•  

     

    Bon dimanche!

     

     


    votre commentaire
  • Low est un groupe de slowcore, un genre musical qui se caractérise par une musique lente, tout en progression et en retenue, mouvement musical dont ils sont d'ailleurs les chefs de file (en gros, il y a eux et Spain).

    Au royaume des groupes dont le ratio notoriété/crédibilité dans le monde de la musique n'excède pas 1,  Low est sans doute Roi.

    Vingt ans après leurs début, le trio américain formé autour du couple Alan Sparhawk/Mimi Marker n’a toujours pas fait paraitre l’album qui lui permettrait de sortir du quasi-anonymat dans lequel il évolue depuis des années. Et pourtant, leur côte d'amour dans le microcosme indie est énorme.

    Son nouvel album intitulé The invisible way ne va pas changer cette donne quelque peu tristounette.

    Il s’agit du dixième opus produit cette fois par Jeff Tweedy (Wilco), autre perdant magnifique.

    De « Plastic cup » à « To our knees » le groupe y fait preuve d’une sensiblité et d’une classe comme peu de groupes en sont capables. Onze titres d'une musique quasi-spirituelle (les deux moitiés de Low sont mormons de confession), contemplative.

    Parfaitement maitrisé de bout en bout, cet album est à ranger aux côtés d’un Harvest (Neil Young), d’un Funeral (Arcade Fire) voir d’un Automatic for the People (REM). Pas un disque pour zouker donc.

    Moins électrique et plus apaisé que les précédents, The Invisble way fait au contraire la part belle aux ambiances boisées, aux sonorités chaudes. En cela c’est un disque d’hiver, parfait pour les soirées au coin du feu.  Mais surtout, il y a les timbres de Sparhawk et de Parker dont les tonalités se marient à merveille et dont les envolées nous transportent littéralement.

    De la même façon qu’auparavant un Sebadoh, un Pavement ou un Galaxie 500, Low possède la classe des formations indé les étudiants américains adorent et dont les clips ne passeront jamais sur MTV.

    Ca tombe bien, ça n’est pas vraiment leur but.

     

     

     

     


    1 commentaire
  •  

     

    Allez hop, un petit Kelly Jones, ça ne mange pas de pain.

    Enjoy

     


    votre commentaire
  •  

     

     

    Sexe sexe sexe !!!

     


    votre commentaire
  • Dans la série je ne suis pas comme vous...

    Hier sortait dans le monde entier The next day le nouvel album de David Bowie

    Ne faisant jamais rien comme tout le monde, j'ai au contraire passé cette journée à écouter Bloodsports le nouvel album de Suede.

    Un disque qui m'a transporté vingt ans en arrière, aux temps des premières heures de la brit pop.

    Suede c'est ni Blur ni Oasis, cette formation anglaise se rapprochant davantage de Pulp, autre groupe majeur de cette période de renaissance du rock britannique que furent les premières années de la décennie quatre-vingt-dix.

    Après une tentative en solo (qui ne rencontra hélas pas le succès escompté) le dandy Brett Anderson reprend sa place au milieu de ses copains pour un voyage au pays du glam rock.

    Les riffs de guitare et les refrains entrainants de "Barriers", "Hit me" "Sabotage" "Snowblind" ou "It starts and ends with you" m'ont remis en mémoire les émotions ressenties à l'écoute des débuts du groupe en 1991. So young.

    C'est beau, frissonnant, passionné.

    Anderson n'a d'ailleurs peut être jamais aussi bien chanté que sur ce Bloodpsorts.

    Merci et welcome back les gars.

     

     


    1 commentaire