• BLACK REBEL MOTORCYCLE CLUB : rock toujours

                           

     

    Le rock est-il moribond? En 2018, peu de formations porteuses de ce style me font encore vibrer.

    Parmi celles-ci, il y a B.R.M.C, autrement appelé Black Rebel MotorCycle Club.

    Révélés dans le lot des formations apparues sous l'étiquette revival au début de ce millénaire, ces américains ont su, les albums et les années passant, maintenir le cap de leurs débuts en 2002, celui d'une musique brute de décoffrage et une imagerie recyclée des mythes des années 60 (leur patronyme est le nom du groupe de motards emmené par Marlon Brando dans l'Equipée Sauvage)

    20 ans après sa création, le Black Rebel MotorCycle Club est de retour avec un nouvel opus (le dixième) intitulé Wrong Creatures. 

    Après une intro noisy, le disque démarre avec "Spook" un morceau au riff entêtant comme le BRMC sait parfaitement en écrire. En quelques secondes, on se retrouve 20 années en arrière, à l'ére du revival garage rock de ce début de siècle, celui des groupes en The (the Strokes, The White Stripes, The Hives). La basse saturée étant la marque de fabrique de ce rock puissant.    

    "King of Bones" enfonce le clou de ce son abrasif et animal. 

    "Haunt" calme le jeu de ces premiers titres partis sur les chapeaux de roue (excusez la métaphore facile) avec un titre tout en élégance et en profondeur. La classe à l'état pure.

    "Echo" (le bien nommé) nous rappelle qu'avant d'être un groupe de rock garage influencé par le psychédélismes, BRMC est un rejeton du shoegazing britannique des années 90 dont les membres du groupe sont très fans. Magique.

    "Ninth Configuration" et ces effets de guitares réverbérées poursuit cette plongée dans cette période dorée et glorieuse du rock d'Outre-Manche. Comme du Oasis sous LSD. 

    "Question Of Faith" confirme le retour en grâce du songwriting tout en élégance du BRMC. Impeccable.

    Un soin semble avoir été mis particulièrement à l'écriture des titres composant ce Wrong Creatures.

    Le groupe a visiblement opté pour des morceaux à l'atmosphère noisy et psyché d'une durée plutôt longue.

    Retour au son garage avec "Little Thing Gone Wild". Si ce titre en évoque d'autres de BRMC, le groupe n'en livre pas pour autant une auto-parodie et se montre à bien des égards toujours inspiré.

    Après un "Circus Bazooko" aux vagues accents des Doors,  "Carried From the Start" propose un trip psyché hypnotique de près de cinq minutes. Envoûtant. 

    "All Rise" referme cet album avec un titre que n'aurait pas renié Ride ou Slowdive.  

    Plus atmosphérique que les disques précédents, Wrong Creatures n'en demeure pas moins un disque très réussi de rock aux accents de shoegazing.

    Première sortie discographique de 2018, ce retour d'un grand groupe de la décennie 2000 lance parfaitement cette année de découvertes et de pérégrinations musicales. 

     

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  • Commentaires

    1
    souris modest
    Mardi 16 Janvier 2018 à 17:35

    Je suis ce groupe depuis longtemps et ce nouveau titre ne me déçois pas. Je cours écouter l'album.

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