• THE BREEDERS : 30 ans d'existence et toujours cool

                           

     

    Trente ans après leurs premiers pas en 1988, le quatuor de Boston effectue en ce début de printemps un nouveau come-back avec un cinquième album intitulé All Nerve.

    Formé à la fin des années quatre-vingt (avec l'aide de Tanya Donelly, transfuge de The Throwing Muses, autre groupe phare de l'époque), ce combo américain s'est très rapidement retrouvé sous les feux des projecteurs.

    Août 1993, parait Last Splash, second opus des Breeders, emmené par le tube "Cannonball".

    Au départ simple projet parallèle, The Breeders est devenu via ce disque, une formation culte de l'indie rock.

    10 ans après un premier come-back avec l'album Moutain Battles, c'est donc d'un nouveau retour qu'il s'agit avec ce cinquième opus paru il y a quelques jours.

    Un disque conçu comme le prolongement d'une tournée évènement qui a vu le groupe célébrer les vingt ans de son Last Splash. 

    Est donc de la partie le line-up originel de cette galette culte : les deux soeurs Deal, la bassiste Josephine Wiggs et le batteur Jim MacPherson. Un casting de haute volée.

    Dès les premières notes de "Nervous Mary", on se retrouve plongé dans l'atmosphère de ces années-là, celle de l'après "Where Is My Mind" et d'avant "Creep" de Radiohead. 

    Les refrains percutants se succèdent aux couplets dépouillés. Une recette connue et exploitée ici à merveille par ces survivants du grunge.

    Rien n'a tellement changé chez Kim et sa bande. Les ingrédients fraicheur, simplicité et énergie brute de la musique des Breeders demeurent et paraissent ici sans âge.

    "Wait In The Car" évoque lointainement "Cannonball" ou le très bon "No Aloha" sur le même disque. Les "Metagoth" ou "Spacewoman" auraient également pu figurer sur Pod, premier essai paru en 1991.

    Une belle candeur et une désarmante fragilité enveloppent encore et toujours la pop énergique des Breeders, comme sur ce fabuleux et habité "Walking With A Killer". 

    Avec All nerve, Les Breeders rejouent la partition d'une époque marquée notamment par un son, celui du producteur Steve Albini, ingénieur du son de Nirvana, PJ Harvey, Sonic Youth et tant d'autres de cette ère du grunge triomphant.

    Hors des modes, la musique de ces américains est de celle que l'on écoute sans modération et sans crainte.

    Kim Deal, l'ex bassiste des Pixies, incarne encore aujourd'hui une forme de cool attitude associée à un talent d'écriture unique. Un profil de figure de la musique indépendante que ce nouvel album des Breeders ne viendra en rien écorner.

    Les années passent et le talent intact demeure.

    Une leçon de vie en somme que ce retour d'un des groupes cultes du rock alternatif américain.

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                                            THE BREEDERS :  l'éternel retour 

     

     

     

     

     


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