•                                 Without U2 ?

      

    Hier est apparu sur I-Tunes Songs of Innocence, la douzième galette de U2.

    Un disque apparu par surprise et aussitôt voué aux pires gémonies (vendu sous la bannière Apple).

    il est vrai que depuis longtemps le groupe irlandais a vendu son âme aux marchands du Temple.

    Passé ces considérations générales, qu'en est-il réellement de ce disque?

    Avec la publication du nouveau single (hommage à Nelson mandela), le quatuor de Dublin avait annoncé vouloir prendre un virage pop, dansant même sur l'album qui devait suivre.

    Pas désagréables, les titres "Ordinary Love "suivi d’"Invisible" livrés dans une enveloppe pop sucrée évoquant The Killers ou Broken Bells ne semblaient pourtant pas augurer d'un grand disque.

    A l'écoute de ce douzième album, le quatuor irlandais apparait comme une formation sans identité musicale, cédant aux propositions musicales porteuses du moment.

    Les fidèles de cette page se souviennent peut être d'un post au début d'année intitulé "Ordinary U2?" dans lequel votre serviteur s'interrogeait quant à la couleur de l'album à venir.

     Avec ce Songs of Innocence raté, nous voilà maintenant fixés.

    Le groupe irlandais se complait dans une pop aux accents parfois coldplayisants sans saveur.

    En cherchant à singer les productions en vogue du moment, U2 n'est plus U2.

    Il y a bien le chant de Bono (increvable) pour sauver ce qu'il reste à sauver (les meubles) mais cela ne suffit pas à masquer les insuffisances dont fait preuve ce Songs Of Innocence sans saveur (ou boursouflé c'est selon).

    Simple erreur de parcours ou chant du cygne pour Bono, The Edge and co ?

    Ou plus basiquement, la révélation tardive que U2 n’a été peut être été finalement que cela, une supercherie et une énorme machine à cash (et à tubes).

    With or without U2, I can live.       

                                                

                        

     

     

     

     


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    Je tiens à remercier nos amis journalistes.

    Que serions-nous sans leurs lumières et leur sens (imparable) du bon goût ?

    Dans quelques semaines paraîtra Rester vivant, le nouvel album de Jean Philippe Smet dont un premier extrait a été dévoilé aujourd'hui.

    Ce disque (son quarante-neuvième) est très bon, un de ses meilleurs .

    Retour à un rock mélodique (période 70/80), appel à un producteur de remon et de génie (Don Was...quelqu'un connait?), la démarche et l'initiative sont salués ce matin par une presse et des médias unanimes.

    Gare donc aux voix dissidentes qui pourraient s'élever ici ou là.

    Car sur tous ceux qui ne partageront pas cet avis (éclairé), l'anathème et une accusation définitive de mauvais goût seront portés.

    MBPR vous aurai prévenu.

    Merci de filer droit.

     

     

     


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  • Cela devrait s'appeler 'le coup du remix'.

    Un morceau frais, délicat qui, une fois passé à la sauce electro/dance devient un hit... cela ne vous rappelle rien ?

    Asaf Avidan et son "One day" évidemment.

    petit rappele des faits : printemps 2012, un (obscur) DJ teuton du nom de Wanderlust s'approprie un titre du groupe isaraélien (alors peu connu par chez nous ) Asaf Avidan & The Mojos.

    Postée sur la Toile , la vidéo devient rapidement un carton et le morceau un hit en discothèque.

    Contacté par son propagateur, l'artiste Asaf reste pourtant impassible et ne réagit pas à ce qui ressemble pourtant à un phénomène.

    300 000, 400 000 puis 1,5 millions de vues. Il est alors trop tard pour stopper le virus.

    Il faudra cependa t attendre plusieurs semaines (le 22 juin 2012 très exactement) pour voir le titre faire l'objet d'une sortie physique sous le label Sony.

    "One Day/Reckoning Song (Wankelmut remix)" deviendra un hit estival (numéro un dans plusieurs pays d'Europe) au même titre que cette année l'est ce "Prayer in C" revu et corrigé par un certain Robin Schultz, un morceau plutôt ancien du duo parisien Lilly Wood and The Prick, dont voici l'original.

     

     

      

     

     

     


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    Une chanson hommage à l'acteur américain décédé.

    RIP

     

     

     


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  • Michael Stipe, Robert Smith, Billy Corgan... certains noms possèdent un réel pouvoir : celui de déclencher invariablement un sentiment, e émotion, un frisson même chez l’amateur de bonnes (ou pas) sensations musicales.

    Morrissey est précisément de ces patronymes. de ceux qui évoquent un sentiment, une histoire. Celle des Smiths évidemment mais aussi une autre, plus vaste : celle de la pop britannique.

    A 55 ans, le Moz est un des représentants les plus prestigieux de ce genre musical.
    Les dernières sorties discographiques du mancunien n’ont pourtant  pas déclenché un fol enthousiasme auprès de ses fans et le chanteur s’est même davantage fait remarqué par ses sorties dans les médias que par ses créations. Aussi, lorsque l’on apprend qu’un nouvel album du Moz paraitra courant juillet, MBPR ne saute pas forcément au plafond (mais n'en oubliera pas pour autant son devoir de bloggueur).

    Intitulé de manière provocatrice, World Peace is none of your business est paru ces jours derniers et même après plusieurs écoutes, votre serviteur est encore assez partagé quant à sa valeur.
    Non pas que les douze titres que contient ce cd (plus six autres qui valent le détour sur la version Deluxe proposent une révolution sonore qui déconcerteraient. Non, au contraire on peut y entendre un Morrissey en grande forme et au verbe retrouvés. C’est ailleurs que le bât blesse. Dans le choix d’arrangements et d’un producteur (Joe Chiacrelli) pas toujours bien pensés.

    Les albums de Momo en solo se succèdent et la nostalgie de l’alchimie des Smiths ne disparaît pas.

    Ecouter un album du Moz c'est comme se mettre dans les tympans un disque de Sting ou de Paul McCartney. La comparaison avec le passé glorieux de leur groupe d'avant est inévitable.
    WPISNOYB n’est pas un mauvais album. Loin s'en faut. Il est quelque peu inégal, recelant de bonnes comme de moins bonnes surprises. 

    La première étant le ton et la férocité du verbe de Morrissey sur cet opus. 

    C’est qu’il a des choses à nous dire l’anglais. Et des choses qui font mal. Le ton est donné dès le premier titre éponyme "World peace is none of your business". «The rich must profit and get richer and the poor must stay poor», « Each time you vote you support the process »...  Morrissey s'en prend violemment à nos gouvernants ainsi qu'au système libéral.

    "I'm not a man" est un climax dans le genre pop song à visée de détestation du genre humain.

    On sait le mancunien très investi dans le soutien et la défense de la cause animale. l'album n’oublie pas de sacrifier au à traditionnelle complainte anti-corrida (« The bullfighter dies »).  On ne lui en voudra pas.

    Nonobstant son éternel air de dandy , l’ex chanteur des Smiths nous fait méditer sur la cruauté du monde qui nous entoure et sur les enjeux du futur.
    Le contraste entre mélodies chatoyantes et paroles à la tonalité incisive est alors saisissant.
    D’aucuns diront certainement qu’il radote, qu’il s’auto-parodie voir que certains de ses choix artistiques (les guitares espagnoles) sont d'un goût contestable.

    Qu’importe. MBPR est de ceux qui lui pardonneront toujours ses éventuelles fautes de goût.

    Morrissey is back. 

    All we (still) need is him. 

     

     

     



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