• B.Cantat sans doute libéré en septembre malgré l'opposition ferme de Nadine Trintignant

    Septembre en attendant

    C'est le titre d'une des chansons de Noir Désir qui doit résonner très fort à l'heure qui l'est dans le cerveau à jamais détruit de son auteur l'ex chanteur du groupe Bertrand Cantat

    Rappelons que l'ancien leader de ND est actuellement incarcéré au centre de détention de Muret près de Toulouse, qu'il y purge une peine de huit ans infligée en juillet 2003 par le tribunal de Vilnius pour le meurtre de sa compagne Marie Trintignant

    En août dernier, Cantat a déposé une demande de libération conditionnelle pour bonne conduite à laquelle il a droit ayant purgé la moitié de sa peine et s'étant acquitté de toutes les dettes et indemnisations réclamés par deux des enfants de Marie Trintignant ainsi que par l'assureur du studio responsable de la proiduction du téléfilm "Colette" interrompu avant la fin du tournage

    Cette démarche légale qui devrait être examinée le 20 septembre prochain, si elle a de grandes chances d'aboutir (même si elle peut prendre des semaines avant d'être examinée) trouve un adversaire de renom en la personne de la mère de Marie, Nadine Trintignant

    Selon le journal Le Figaro elle aurait même envoyé une lettre au juge d'application des peines dans laquelle elle s'oppose à la libération conditionnelle de Cantat, allant jusqu'à remettre en cause le système de remise de peine et de libération conditionnelle qui s'applique pourtant à tous les détenus libérable pour bonne conduite

    Dans son édition du 13 septembre 2007 le quotidien a reproduit quelques passages significatifs :

    "Je crains que sa libération très anticipée n'apparaisse comme tristement significative pour tous ceux qui luttent pour que soient enfin justement sanctionnées les violences faites aux femmes. (...) Je n'ai pas fait appel du jugement dont la sentence me paraissait appropriée, à la condition que la durée d'emprisonnement ordonnée soit respectée. Je ne doute pas que M. Cantat ait été un détenu modèle, purgeant d'ailleurs sa peine dans des conditions que bien des prisonniers lui envieraient. (...) Je garde le souvenir profondément blessant des conditions dans lesquelles M. Bertrand Cantat a tenté de justifier son comportement en commençant par imputer à ma fille la responsabilité de sa propre mort, et en n'hésitant pas à salir sa mémoire"

    Je rappelle à tous ceux que cette affaire interpelle que la mort de Marie Trintignant, si terrible et tragique soit-elle, ne résulte aucunement de gestes ayant l'intention de la donner

    Aussi, la loi du Tallion ne s'appliquant pas chez nous et la justice étant la même pour tous, la libération conditionnelle du chanteur de Noir Désir pour bonne conduite me paraît légitiime aussi choquante et injuste que puisse paraître une telle décision aux yeux des adorateurs de Marie

     


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