Par volfoni77
Dimanche dernier a eu lieu à Los Angeles (Californie) la 67ème cérémonie des Grammys, qui est à la musique ce que sont les Oscars du Septième Art.
Une cérémonie très attendue et marquée cette année par une belle incongruité : la présence d'un groupe séparé depuis plusieurs décennies et concourant au titre de la meilleure chanson de l'année.
Une formation dont l'évocation du patronyme résonne immédiatement aux oreilles des fans de musique pop : The Beatles.
En effet, c’est avec le titre « Now And Then » initialement composé et écrit par le regretté et défunt John Lennon que le groupe aux plus de 600 millions d’albums écoulés dans le monde que la formation liverpuldienne concourait ce soir-là.
Et malgré que cette édition se déroulait plus de 50 ans après leur séparation en 1969, les Fab Four étaient bien au menu de cette soirée, sur la liste des potentiels lauréats donc.
Et, c’est donc le cultissime quatuor originaire de Liverpool qui a raflé la mise, le Grammy ayant été remis en mains propres à Sean Lennon pour le travail effectué sur la chanson de son illustre père.
Une récompense immédiatement suivie d’une polémique, le titre publié en 2023 ayant bénéficié de l'aide d'une intelligence artificielle. Une hérésie pour les puristes qui ont très vite dénoncé la consécration du nouveau rôle donné à la technologie dans la fabrication d’une œuvre artistique.
Heureusement, Sir Paul McCartney a tenu à préciser que cet outil n‘avait servi qu’à des fins de nettoyage de la démo originale de Lennon et à isoler sa voix à avant l'enregistrement.
Le reste du travail étant le fruit de la collaboration entre Ringo Starr (batteur) et le célèbre bassiste des Beatles (qui a eu l’idée d’ajouter une slide-guitare à cette ballade signée du créateur d’ »Imagine »), cette récompense se révèle donc au final parfaitement légitime.
Une de plus alors pour le quatuor anglais, déjà primé à sept reprises avant cette cérémonie.
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