• Gros plan : ROME

    « The right man at the right place » soit l’art d’être quand il faut là où il faut.

    Cet exercice-là, le producteur américain Danger Mouse semble le maitriser à la perfection.

    Gorillaz, Gnarls Barkley, Beck, Dark Night of The Soul, Broken Bells, le monsieur à la coiffure afro n’est jamais tout à fait là où on l’attend.

    Dernier projet en date, Rome un album concept hommage aux musiques de western de Morriconne, écrit en collaboration avec le compositeur italien Danielle Luppi.

    Tout commence  il ya cinq ans, lorsque les deux protagonistes se rencontrent via un ami commun. Très rapidement, leur goût pour les BO des années soixante-dix et les productions sixties les rapprochent.

    Le couple décide d’écrire un album afin de rendre hommage à ces musiques mythiques qui ont bercé leur adolescence.

    Le disque devra cependant être  réalisée sous certains conditions :  il devra être enregistré en analogique, avec les instruments de l’époque et surtout avec les musiciens accompagnant Ennio Morricone à l'époque des grands longs métrages du regretté Sergio Leone.

    Pas une mince affaire.

    Le décor planté, reste le contenu, à définir.

    Lippi et Mouse sont d’accord sur le fait de concevoir le disque comme une série de chansons et non comme une BO imaginaire d’un film qui n’existerait pas.

    Ainsi, Rome sera pop (ou ne sera pas).

    S’en suit alors une véritable chasse au musicien afin de mettre le grapin sur ces vétérans de la musique italienne que sont les Patrigani, les Moderni ou encore la chorale d’Allesandroni ainsi qu'une quête des instruments de l’époque.

    Au final, cela donne un album superbe, une galette inclassable qui renferme autant de séquences d'une BO imaginaire que de véritables chansons, ce que l’on appelle un ovni musical en somme.

    Baigné d'une atmosphère vintage à souhait, cette galette fait cpeendant preuve d'une très belle cohérence

    Sans être un classique, Rome sort de la masse des albums composés à la va-vite pour affirmer une démarche et un son unique, à la fois rétro et contemporain.

    Rome évoque beaucoup le Gainsbourg des 70's (celui de Melody Nelson ), certains ambiances de The Coral ou encore le disque des Last Shadow Puppets.

    Porté par les participations vocales de Jack White et la belle Norah Jones, cet album, sans être un chef d'oeuvre est une vraie réussite.

    A l'évidence, on n'a pas fini de croiser le nom de Danger Mouse au dos de projets tous aussi surprenants qu'ambitieux que celui-ci.

    Un très beau périple sur fond de nostalgie des seventies.

     

     

     

     


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