•                        Gros plan : LOUISE ATTAQUE au City Trucks Festival (La Pommeraye, France)

     

    Il st des invitations qui ne se refusent pas ou guère.

    Celle lancée par le groupe de Gaëtan Roussel dans la petite commune de La Pommeraye (Maine et Loire) le 3 septembre dernier est de celles-là.

    Rabibochés en septembre 2015, la "reformation" (les membres n’ont jamais été officiellement séparés) du groupe auteur des « J’t’emmène au vent » « Ton invitation » et autres « Léa » avait suscité un regain d’enthousiasme et de popularité de la part des fans.

    En déclarant en 2008 faire une pause pour une durée indéterminée, Louise Attaque avait laissé un espace vide que les différents projets solos de ses membres (Roussel en tête) n’étaient pas parvenus à combler.

    Les groupes (Luke, Deportivo, Kaolin) et les artistes se succédaient et le souvenir de la Louise se faisait toujours plus vivace à tel point que les fans attendaient un retour jugé alors improbable.

    Lorsque le groupe annonça dernière sa reformation en vue de l’enregistrement d’un troisième album, ce fut presque Noël avant l’heure pour les fans.

    D(autant que ce nouvel opus était surtout la promesse d'une grande tournée à travers toute la France.

    Un concert en compagnie de ce quatuor atypique est toujours la promesse d’un moment de liesse, d’une vraie messe pop/rock.

    En ce samedi de septembre, j’étais donc à la fois excité et impatient à l’idée de voir et d’écouter sur une scène (celle du City trucks festival) ce groupe désormais légendaire du rock hexagonal..

    Programmés après les surprenants Boulevard de l’Air, le groupe déboule sur scène en même temps qu’est tiré un superbe feu d’artifice.

    Des boules de feu illuminent le ciel alors que se font entendre les premiers couplets de « Ton Invitation » extrait du premier album de LA tiré à plus de deux millions d'exemplaires.

    Si près de vingt ans se sont écoulés depuis la parution de ce disque, le public venu nombreux n’a à l évidence pas oublié les chansons tubesques de LA.

    «Avec »le temps », « Anomalie », Louise n’est pas venu pour faire un concert Best of qui serait composé majoritairement d’anciennes chansons.

    "Du grand banditisme", "Il ‘n'y avait que toi" ravissent les fans de la dernière heure.

    Sans grande innovation, le groupe assure, se montrant à la hauteur des espérances des spectateurs venu nombreux.

    « La Plume », « Tu dis rien » (version très rock),  deux titres extraits du second album, sont deux moments extatiques et très prisés.

    Survient « Léa » premier moment de communion intense avec le public et pic émotionnel dans cette soirée. Les fans reprennent les paroles par cœur.

    "Savoir". titre explosif est le morceau sur lequel Louise donne sa pleine mesure. Bouillant.

    Complices, les membres de Louise semblent vraiment s’amuser et se divertir sans jamais considérer le succès comme définitivement acquis .

    Davantage grand frère que chanteur fier à bras contestataire, Gaëtan Roussel est le véritable maitre d'oeuvre de cette soirée de fin d'été et le Mr Loyal qui a l'élégance de savoir s’effacer par instant pour permettre à ses acolytes d’apparaitre au premier plan et de profiter de la popularité du groupe.

    Le final (de trois titres) est composé notamment d"Arrache-moi" et surtout de "Chaque jour reste le notre* la très belle ballade sur Anomalie.

    Curiosité et anomalie elle-même (dans un paysage musical hexagonal dominé par la musique électronique et le hip hop), Louise Attaque, a pu mesurer ce soir-là à quel point sa popularité est demeurée intacte malgré les nombreuses années d’absence .

    Le "Dont Stop Me Now" de Queen clôt cette belle soirée d'été en guise d’au revoir poignant.

    On n'avait en effet nullement envie de les stopper ce soir-là.

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                                         LOUISE ATTAQUE au City Trucks Festival (La Pommeraye, France) 

     

                     

                  LOUISE ATTAQUE au City Trucks Festival (La Pommeraye, France)

     

                           

     

                        


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    Un des classiques du Gab' repris par un des artistes indé les plus sous-cotés, Lou Barlow, ex Sebadoh. 

     Il y a décidément sur cette Terre des personnes qui transforment tout ce qu'ils touchent en or.

     

     

     

     


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            Avant d'être le grand groupe indé que l'on sait, les canadiens d'AF ont été une formation de                             l'underground montréalais comme le démontre cette vidéo qui vient de refaire surface sur YT.

     

     

     

     

     


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