Il crâne pas qu'un peu le Alex Turner dans ce clip illustrant cette jolie cover d'un beau titre du poète-chanteur canadien (paru sur l'album New Skin For The Old Ceremony) .

C'est sans doute pour cela qu'on l'aime.. lui et ses Puppets!

Enjoy

1984 (je vous parle d'un temps... ) un chanteur français du nom de Jean-Patrick Capdevielle triomphait sur les on,des avec une chanson « Quand t’es dans le désert" et ces paroles ironiques et acerbes"tu te demandes à qui ça sert toutes ces règles un peu truquées du jeu qu’on veut te faire jouer les yeux bandés ».

Trente années plus tard, cette zone climatique (sur laquelle rien ne pousse) fait à nouveau la une de l'actualité .

Vous l'avez (je l'espère) compris, je fais allusion à l'évènement qui a occupé toute la scène médiatique Outre-Atlantique le week end dernier : Desert Trip , le festival des légendes du rock .

Prenez un lieu, L’Empire Polo Club connu pour accueillir chaque année Coachella, faites-y jouer six parmi les plus grands noms de l’histoire du rock et vous obtenez Desert Trip, la nouvelle Big Thing made in USA.

Le Concert du Siècle, un deuxième Woodstock, les superlatifs manquait pour décrire l’attente suscitée par cet évènement exceptionnel.

De vendredi à dimanche dernier se sont donc succédés (à raison de deux artistes par soir) sur la scène Bob Dylan ,The Rolling Stones, Paul Macartney, Neil Young,  les Who et Roger Waters pour trois soirées mémorables.

Un tableau en apparence idyllique..

Les artistes convoqués n'étant plus de la première jeunesse (la moyenne d’âge atteint 72 ans) , Rolling Stones, Who, Dylan et autres Mac Cartney font désormais figures de dinosaures aux yeux de la nouvelle génération.

Etre et avoir été...

Cet évènement pour troisième âge du rock (Désert trip a vite été surnommé Oldchella) a donné lieu à des prestations toutes plus oubliables les unes que les autres.

Des Stones qui n'ont manifestement plus l’énergie pour interpréter leur « Sympathy for the Devil » aux Who si poussifs sur l’hymne « My Generation » en passant par un Roger Waters ou un Paul Mac Cartney en mode grand-père, ce festival pour papys du rock a surtout confirmé une chose : ces artistes devenus richissimes au fils des an sont depuis fort longtemps passés maitres dans l’exercice d’un jeu qu’ils jouent eux tout sauf les yeux bandés.

Quand deux copains se font plaisir en reprenant cette belle chanson du regretté Alain Bashung...

"Vous avez vu aux infos la façon dont ils traitent les animauxl? C'est tout à fait monstrueux. Dans ce sens, je ne peux que penser que les Chinois font partie d'une sous-espèce".

C'est avec ces mots durs et outrageants (prononcés dans un entretien accordé en 2010 au quotidien britannique Guardian) que l'ex leader de The Smiths avait qualifié les habitants de l'Empire du Milieu.

Une sortie quelque peu théâtrale qui avait fait grand bruit du côté de Pékin. 

Ces paroles ont du refaire surface dans les mémoires des spectateurs présents jeudi dernier au Hong Kong's MacPherson Stadium.

La dite salle aura eu le privilège d'être la première scène du territoire chinois sur laquelle le chanteur aura évolué.

Le public de la ville d'Hong Kong s'était pressé très nombreux pour voir et entendre Morrissey jouer ses plus grands succès.

L'artiste y a donné un show de plus d'une heure trente au cours duquel le Moz a passé en revue l'essentiel de sa discographie, depuis les heures glorieuses d'avec The Smiths jusqu'à ses débuts en solo en passant par les titre de son dernier album paru il y a trois ans.  

Taquin, Morrissey y a même interprété une version particulièrement marquante de "Meat is murder", le titre sur lequel le chanteur clame avec véhémence sa défense de la cause animale.