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    “Don’t you forget about me” “don’t, don’t, don’t you..

    Qui n’a pas chantonné un jour l'air de ce tube légendaire d'un groupes les plus populaires des années 80.

    Je veux parler de Simple Minds, la formation de Glasgow( Ecosse) emmenée par le fabuleux Jim Kerr.

    Quelques années après leur ère de gloire, le groupe de Glasgow effectue son retour sur scène.

    Pas de nouvel album sous le bras mais un joli best of paru l’année dernière comme prétexte d''une tournée.

    Oh! Je vous vois venir. Simple Minds, c'est ringard, un groupe pour les vieux nostalgique , un son dépassé et des chansons passées elle de mode.

    Je n’étais pas loin d’être de votre avis le matin du concert donné samedi dernier pas très loin de chez moi par Jim Kerr et ses potes.

    Sceptique mais consciencieux, je m’étais astreint à la remise dans mes tympans d'un bref résumé de la discographie de cette formation mythique.

    « Waterfront », «Some where, Someone (in summertime) »,  « Sanctify Yourself » « Alive and kicking »… ces morceaux phares des années 80 n’avaient pas pris une ride.

    La bande à Jim Kerr pouvait donc encore faire l’affaire à l’occasion de ce concert (gratuit) au Parc du Vissoir dans la petite ville de Trélazé près d'Angers.

    Le public venu très nombreux n’a pas paru bouder son plaisir à l’écoute des hymnes new wave des écossais.

    En 2014, la bande écossaise envoit encore du lourd. Les riffs acérés de l'excellent Charlie Burchill réhaussés de la rythmique de l'incontournable Mel Gaynor (tous deux membres historiques du groupe) sont les piliers de cette cathédrale sonore qu’est le son des écossais en 2014.

    Jim Kerr, plus charismatique que jamais sait encore communiquer son plaisir d’évoluer sur scène.

    « Mandela Day », « Sanctify Yourself" "Don’t you » « Alive and kiking » le groupe écossais aura joué ce soir-là tous ses tubes alternant avec des extraits (moins connus) de leurs derniers albums.

    30 ans après leur gloire d’antan, les Simple Minds sont de retour... et n’ont peut être jamais été aussi bons.

     

     

     


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    Hier soir, Bertrand Cantat était de retour sur ses terres, celles qui l'ont vu non pas naitre (il est natif du port du Havre) mais grandir et devenir une star, le temps d’un concert avec son groupe Détroit en soutien de son ami José Bové.

    L'évènement avait lieu à Darwin, un lieu (situé près des quais) assez particulier car dédié aux activités créatives et associatives, le tout sous une bannière écolo.

    Ce sont donc ces deux valeurs idéologiques que l'ancien leader de Noir Désir était venu défendre avec son groupe le temps d'un show qui aura rassemblé environ 2500 spectateurs.

    Le concert a vu le groupe reprendre quelques tubes de Noir Désir («Fin de siècle» «Tostaky»), soutenu en cela par une foule ravie de retrouver son enfant prodigue.

    Bertrand Cantat est le dernier rebelle.

     

     

     

     


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  • Il y a les soirées que l’on attend, celles qui vous marquent, celles qui vous laissent un gout d’amertume voir de légère déception et puis il y a celles que l’on attend pas, qui vous ceuillent par surprise au délà même de toute espérance.

    Celle de lundi soir dernier était de celles-ci, des meilleures.

    L’anglais Damon Albarn avait donné rendez-vous au public parisien pour un concert sold out depuis des mois dans la petite salle de l'Alhambra.

    Un cadre feutré et cosy pour un artiste dépositaire d'un style unique, sorte de mélange parfait de nonchalance et d'une élégance so british.

    D'ailleurs, à propos d’ élégance, l’anglais avait mis les petits plats dans les grands et portait un beau costume pour l'occasion. L’ex Blur sapé comme un milord (il est plus habitué aux jeans/baskets qu’au costard trois pièces) ça valait déjà le coup d’œil.

    Pour le reste, sobriété au programme, une scène relativement dépouillée, une simple étoile (symbole de tolérance ?) la surplombant tout au fond.

    21h : le restreint public (600 places) de l’Alhambra patiente en attendant l’arrivée en scène de celui qui à l’heure actuelle, est sans doute le plus digne représentant de la musique britannique.

    Votre serviteur était assez sceptique quant à ce disque à l’instant de prendre sa place dans son fauteuil favori pour regarder l'anglais évoluer sur scène.

    La réponse donnée en concert fut cinglante. Accompagné d’un vrai super groupe, le chanteur fit une démonstration.

    Au cours de ce concert de plus d’une heure trente (un des plus longs diffusés sur cette plateforme) , l’anglais passa la quasi-intégralité de son répertoire en revue. Blur, Gorillaz en passant par The Good, The Bad and The Queen ou Rocket Juice and Moon, intégrant des chansons que tout le monde connaît.

    Mais le plus important était ailleurs.

    Dans la présentation sur scène de son premier album solo Everyday Robots.

    Flegme, voix parfaitement maitrisée, présence, tout y était pour ravir le public (dont certains VIP).

    A 46 ans, l’ex rival des Gallagher Brothers possède désormais une assurance et une aura dont il sait se servir à merveille.

    Le concert s'achèvera par un Out of Time puis un This is a Low (Blur) absolument poignant.

    Magique et inoubliable.

     

     

     

     


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    Le lundi c'est Pixies.

    Celui-ci en l'occurence, qui coincide avec le retour sur disque d'un des groupes les plus influents de l'histoire du rock.

    The Pixies, où comment quatre jeunes américains très ordinaires ont, en une poignée d'albums peu ordinaires eux contribué à façonnet et modifier la face du rock moderne du rock.

    Il y a Charles Thompson, d'abord le chanteur/leader grassouillet, tyrannique et allumé, compositeur n°1 di groupe et passionné de SF, Joey Santiago le guitariste créatif qui n'aime rien de moins que les longs solos de guitare, la bassiste à la voix d'ange Kim Deal et enfin le discret David Lovering à la batterie.

    Quatre individus lambda et musiciens ordninaires pour une osmose unique et une alchimie qui débouchera sur des tubes alternatifs ("Where is my mind", "Monkey's' gone to heaven", "Hey", "caribou") qui ont marqué les amateurs de musique rock de la fin des années quatre-vingt et du début des années quatre-vingt dix.

    Mais un groupe se doit également d'être jugé à l'aune de l'influence qu'il a pu avoir sur ses confrèeres et successeurs.

    A ce sujet, les lutins de Boston auront été une des formations les plus influentes et pionnières d'un genre qui allait dominer le rock pendant plusieurs années : celui, alternatif, qui de Sonic Youth à Nirvana ou Smashing Pumkins allait imposer la scène américaine comme une des plus marquantes de l'histoire du rock de ces trente dernières années.

    Le come-back de ce nom prestigieux du rock undergound est donc certainement une bonne nouvelle pour les amateurs du genre.

    Enjoy!

     

     

     

     

     


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    Il y a eu le temps des polémiques, de la colère, de la honte même et du scandale.

    Est venu maintenant celui de la réconciliation, du pardon.

    Hier, au Printemps de Bourges était programmé Détroit en vedette d’une soirée qui comprenait également les shows de Girls in Hawaii, Fauve ou de Metronomy.

    Une position en fin de liste de cette soirée comme un symbole :  après les débats houleux et sans fin relatifs à son come-back, l’ex chanteur de Noir Désir a su convaincre tout son monde et en impose désormais.

    Un concert très attendu puisqu’il s’agissait du premier retour de l’ex-paria du rock sur la scène d’un des festivals les plus célèbres de l’Hexagone .

    Pour le grand public, exception faite de son crime, Cantat est toujours cet homme frondeur qui, un soir de mars 2002, s’est invité à une heure de grande écoute. C’était en direct sur France 2, depuis le plateau des Victoires de la Musique pour un discours mémorable en forme d’attaque frontale en direction de Vivendi et de son PSG, Jean-Marie Meyssier.

    Le chanteur avait alors marqué les esprits, fait la une des médias de masser et le (jusque là) plutôt discret Cantat avait vu sa notoriété grimper aussi vite qu'une action d’Universal à Wall Street.

    Jusqu'ici tout allait pour le mieux.

    Un an après, l’auteur de cette lettre se retrouvait sous les feux des projecteurs dans le rôle peu enviable cette fois de l’assassin et de l’homme violent symbole de la violence faite aux femmes. Un comble pour l’auteur de la ballade romantique Le vent nous portera.

    Cette terrible sortie de route, le chanteur de Noir Désir allait la payer cher : huit ans de prison et une image d’homme lâche, immature et violent à jamais rattachée à son nom. Infréquentable.

    Il n’en fera finalement que quatre et sera libéré conditionnellement pour bonne conduite) en octobre 2007.

    Demeurait alors la question du futur, de l’avenir d’une des personnalités les plus marquantes de ses trente dernières années.

    Elle se fera sous la coupole d’un nouveau cercle de musiciens, le combo Détroit, formé avec l’ami Pascal Humbert et quelques autres âmes de bonne volonté.

    Un album réussi plus loin, le bordelais est à nouveau de France et de Navarre et peut s’adonner en toute liberté (quoique  très surveillée) à ce pourquoi il est un des meilleurs : transmettre du plaisir et communiquer des émotions à son public qui n'aura eu de cesse de le soutenir et de l'encourager (parfois contre vents et marées)

    Que demande le peuple ?

     

     

     

     

     

     

     


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