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Les Canadiens ont décidément très bon goût (ou l'embarras du choix tout simplement)
Le prix Polaris c'est l'équivalent du Mercury Prize et celui de la Victoire de la musique de l'album rock chez nous
ce trophée récompense le meilleur album canadien sorti au cours des douze derniers mois
Cette année c'est donc Patrick Watson et son "Close to paradise" qui l'a emporté, devançant notamment The Besnard Lakes, The Arcade Fire, Feist bref que du très beau linge
L'an dernier le prix avait été remis à Final Fantasy pour son album "He poos clouds"
Les autres nominés étaient les suivants :
ARCADE FIRE Neon Bible
THE BESNARD LAKES The Besnard Lakes Are The Dark Horse
THE DEARS Gang of Losers
JULIE DOIRON Woke Myself Up
FEIST The Reminder
JUNIOR BOYS This is Goodbye
MIRACLE FORTRESS Five Roses
JOEL PLASKETT EMERGENCY Ashtray Rock
CHAD VANGAALEN SkelliconnectionPour en savoir plus rendez-vous sur le site du Polaris Prize
http://polarismusicprize.ca
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« Le futur de la musique par Radiohead «
C'est avec ce titre accrocheur et le minois du leader du groupe Thom Yorke que les Inrocks font leur une cette semaine
Jusqu'ici rien de très étonnant, le news culturel collant au plus près à l'actualité msuciale de la semaine et la sortie d'« In rainbows » en format disque classique programmée pour la fin de l'année étant probablement le dernier évènement de cette année indie
Sauf qu'avec pareil titre et pareils invités on pouvait s'attendre à du gros, du lourd même
Au lieu de ça que ressort-il de cet entretien avec le chanteur de Radiohead accompagné pour l'occasion du guitariste Ed ‘O Brien ?
Nada, walou
Ou pas grand-chose
Ou plutôt si, des banalités
Du style « Il est difficile pour un musicien de couper totalement avec sa famille le temps de l'enregistrement d'un album » « Il est dur de faire la part des choses entre ces deux univers »
« Internet n'est pas la solution à tous les problèmes »
« Nigel Godrich nous a beaucoup aidé dans la réalisation de ce disque »
Et ça pendant trois pages de videA croire que les membres de Radiohead (Thom Yorke en tête) n'ont plus rien à dire
Ou du moins plus rien qui soit à la hauteur de leur grande oeuvre pop
Pourtant la démarche consistant à sortir « In rainbows » d'abord en téléchargement légal sur internet puis sous forme classique n'est sans susciter de nombreux commentaires et débats interminables dans l'industrie musicale
Avec un titre aussi accrocheur on était en droit de s'attendre à autre chose que ces propos fades
Mais surtout on ressort de cette (pseudo) interview avec un goût bizarre dans la bouche, comme une impression de malaise face à un groupe et ses musiciens incapables d'apporter une justification qui tiennent la route à leur démarche singulière
Alors coup de pub ? lassitude de l'industrie musicale ? stratégie de marketing ou arnaque?
Pourquoi avoir permis le téléchargement légal du disque si c'était pour le sortir quelques semaines après sous la forme de disque classique?
Sur ce point délicat Thom Yorke and co demeurent extrêmement vagues et évasifs
« Lorsque nous avons sorti le disque sur Internet, il n'y avait que dix personnes réunies autour d'une table »Sous-entendu envie de faire les choses par soi-même et ne plus à avoir recours à des dizaines d'intermédiaires au moment de la distribution d'un album
Mouais
On a plus généralement aussi une impression de suffisance, autosatisfaction , voir de lassitude comme si les musiciens de ce groupe qui a marqué son époque savaient qu'ils n'avaient plus rien à prouver ou même qu'ils avaient fait le tour de la question et de leur art
Alors le début de la fin pour le quintet d'Oxford ?Difficile à dire
Comme il est aussi difficile de faire la part entre ce qui est sans doute de la lassitude devant des questions peu originales et pas très pertinentes, de la paresse à fournir des réponses réellement dignes d'intérêt à des questions répétitives et une attitude je-m'en-foutiste à la Arctic Monkeys consistant à se moquer de tous les acteurs de l'industrie musicale et en premier lieu des journalistesAlors le futur de la musique par Radiohead ?
No futur
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J'attendais son retour avec impatience
En tout cas au moins autant que celui de l'islandaise Bjork
Il faut dire que depuis ses débuts et les premiers accords (sales) de « Dry » PJ est un peu ma muse, ma marraine en quelque sorte, celle qui m'a converti au rock indé et qui m'a définitivement fait passé du côté obscur celui de l'underground
Autant dire...pas touche !
Mais lorsque la plupart de ses fans ne jurent que par ses albums bruts et radicaux comme « To bring you my love » ou le dernier « Uh uh her » je lui préfère sa facette pop, lumineuse comme sur des titres tels que « Angelene » sur « Is this desire » ou « A placed called home » ou encore le flamboyant duo avec Thom Yorke « This mess we're in » sur « Stories » (j'ai d'ailleurs une tendresse particulière pour cet album qui est un peu le mal aimé de ses disques)
C'est donc avec un mélange de stress et d'excitation que je m'apprêtais à accueillir le retour de l'anglaise
Elle m'a pour le moins surpris
La pochette du cd d'abord : Polly Jean dans une tenue blanche immaculée avec une coiffure qu'on devine victorienne et les mains croisées ... ça frappe l'imagination !
Le contenu ensuite...
C'est la grande nouveauté de ce septième album, la belle a choisi le. .. piano
Quoi ?? Pj Harvey sans six cordes ?? est ce possible
Et oui, celle qui aime toujours surprendre a sur pour ce « White Chalk » remisé son instrument pour la troquer contre les sept octaves d'un piano
Il fallait oser
Le résultat est cependant à la hauteur : au départ déroutant, « White chalk » se révèle majestueux, splendide bref d'une grande beauté (et d'une grande tristesse également)
« The devil », « When under ether » « The piano » « Dear darkness » sont des chansons superbes
Le changement d'instrument n'y change rien
Polly Jean Harvey n' a rien perdu de son immense sens du songwriting
A croire que même accompagnée d'un triangle et d'une guimbarde, elle serait encore capable de composer de grandes chansons
Un piano et une voix donc sur ce disque vraiment minimaliste
Mais pas n'importe quelle voix
La deuxième nouveauté sur « White Chalk' c'est que Polly jean (c'est décidé si j'ai un jour une fille je la prénomme Polly Jean) a décidé d'explorer ses capacités vocales avec un tout nouveau timbre aigu et haut placé qui déroute à la première écoute et envoûte complètement par la suite
Derrière ce disque intimiste (qui fait parfois penser à certains albums de Tori Amos) il y a un grand nom : John Parish, producteur (aux côtés de l'habitué Flood) de ce « White chalk »
Convoqué par la dame du Dorset (mais c'est où au fait le Dorset ?) Parish a le bon goût de ne pas en rajouter, d'habiller les mélodies de Miss Harvey avec un minimum de sons et d'arrangements, ce qui est très bien vu
Une pincée de batterie par ci, quelques cordes et des chœurs ici et là et pas grand-chose de plus
Pour le reste, laisser le charme (et la dame) agir
Certes « White chalk » ne fera pas se trémousser dans les chaumières et invite davantage au reccueillement et à la méditation qu' à la fiesta mais ce n'ést pas ce qu'on lui demandait de toutes façons
Sans être le meilleur album de l'anglaise ni le chef d'œuvre annoncé, « White chalk » est un très beau disque, très émouvant, bouleversant même parfois (« The mountain »)
Parfait pour s'endormir
Merci
http://www.myspace.pjharvey
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pas de surprise en revanche ici
C'est le trio electro rock Klaxons (déjà vainqueur du Mercury Prize 2007) qui remporte le titre devant les Arctic Monkeys et les revenants Radiohead
A noter la cinquantième place (??) du disque de Beirut
ça laisse songeur
La suite du classement est ici
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On attendait The National, Klaxons ou Animal Collective et c'est finalement le new-yorkais James Murphy et son groupe electro LCD Sound system qui coiffe tout le monde au poteau avec l'album « Silver and sound » sorti au mois de mars qui succède au palmarès aux garnements des Artic Monkeys qui avaient remporté la palme l'an dernier avec leur premier opus Whatever people think i'm what i'm not »
Ça se discute...<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>A venir prochainement : mon top albums & top flopsEt le votre ?
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