• NELSON vs STUCK IN THE SOUND : acte II

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    La dernière fois où j'ai ressenti ça c'était pour Obstacle 1 des new-yorkais d'Interpol et leur riff assassin, il y a un bout de temps donc.
    Je veux bien sûr parler de ce frisson et de cette émotion particulière ressentie à l'écoute d'un titre dont on sent tout de suite qu'il s'y passe quelque chose de pas ordinaire et dont on se rappel longtemps après l'avoir écouté une première fois....
    Je l'avoues je n'avais jamais entendu parlé de ce groupe jusqu'à ce que leur patronyme apparaisse de manière de plus en plus récurrente dans les pages des sites et blogs spécialisés.
    Quelques noms prestigieux (Joy Division, Can) entendus ça et là et un buzz grandissant autour de ce nouveau venu, il n'en fallait pas plus pour que je me décide à me pencher sur leur cas.
    En 2003, Jean-Baptiste, Gregory, David et Thomas sont étudiants dans la même école de son à Paris Le soir, ils se retrouvent dans un bar branché de la capitale pour y animer les soirées organisées en l'honneur de la nouvelle scène garage dont le tout-Paris rock se gargarise.
    Mais nos quatre garçons ne se trouvent guère d'affinités avec tous ces jeunes groupes qui rejouent le film du retour du rock et décident en 2005 de s'enfermer dans un studio et d'en ressortir qu'une fois qu'une identité musicale se sera créée. Le groupe trouve son style fin 2005 et décide de se baptiser Nelson en référence à l'album de Serge Gainsbourg.

    Vient ensuite l'étape de la multiplication les concerts et celles des premières parties prestigieuses (The Kills par exemple) avant d'être repéré puis signé sur le label indé Diamond Traxx qui a flairé le bon coup.
    Un premier EP intitulé Bangkoko Riots sort en janvier 2006 sur lequel figure déjà un titre qui résume le style et le son Nelson: The (over) song, sorte de mélange exquis d'urgence et de martialité post punk, de sonorités kraut rock (Can , Neu !) et de déflagrations sonores qui rappellent les formations bruitistes comme Sonic Youth ou My Bloody Valentine.
    La recette paraît imparable.
    Elle se révèle d'une efficacité immédiate et diabolique à l'écoute de ce 'Revolving doors', premier album sorti en novembre dernier qui confirme tout le bien qu'on pensait des parisiens.
    Tendus, sombres, épileptiques même, les morceaux de Nelson emmènent l'auditeur dans une atmosphère cold malsaine et inquiétante aux moyens de riffs assassins, de mélodies entêtantes et d'une maîtrise de la tension et de la dramaturgie dont le groupe semble s'être fait une spécialité.
    Ecouter la musique de ces parisiens n'est donc pas de tout repos mais lorsqu'on fait front, on ressort grandi de cette expérience émotionnelle pas commune et même on en redemande.
    N'attendez plus, allez d'urgence chez votre disquaire favori vous procurer la première galette de ces parisiens surdoués auxquels on peut promettre un avenir doré à condition que les petis cochons ne les mangent pas!


    Titres recommandés : The (over) song, I say you can' stop, People and thieves, the darkest parts of your true confessions


    www.nelsonrock.com
    www.myspace.com/nelsonrock





  • Commentaires

    1
    Lundi 15 Janvier 2007 à 12:23
    je dois pas etre normal
    Plein de bonne volonté, je viens régulièrement sur ton site dans l'espoir de découvrir de nouveaux disques à acheter. Hélas ! Soit je suis trop difficile, soit je ne suis pas normal (deuxième option beaucoup plus probable). Le jour où tu me fais décourvir un truc sympa, t'as droit au bisou. Continue alors !
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