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    En matière de musique pop/rock l'hexagone n'a jamais été à l'avant-garde.

    Hors, après Stuck in the Sound et Nelson, voici un autre groupe nostalgique des sonorités des eighties qui monte et dont on pourrait rapidement entendre parler.

    Juveniles est un trio rennais dont la pop synthétique se situe quelque part entre New Order et Daft Punk.

    Des sons froids majoritairement mais également une écriture pop et une chaleur (le timbre caverneux du chanteur y est pour beaucoup) qui rend le tout fort agréable.

    Uniquement auteurs d'un Ep sept titres pour le moment, ces rennais pourraient bien être la révélation pop/rock de l'année à venir

    Leur single "We are young" vient d'avoir les honneurs du coming next du Grand Journal et figure dors et déjà sur la nouvel compil du label branché Kitsuné.

    Le début de la gloire alors pour ces jeunes gens ?

    C'est tout le mal que je leur souhaite !

     

     

     

     


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    Pour les passionnés, la Toile ressemble bien souvent à un vaste océan aux profondeurs insondables.

    De ces abysses surgissent régulièrement de petits oasis qui sont autant de rayons venant illuminer notre quotidien.

    Oh Dear Vegas est un jeune groupe français formé en mai 2010 et composé de deux jeunes gens au cv déjà bien rempli.

    Formation aux dimensions réduites mais c’est sans doute pour que ces deux garçons très talentueux expriment au mieux leur créativité.

    Une oreille à peine posée en direction de leur single "Lilith" et on se rend très vite compte que ces ptits gars possèdent un sens de la mélodie qui fait mouche.

    Ca n'est certs pas d'une grande orignalité (et leur musique lorgne un peu trop en direction d'une émo à l'américaine) mais à l'heure où la scène pop/rock de chez nous sonne le creux invariablement, ce jeune groupe originaire du Nord de la France mérite qu’on lui accorde quelques minutes d'attention.

    A tous ceux chez qui la simple évocation des noms de Placebo, Nada Surf ou Green day file imméditament des boutons, je recommanderai de passer leur chemin.

    Pour les autres, ODV ça s'écoute.

    Plutôt pas mal.

    Prochainement sur les ondes du Mouv.

    Je prends les paris.

     

     

     

     


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    Ils sont les nouveaux chouchous de la presse musicale spécialisée.

    Eux, ce sont les WU LYF, un jeune quartet originaire de (encore) Manchester dont l'esthétique et la démarche, originale, sortent indiscutablement de l'ordinaire.

    Car avant d'être un groupe de rock, WULYF (prononcez Wu life) est avant tout un mot d'ordre, un mouvement spirituel (voir religieux).

    En cela, leur démarche évoquent des noms tels que God Speed You Black Emperor! ou encore les intransigeants américains de Fugazi.

    Car WU LYF (abréviation de World Unite Lucifer Youth Fondation) se veut contestataire ("le dollar n'est pas votre ami") et révolutionnaire contre l'ordre établi et le business.

    Le rock peut-il sauver le monde ? Ces anglais en sont apparemment persuadés.

    Musicalement, c'est assez peu surprenant. WL joue une pop sombre atmosphérique à base de sons d'orgue d'église et de guitares clistalines qui évoquent autant Foals que Cure ou Joy Division.

    On est loin des groupes du type Arctic Monkeys, Kooks ou Kaiser Chiefs.

    Sans être la révolution musicale annoncée, ce groupe a tout de la hype programmée.

    Les hype il en faut.

    C'est aussi ce qui fait une année musicale.

    Leur premier album Go tell the fire to the mountain est paru il y a quelques semaines.

    Ouais, bah The XX c'était mieux quand même.

     

     

     

     

     


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    Prenez un (très) jeune groupe brit pop du nom de Cajun Dance Party,, ajoutez-y deux gros hits indie ("The next intouchable",t"Amylase"),  un buzz sur le net (génération myspace),, saupoudrez le tout de critiques dithyrambiques et du soutien inconditionnel d'un grand nom (Bernard Butler) de la brit pop, et voilà résumée la (très) courte carrière de ce groupe anglais apparu à la fin 2007 et séparé au début de l’année dernière.

    Rebondir...

    Nul doute que les anciens de Cajun Dance Party ont ruminé et conjugué ce verbe durant des mois.

    Deux ex-membres de combo viennent de prendre une bonne longueur sur leurs anciens camrades avec avec un nouveau projet baptisé Yuck.

    Yuck... drôle de patronyme mais bon

    Jusqu'ici tout va bien (comme dirait Matthieu) sauf que Yuck, en fait c’est comment faire du neuf avec du (pas très) vieux.

    J’avais pris le parti ici de ne parler que des albums qui me procuraient de good vibes mais là la vessie est trop énorme pour que l'envie d'y planter un croc vigoureux ne me prenne pas.

    Explications :

    Leur premier album éponyme (paru il y a quelques semaines) aurait eu parfaitement sa place au tout début des années quatre-vingt dix, à l’époque proto-grunge des Sonic Youth, Dinosaur JR, Sebadoh etc..

    Comment en effet ne pas songer au groupe de Jay Mascis à l'écoute des chorus de "Get away" qui ouvre l’album, aux Lemonheads sur « The wall » ou encore à Pavement sur les ballades "Shook down", "Suck" "Sunday".

    Tout le disque est comme ça, anachronique, nostalgique, tourné vers cet âge d’or de la scène alternative US que fut la fin des années quatre-vingt et le début des années quatre-vingt dix.

    Rassurez-moi, le rock c’est autre chose qu'essayer de copier ses modèles fussent-ils glorieux ?

    Allez les petits gars de Yuck, bougez-vos fesses et montrez-nous que savez faire autre chose que singer (certes habilement) vos idoles.

    Bon album sans plus.

     

     

     

     

     


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  • Bon voilà je viens faire mon méa culpa

    Défaut n°1 : vouloir donner un avis trop rapidement (alors que la plupart du temps les disques nécessitent plusieurs écoutes avant d'être appréciées à leur juste valeur)

    Second travers : vouloir me distinguer à tout prix des médias

    La jeune anglaise étant jusqu'ici encensée de toute part (jusqu'à Brian Eno et Nick Cave...), le voyant méfiance de MBPR se  met en route immédiatement

    "Don't believe the hype" murmure t-il à l'oreille MBPR

    Fichue méfiance...

    Car la miss Calvi a beaucoup de talent... à revendre même

    D'un point de vue strictement technique d'abord : ses envolées vocales sont impressionnantes et son jeu de guitare (qui rappelle Jeff Buckley) se révèle parfaitement adapté à son style musical et à ces chansons en clair-obscur

    Côté songwriting ça n'est pas mal non plus : des ambiances sixies et rétro déglinguées (qui ne dépareraient pas dans un long métrage de Tarantino), un minimalisme de rigueur et surtout des refrains intenses et des chansons qu'on retient

    Que demande le peuple !

    C'est une évidence, la demoiselle possède un don et un sacré tempérament

    C'est simple, alors que 2011 vient à peine de démarrer, l'anglaise au chignon andalou écrase la concureence et se pose dors et  déjà en prétendante au titre de chanteuse de l'année

    Principale rivale dans la course : une certaine PJ Harvey

    Non des moindres...

     

     

     

     

     


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