• DAMON ALBARN, ce héros

    Il y a les soirées que l’on attend, celles qui vous marquent, celles qui vous laissent un gout d’amertume voir de légère déception et puis il y a celles que l’on attend pas, qui vous ceuillent par surprise au délà même de toute espérance.

    Celle de lundi soir dernier était de celles-ci, des meilleures.

    L’anglais Damon Albarn avait donné rendez-vous au public parisien pour un concert sold out depuis des mois dans la petite salle de l'Alhambra.

    Un cadre feutré et cosy pour un artiste dépositaire d'un style unique, sorte de mélange parfait de nonchalance et d'une élégance so british.

    D'ailleurs, à propos d’ élégance, l’anglais avait mis les petits plats dans les grands et portait un beau costume pour l'occasion. L’ex Blur sapé comme un milord (il est plus habitué aux jeans/baskets qu’au costard trois pièces) ça valait déjà le coup d’œil.

    Pour le reste, sobriété au programme, une scène relativement dépouillée, une simple étoile (symbole de tolérance ?) la surplombant tout au fond.

    21h : le restreint public (600 places) de l’Alhambra patiente en attendant l’arrivée en scène de celui qui à l’heure actuelle, est sans doute le plus digne représentant de la musique britannique.

    Votre serviteur était assez sceptique quant à ce disque à l’instant de prendre sa place dans son fauteuil favori pour regarder l'anglais évoluer sur scène.

    La réponse donnée en concert fut cinglante. Accompagné d’un vrai super groupe, le chanteur fit une démonstration.

    Au cours de ce concert de plus d’une heure trente (un des plus longs diffusés sur cette plateforme) , l’anglais passa la quasi-intégralité de son répertoire en revue. Blur, Gorillaz en passant par The Good, The Bad and The Queen ou Rocket Juice and Moon, intégrant des chansons que tout le monde connaît.

    Mais le plus important était ailleurs.

    Dans la présentation sur scène de son premier album solo Everyday Robots.

    Flegme, voix parfaitement maitrisée, présence, tout y était pour ravir le public (dont certains VIP).

    A 46 ans, l’ex rival des Gallagher Brothers possède désormais une assurance et une aura dont il sait se servir à merveille.

    Le concert s'achèvera par un Out of Time puis un This is a Low (Blur) absolument poignant.

    Magique et inoubliable.

     

     

     

     


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