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  •                                Last Christmas

     

    Il y a un an, le chanteur anglais (d'origine chypriote) GeorgeMicahel  était retrouvé inanimé à son domicile, décédé à l'âge de 53 ans des suites d'un arrêt cardiaque.

    Avec Michael Jackson, Madonna et Prince, George Michael a été un des quatre fantastiques ayant connu leur glorieuse apogée durant la double décennie 80-90.

    Une présence au sommet qui a commencé au tout début de la décennie 80.

    Au départ simple chanteur compositeur au sein d'un groupe pop à succès (Wham), George Michael a su se bâtir une carrière en solo qui ont fait de lui un des artistes les plus populaires de la fin du siècle précédent. 

    Quelque part entre pop, soul et variétés, l'ex Wham est parvenu à occuper une place (dorée) aux côtes de ses trois concurrents de l'époque.

    Un parcours glorieux terni par une trajectoire personnelle tragique d'homme fragile et tourmenté. 

    Bien que star adulée, GM n'a jamais été un homme comblé ni épanoui.

    Devenu alcoolique et dépendant aux drogues dures, l'auteur de "Careless Whisper" s'est progressivement détruit jusqu'à sa finil y a tout juste un an. 

    Une mort brutale avec laquelle GM a rejoint ses concurrents de l'époque, MJ et Prince.

    Avec sa voix unique et son physique avantageux de play boy, Georgios Kyriacos Panayiotou alias GM a enchanté des millions de fans, laissant derrière lui des supporters orphelins de sa présence archangelique.

    En ce jour de fête chrétienne, ayons une pensée pour ce grand artiste.

     

     

     

     


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          Gaëtan s'y colle!

     

     

     

      


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  •                                         Le virage pop de U2    

     

    Près de quarante ans après leurs débuts en 1978, la sortie d'un nouvel album de U2, ce quatuor irlandais, demeure un évènement pour tout amateur de musique pop/rock.

    Les mélomanes fans du quatuor ont certainement encore gravée dans leur mémoire la polémique autour de la sortie du précédent album de Bono and co, le (mal nommé) Songs Of innocence  livré directement dans l'I-tunes de la marque Apple.

    Dominateurs, U2 s'était voulu hégémonique. Mal lui en avait pris.

    Jugé intrusif, ce marketing maladroit et agressif avait déclenché l'ire des détracteurs du groupe et des utilisateurs d'I-Tunes de la firme Apple. 

    Une leçon bien retenue par l'éntourage de Bono and Co.

    Pas de stratégie commerciale offensive cette fois pour accompagner la parution du second volet de ces chansons de l'innocence et de l'expérience (du titre d'un poème de l'écrivain anglais William Blake).

    Les membres de U2 avaient communiqué depuis plusieurs mois sur cette galette qui devait selon eux être un album davantage en prise avec les évènements qui ont secoué récemment la planète (éléction de Trump, attentats et Brexit). 

    Alors que vaut ce quatorzième opus? , 

    Songs of Expérience a été enregistré sous la houlette des producteurs expérimentés Jacknife Lee et Steve Lillywhite. 

    Un titre atmosphérique en guise d'introduction dans ce nouvel et très attendu album des irlandais. Une entrée en matière en douceur et déjà des arrangements qui lorgnent du côté de la pop mainstream.

    "Lights Of Home" nous introduit plus directement dans ce disque. Un titre fédérateur comme les irlandais ont coutume d'en écrire porté notamment par  un solo de bottleneck signé The  Edge et une chorale gospel. 

    Ah, voilà  LE tube de l'album: "You're The Best Thing About Me". Un titre qui évoque "The Miracle (of Joey Ramone)" sur le précédent volume. Efficace.

    Très produit, "Get Out Of Your Own Way" qui suit confirme cette tendance du groupe qui joue désormais une musique consensuelle. 

    Un riff inspiré de The Edge lance "American Soul" titre au groove entrainant. Avec ce morceau, U2 montre ses muscles. Ca cogne, ca joue fort, sans fioriture. "You are Rock and Roll" hurle Bono. On veut bien le croire.

    "Summer Of Love" calme le jeu le temps d'un titre dépouillé via lequel on entrevoit le groupe des disques qui ont fait la renommée de U2. Une pause sonore après ce déluge de décibels.

    "Red Flag Day"  et ses choeurs à l'ancienne façon "Sunday Bloody Sunday" font ressembler U2 à du mauvais Coldplay ou à Editors en mal d'inspiration. Une vraie catastrophe.

    Le minimaliste "The Showman" fait la part belle aux atmosphères acoustique. Un titre que n'aurait pas renié Jack White et sur lequel on reconnait la patte de The Edge, un des meilleurs guitaristes pop/rock de l'histoire. 

    "The Little Things That Give You Away" un des premiers titres dévoilés, rappelle les ambiances du précédent opus. Le sample du son si caractéristique de la guitare de The Edge agit en forme de clin d'oeil à l'incroyable longévité de la carrière des irlandais. 

    "Landlady" est une belle chanson, poignante comme Bono et ses compères ont souvent su en écrire. Une réussite. 

    Nouvelle tentative rock FM avec "The  Blackout" premier extrait dévoilé à l'été dernier. Quoiqu'efficace, le morceau pâtit d'une production dansante tape-à-l'oeil. Un mélange des genres indigeste.

    Le pompeux "Love is Bigger than Anything in its way" confirme ce virage mainstream et commercial de la musique de U2. 

    L'album se referme avec "13" qui reprend à son compte "Song For Someone", un des titres du précédent opus . Une façon de s'auto-citer qui en dit long sur ce qu'est devenu U2 au fil des années.

    Autrefois sensible, le rock héroïque des irlandais à laissé place à une musique pop/rock diffusable sur toutes les ondes du monde. Une évolution que regretteront les fans de Joshua Tree ou d'Achtung Baby.

    Désormais ouverte à l'arrivée de nouveaux styles, la musique de U2 est devenue une sorte d'auberge espagnole dans laquelle le fan de la première heure aura du mal à trouver ses repères. 

    Même l'inusable Bono parait chercher sa place dans cette pop qui ne ressemble plus à grand chose.

    Multimillionnaires, les membres de u2 jouent désormais dans la cour des grands de ce monde, ceux qui devisent avec les hommes de pouvoir. Un statut de méga-stars qui a rejailli sur l'envie d'en découdre qui fut la leur à leurs débuts.

    Autrefois phénomène rock, U2 est devenu une gigantesque machine à faire du cash et une créature artistique à l'âme diluée quelque part entre gloire et business .

    I will not follow.

      

     

     


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