     

     

     


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    Voilà un retour qui fait toujours plaisir.

    Si vous êtes un(e) fidèle de cette page, vous savez un peu ce que je pense du groupe de Valence, à savoir que grosso modo, il manquera toujours un frontman de la trempe de Cantat (ou Darc) pour que ce groupe dépasse son seuil de popularité actuel et accède au rang de phénomène.

    Quoiqu'il en soit, les furieux de Dionysos sont indispensables à cette scène rock hexagonale toujours un peu orpheline de qui-vous-savez.

    Cette année le meilleur groupe de rock français est donc de retour.

    Ce disque intitulé Bird'n roll qui devrait faire la part belle aux textes extraits du dernier roman de son chanteur "Métamorphoses en bord de ciel".

    Un premier clip vient de faire son apparition sur la toile.

    Il s'agit du morceau "Cloudman" dans lequel on retrouve tout l'univers fantasmagorique de la bande à Malzieu.

    Un titre d'assez bonne facture qui n'est d'ailleurs pas sans rappeller les parisiens Hushpuppies et leurs sonorités sixties.

    La suite le 26 mars prochain.

     

     

     

     

     

     

     

     


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    C'est le nouvel eldorado du concert filmé sur le net.

    Austin City Limits est un célèbre programme américain créé en 1976, entré au Rock and Roll Hall Of Fame (sous le titre de plus long programme de musique live de toute l'histoire de la télé américaine) et dont les shows sont désormais visibles en streaming sur la Toile.

    Ont été par exemple récemment programmés : Arcade Fire, Coldplay ou encore Tom Waits.

    Mais ce sont barbus néo-hippie de Fleet Foxes et la muse Joanna Newsom dont j'ai choisi de mettre la prestation filmée.

    Le folk céleste et aérien de la flotte de Seattle et la grâce de la muse Newsom pour bien démarrer la semaine...

    Qui dit mieux ?

    Enjoy!

     

     

     

     


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  • C'est dur...

    Et de plus en plus.

    Je râme toujours davantage chaque jour pour vous trouver des choses dignes d'intérêt (toujours avec en tête l'objectif de ne pas faire doublon avec ce qui peut exister déjà en matière de sites spécialisé).

    L'actualité est assez calme.

    Mais plus encore que cette difficulté inhérente au métier de veilleur musical et de bloggueur se pose l'insistante question de la fréquentation.

    En quelques semaines MBPR est passé du millier de visites quotidiennes à moins d'une centaine hier.

    Conséquences de la crise actuelle ? Effets de la morosité ambiante ?

    Toujours est-il qu'apparement vous êtes de moins en moins nombreux à trouver votre comtpe en vous rendant ici.

    Il est temps de tirer la sonnette d'alarme .

    Il ne s'agit pas d'un cri de désespoir mais plutôt d'une réflexion adressée à moi-même.

    J'ai démarré ce blog en avril 2006 soit il y a bientôt six ans. a

    D'une poignée de visites les premiers jours je suis progressivement passé à une cinquantaine, puis une centaine avant d'atteindre le millier en 2007 (avec un pic à 3505 visiteurs un samedi de 2009)

    Faire un blog c'est un peu comme jeter une bouteille à la mer. On attend forcément un retour... comme un écho.

    Comme disait Sting "I hope that someone gets my... message in a bottle".

    A bon entendeur...

    MBPR

     

     

     


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    Il y a des évolutions qui ne trompent pas.

    J'ai découvert Revolver avec un premier EP paru en 2008 avec lequel le groupe affichait un talent d'écriture certain et faisait montre d'une capacité remarquable à composer des mélodies qui font mouche immédiatement.

    A l'instant de publier leur second opus (un album studio plus loin), le combo parisien a désormais davantage de bouteille il n'en a visiblement pas perdu pour autant son potentiel de créativité.

    La preuve en est avec ce premier extrait de ce Let go à venir en mars prochain.

    Cette "chanson du vent" est en effet ce genre de petite ritournelle qui ne vous quitte plus une fois l'avoir entendue.

    Alors finie la "pop de chambre", les parisiens de Revolver semblent marcher désormais dans les pas de leurs compatriotes Phoenix.

    Avec le même bonheur ?

    Réponse le 12  mars prochain!

     

     

     

     

     


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