• PIXIES et moi

                         

     

    Face à la recrudescence toute récente de posts consacrés aux lutins de Boston, je vous dois une confession amis lecteurs:  je voue une admiration quasi sans borne à la bande à Frank Black

    Pixies et moi c'est une longue histoire déjà, vieille de près de 30 ans.

    Tout a commencé par une anecdote, une parole prononcée à la fin des eighties par un individu un soir d’été.  Musicien (guitariste) dans un groupe, un auditeur viendra nous dire « j’aime bien ce que vous faites. ça me fait penser aux Pixies ».

    Davantage tourné vers le rock mainstream qu'alternatif, je n’avais pas encore entendu parlé de cette formation dont la citation sonnait comme un compliment dans la bouche de cet homme.

    Pixies.... Voilà bien un nom intriguant me dirai-je alors, un nom peu habituel, pas vraiment rock and roll ni très sexy.

    Il me faudra quelques écoutes avant d'être conquis par ce nouveau venu à ma connaissance.

    Mon premier achat fut Doolittle en 1990. S’en suivirent les acquisitions de Surfer Rosa puis de Bossa Nova.

    Trois albums, trois baffes.

    Je succombais soudainement à ces lignes mélodiques tarabiscotées, ces effets vocaux et ces arrangements impromptus. Le rock malin de ces américains sortis de nulle part avait eu raison de mes chers tympans.

    Pixies devenait ma nouvelle lubie.

    Cette passion dura quelques années. 

    Jusqu’en 1992, année à laquelle la déferlante Nirvana emporta tout (Kurt Cobain n’aura de cesse de crier son admiration pour le groupe de Boston, avouant lui avoir emprunté plusieurs de ses astuces). 

    La vie est injuste cependant.

    Le groupe de Seattle triomphant, le groupe qui lui avait ouvert cette nouvelle voie devenait lui chancelant et allait même se disloquer.

    Devenu despotique, le caractère autoritaire de Franck Black interdisait au groupe de poursuivre son glorieux chemin.

    C'est le chanteur qui prononcera la dissolution des Pixies un soir de janvier 1993.

    Un coup de massue et une déception pour tous les fans.

    Qu’importe.

    En 1993, j'avais déjà tourné mes oreilles vers un autre monde, de la scène indé, de Sonic Youth, Belly, Dinosaur Jr, Pavement, autant de formations issues de la nouvelle scène rock US dont Nirvana était devenu le fer de lance. 

    C’est sans doute cela un groupe essentiel et qui vous est cher. Un petit noyau d’individus en avance sur leur temps qui vous ouvre grandes les portes d’un univers jamais visité auparavant.

    Pixies a changé ma vision du rock et de la musique.

    Rien de moins.

     

                    

     

     

     

     

     


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