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                  Noël 2019 c'est fini

     

     

     


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               Joyeux Noël (en Beauté) !!!

     

     

     

     

     

     


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  • Jean-Baptiste

     

    C'est une histoire peu banale que celle de Jean-Baptiste Guégan. 

    Né en Bretagne en 1983, Jean-Baptiste (36 ans) est un chanteur-sosie vocal qui possède un don peu banal, celui de pouvoir imiter presque à l'identique la voix de son idole Johnny Hallyday.

    Avec une tessiture très similaire à celle du Taulier, Guégan peut reproduire l'organe de la défunte rock star mieux que tous les Laurent Gerra et Nicolas Canteloup réunis. 

    Le second anniversaire de sa disparition venant de passer, les initiatives se multiplient pour honorer la mémoire du chanteur qui savait allumer le feu en toute circonstances.  

    Parmi ces rendez-vous il y a notamment le premier album de Jean-Baptiste Guégan, devenu en quelques mois l'album le plus vendu en 2019.  Une galette intitulé "Puisque c'est écrit" paru en août dernier et qui  s'est déjà écoulée à plus de 200 000 exemplaires.

    Un tromphe que le chanteur doit partager avec une pointure de la variété héxagonale : Michel Mallory.

    Discret, ce musicien est l'auteur d'une centaine de chansons composées et écrites pour Johnny.

    Il a même été la clef de voute de tous les disques de l'interprète de l’ »Envie » entre 1981 et 1989.

    Un vécu conférant à Mallory une incontestable légitimité à l'instant de rendre hommage à la star disparue.

    Pour donner vie et corps au projet Guégan, Mallory avait dans sa manche un atout de poids : une collection de chansons inédites que selon son auteur, Johnny n’aurait pas eu le temps d'enregistrer et qui auraient du figurer sur un ultime disque. Un album de retour aux influences américaines de l’interprète du Pénitencier.

    C’est à Nashville donc, dans l'état du Tennessee, que Mallory et son compère ont mis en boite les 12 titres aux accents country/rock qui composent le premier opus de Jean-Baptiste Guégan.

    Un album teinté de nostalgie et qui concentre bon nombre de stéréotypes du rocker façon Johnny.

    Les thèmes évoqués ici sont ceux qui ont toujours jalonné la carrière de la star: Les blessures de l’enfance, la fureur de vivre, le goût de l’aventure, l’amour écorché... jusqu’au légendaire Square de la Trinité, lieu sanctifié et berceau de l’amitié entre Johnny et Eddy.

    Un patchwork dans lequel le fan pourra sans aucun doute se retrouver.

    Si le disque n’est pas sans émouvoir (le fan), il peut également déranger.

    Si plusieurs titres sont agréables (beaucoup de ceux-ci ont cependant été refusé de son vivant par l'idole) mais l'ensemble a du mal à ne pas s'extraire d'une certaine fadeur.

    A l'image d'un célèbre slogan d'une marque de soda dans les eighties, cette collection de titres sortis de la guitare de Mallory ressemble à du Johnny, en possède son parfum mais n’est pas du Johnny.

    Si Guégan joue avec talent les rockers au coeur tendre, il ne peut cependant aucunement prétendre à la succession de son prestigieux modèle.  Au contraire, même possédant ce talent d'imitation de son idole, il n’en est qu'une simple doublure, à l'image d'un personnage tiré d’une comédie de Francis Weber ou de Michel Hanavicius. 

    Ce disque figurera néanmoins en très bonne place dans les chaussons et aux pieds des sapins.

    Malgré de louables efforts de la part de ses auteurs, cet opus se révèle à l’écoute dispensable et finalement représentatif de notre époque, manquant parfois cruellement de saveur. 

     

    Jean-Baptiste

     

     

     

     

     


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