(comme dirait Francis) le rock c'était mieux avant. C'est une chose entendue.

Avant, ce sont les années quatre-vingt mais également la décennie suivante qui ont vu la révélation de plusieurs talents devenus prestigieux.

Parmi ceux-là il y a l'anglaise PJ Harvey.

Née à la fin des années soixante la belle anglaise faisait il y a vingt ans ses grands débuts discographiques avec un premier opus qui allait devenir un classique.

"Dress" premier titre publié sur une compil en 1991 avait allumé une prémière mêche. "Sheela Na-Gig" ne devait pas tarder à suivre, toujours sur le même label

mais le meilleur était à venir avec la sortie au printemps 1992 de Dry, premier opus qui allait marqué les esprits.

Onze titres d'un rock brut de décoffrage, sauvage, porté par des guitares sales ("grunge" diraient les spécialistes) et une voix.

Pour l'enregsitrement de ce disque, l'anglaise s'entoure de deux musiciens : le bassiste Steve Vaughn, et le jeune batteur Rob Ellis dont les rythmes soutiendront à merveille les guitares de la diva anglaise.

L'alchimie est parfaite. La rage de la belle associée au savoir-faire de ces deux instrumentistes composent une formule qui se révèle magique.

L'album sera rapidement encensé par les critiques et plebiscité par les amateurs de rock brut.

PJ Harvey confiera plus tard qu'elle pensait alors ne plus jamais avoir la chance de faire un nouvel album et donc qu'elle avait donné tout ce qu'elle pouvait.

Cela s'entend.

Vingt ans après, ce disque n'a pas pris une ride (of me).

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