• Where are my Pixies ?

                              

     

    Charles Thomson, Kim Deal, Joey Santiago, David Lovering.

    Si ces quatre patronymes ne vous disent absolument rien, c'est sans doute que vous avez atterri sur cette page au gré du hasard, via vos déambulations au travers les méandres de cette tentaculaire Toile.

    Les quatre sus-nommés sont les membres fondateurs d’une des formations les plus prestigieuses de l’histoire du rock indé:  The Pixies.

    Ce combo originaire de l'état du Massachusets (Boston) formé au milieu des années 80 et a connu son heure de gloire à la fin de cette décennie et au début de la seconde.

    Une carrière discographique courte a donc caractérisé ces américains auteurs de quatre albums entre 1988 et 1993:  Surfer Rosa, Doolittle, Bossanova et Trompe Le Monde qui sont les pièces maîtresses de ce groupe.

    Demeuré longtemps dans l'underground, c'est paradoxalement avec le triomphe d'un de ses combos héritiers (Nirvana) que Pixies allait voir sa notoriété croître et son oeuvre recevoir un inattendu coup de projecteur.

    La suite est connue de tous.

    Après une reformation scénique surprise (le groupe ayant splitté en 1993), le groupe de Boston se décide en 2014 à retourner en studio afin de donner naissance au successeur de Trompe Le Monde.

    Une mission toutefois ardue qui débouchera sur un nouvel album intitulé Indie Cindy écrit par le quatuor dans son line-up originel moins la bassiste Kim Deal qui a quitté le groupe un an plus tôt.

    Un départ vécu comme une libération pour le très autoritaire Charles Thompson qui aura désormais tout loisir de donner libre cours à son imagination, sans aucune restriction. 

    C'est ce projet singulier, l’oeuvre d’un seul homme accompagné de trois autres acolytes, qui sera auteur de deux nouveaux opus en 2016 et enfin en septembre dernier.

    Des albums au final très décevants.

    Beneath The Eyrie, le dernier né de la série, confirme cette tendance. Celle d'un groupe qui semble s'essoufler et dont il est désormais sans doute vain d'attendre quelque chose de surprenant.

    Même après plusieurs écoutes, cet album se révèle anecdotique voir carrément insipide. Oui, j'ai choisi ce qualificatif péjoratif pour décrire le nouveau disque de ce groupe au passé pourtant légendaire.

    « On Graveyard Hill » et « Los Sufers Muertos » ne sont certes pas sans évoquer les bons moments passés à écouter « Monkey To Heaven » ou le classique « Where is My Mind » mais l'ensemble demeure fade et on s'ennui même parfois ferme ) la formule ce ce rock semble désormais trop prévisible pour créer le frisson chez l'auditeur.

    Seuls la guitare enjouée de "Bird Of Prey" et l'émouvant "Daniel Boone" viendront sauver ce disque du naufrage.

    Là où Josh Homme, Iggy Pop et d'autres savent proposer une musique qui est une forme de renouvellement, Black Francis et sa bande ne font que recycler le savoir-faire hérité des années 90.

    L'écueil de la ringardise guette alors le groupe de Boston, sa recette étant désormais dépassée. 

    Pixies, c'était (bien) mieux avant. 

     

     

     

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