Il y a quelques mois je vous parlais d'un groupe prometteur en provenance de ma région , The Blind Suns, un trio noisy pop dans la lignée de Mazzy Star ou de Jessu and Mary Chains.  

Ils ne sont déjà plus une promesse mais un groupe confirmé avec son identité propre qui trace son chemin sans regarder derrière.

Le trio angevin nous est revenu il y a quelques semaines avec un nouvel EP intitulé I Can Sea You.

Un disque qui confirme les progrès accomplis et le chemin parcouru.

Sur cette galette, Dorota (chant), Romain (guitare) et Jérémy (batterie) s’en donnent à cœur- joie.

Guitares flamboyantes, rythmiques catchy, refrains accrocheurs, le trio originaire du Maine et Loire prouve avec ces nouveaux morceaux une grande maitrise et un songwriting toujours très au dessus de la moyenne.

Toujours capables d'écrire d'imaprables pépites pop comme ce « Hovering » (sorte de frère jumeau de leur « Rockerfeller » sur l'album précédent et que n’aurait pas renié Mazzy Star) les Suns paraissent jouir désormais de suffisamment de certitudes dans leur besace pour voir loin.

Il faut dire qu'ils sont désormais dans de très bonnes mains, celles du producteur Clive Martin (The Cure, Stereophonics, Nick Cave) qui les as repérés et a immédiatement inscrit leur patronyme dans un coin de sa tête.

Avec cet essai, The Blind Suns confirment les promesses entendues via leur premier opus.

La présence sur le disque de Jim Rose, une pointure du rock indé américain, démontre si besoin était, la portée de cette formation que pour le moment l'Hexagone, éternel mauvais élève, se plait pour le moment à ne pas entendre. 

Jusqu'à quand ?