• WILD BEASTS : la progression sans faille

     

    Chaque année c'est toujours à peu près la même chose.

    On a droit à une fournée de jeunes groupes en provenance de la Perfide Albion, dont les mérites (gonflés à grand renfort de buzz et de communication) nous arrivent en pleine face sans qu'il soit possible d'y échapper.

    Cette année, les petits derniers sont les WU LYF, dont la presse spécialisée ne cesse de se faire les gorges chaudes.

    Parmi ces formations récemment arrivées sur le devant de la scène indie, un groupe semble parti pour durer.

    Je veux parler des Wild Beasts de Londres.

    Un premier album Limbo panto paru en 2008 qui révèle une formation au son particulier et surtout, Hayden Thorpe, un chanteur au falsetto unique, entre Antony Hogart et le castrat farinellien.

    Ce cocktail de nostalgie et de modernité charme autant qu'il étonne.

    C'est à la fois très anglais, baroque, décalé, quelques fois grotesque et le plus souvent très bon ("Devils' crayon").

    Ave ce premier disque remarqué, ces wild beasts (issus des beaux arts de Londres) sortent du bois et de l'anonymat.

    Le groupe se fait ensuite mieux connaitre en faisant les premières parties d'un autre groupe alors en vogue : Foals .

    Avec ce talentueux tandem, la pop anglaise écume les festivals et voyage aux quatre coins du monde, démontrant toute sa vitalité.

    En 2007 les WB entre en studio pour donner une suite à leur premier effort.

    C'est l'heure du (toujours délicat) second album et de la confirmation.

    Two dancers parait au printemps 2008.

    Plus qu'une confirmation du talent de cette formation très douée,, ce disque, très réussi, est celui du décollage véritable pour le groupe d'Hayden Thorpe qui parvient cette fois à convaincre public et critique.

    Pas encore programmé sur le Mouv les Wild Beasts mais la case Nova leur va à merveille.

    la base de leurs fans s'élargit avec cet album.

    Cette année, les anglais sont de retour avec un nouvel opus, intitulé Smother, qui est peut être leur meilleur à ce jour.
     
    Plus homogène encore que le précédent, cette galette en tout point remarquables et forment un tout à la foistrès hamonieux et mélodiquement imparable.

    Des titres tels que "Lion's Share", "Bed's of nails", "Deeper" ou "Albatros" sont de véritables petits trésors de chansons qui valent à elles seules l'achat du disque.

    Quelque part entre Talk Talk (celui de Laughing stock) et Elbow, ces bêtes sauvages se laissent tranquillement apprivoiser et trouvent une voie étroite, en équilibre fragile entre nostalgie et présent pop.

    Un beau disque à écouter sans modération.

     

     

    www.wild-beasts.co.uk

    www.myspace.com/wildbeasts

     

     

     

     


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