• Gros plan : PATTI SMITH au Grand Journal (Canal Plus)

     

     

    Hier, était invitée sur le plateau du Grand Journal de Canal Plus (en compagnie de la comédienne-chanteuse Emmanuelle Seignier) une grande artiste, en la personne de Patti Smith.

    Patricia Lee Smith, où l’incarnation à tout jamais de la ville de New-York, de la contre-culture et tour à tour (grande) prêtresse du rock, marraine du punk et icône des années 70, venue à Paris à l’occasion d’une exposition consacrée aux travaux de son ex-amant, le photographe Robert Mapplethorpe.

    Une entrée sur le plateau toute en fragilité et en déséquilibre (la chanteuse manque de se casser la figure) et voilà l’américaine aux côtés de la blonde Emmanuelle Seigner.

    Une touche légère d’humour (la chanteuse fait une allusion malicieuse à l’actrice Jennifer Lawrence et à sa chute aux Oscars) puis l’entretien mené par Antoine De Caunes qui démarre.

    Patti nous conte alors sa rencontre avec le photographe, ainsi que ses belles années aux côtés de cet homme au talent trop peu connu. Souriante, très en verve, à la fois fragile et forte, l’icône féminine du rock made in USA impose sa tranquille assurance et sa classe naturelle. 

    Un voyage dans le temps, celui de la fin des sixties, une autre époque, celle de la beat génération et du flower power. Malgré des allures d’héroïne d’un roman de Bukowski ou de sorciére tirée d’un épisode inédit d’Harry Potter, l’artiste impressionne.  Il y a chez cette femme quelque chose de singulier, une singularité, un mélange androgyne entre Janis Joplin et Jimi Hendrix, deux de ses contemporains. 

    A côté d’elle, Emmanuelle Seignier, comédienne et muse du réalisateur controversé Polanski. L’actrice (accessoirement chanteuse à ses heures), chevelure blonde platine, est venue présenter son nouvel album. 

    Le live du jour ça sera donc elle : Madame Polanski interprétant « Bore me to tears », un titre extrait de ce nouvel opus. Un morceau correct sans plus, qui ne révolutionnera pas la face du rock, loin s’en faut. 

     Mais le plus remarquable fut ailleurs. Une fois ce titre lancé et ce riff de guitare pourtant mille fois entendu, enclenché, Patti Smith se leva de son tabouret et dansa devant les caméras, face au public.

    Rock'n roll jusqu’au bout des ongles.

     

     

     

     

     

     


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