Auteur en 2007 d’un premier album de pop de chambre, le groupe angevin A Singer Must Die s’était reconstitué au début de la seconde décennie de ce siècle autour d’une formule à six têtes. Six membres pour une formation aux idées longues, ambitieuses, celles de délivrer une musique riche, surprenante, aventureuse pourquoi pas.
Certaines mauvaises langues auraient dit comme les formations britanniques du siècle dernier, les Beatles, David Bowie, Divine Comedy, Tindersticks, The Beatles. Qu’importe les noms auprès desquels ce groupe avait pu s’abreuver, ces six angevins possédaient dans leur gênes cet amour pour une pop de grande qualité.
Vénus Parade, leur second disque paru en 2014 fut la concrétisation de ces rêves. Guidés par un ingénieur de renom (l’anglais Ian Caple), le groupe avait su trouver sa voie via des titres aux rythmes et aux arrangements luxueux. Onze morceaux qui s’écoutaient d’une seule traite, comme on lit un excellent roman, d’ un seul tenant.
Avec cette nouvelle galette, A Singer Must Die (un patronyme qui revoit à l’oeuvre de Léonard Cohen) célébrait la déesse romaine de l’amour avec des chansons élégantes et ambitieuses.
Encore fallait-il savoir comment adapter ce beau projet à la scène ?
Pour ce faire, le groupe du chanteur Manuel Ferrer eut une idée originale, celle de jouer leur album dans un cadre atypique, un théâtre, accompagnés d’une formation orchestrale symphonique.
C’est ce projet un peu iconoclaste qui fut mené à bien ce soir du 8 avril 2015 dans la somptueuse enceinte du Grand Théâtre d’Angers, à l’occasion d’un concert donné en symphonie avec l’Orchestre Des Pays De la Loire. Un show épique, total et parfaitement maîtrisé de la part de ce groupe pas ordinaire.
Ce moment unique et singulier, MBPR vous propose de voir via la captation qui en fut faite ce soir-là.
Enjoy !