•         Ecoutez le concert d'A SINGER MUST DIE (w. KRAMIES) au Grand Théâtre d'Angers
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au départ, il s'agit d'un pari audacieux, presque fou.

    Celui d'un groupe différent, quasi-unique dans l'Hexagone, par sa démarche et la musique qu'il propose (sur disque comme sur scène).

    Je veux parler d'A Singer Must Die, un groupe dont il m'ait déjà été donné de citer à plusieurs reprises le patronyme.

    Contacté en début de saison dernière par la direction du Grand Théâtre d'Angers, le groupe fait alors part aux           responsables de son envie de réaliser un rêve : jouer un jour sur scène accompagné d'un grand orchestre symphonique.

    S'en suivent démarches, propositions et rencontres en tous genres afin de trouver la perle, la formation qui acceptera de relever ce défi et saura être le complément idéal du combo angevin ce soir-là.

    Ce sera l'Orchestre de Chambre d'Anjou, une structure de vingt-cinq musiciens de formation classique mené à la baguette par le chef Pierre-Antoine Marçais.

    Six mois de maturation et de répétitions seront nécessaires.

    Un concert avec une formation de ce type impose un travail conséquent de réarrangement et de réécriture musicale afin que les chansons du (très bel) album Vénus Parade d'ASMD trouvent leur place dans cet ensemble foisonnant de sonorités.

    C'est ce résultat, à la fois riche, audacieux et vibrant qu'il est possible de réécouter grâce à l'invité de marque de la soirée du 8 avril dernier, Alain Maneval, grand nom du rock et des médias qui a choisi de rediffuser l'enregistrement de ce live dans le cadre de son (excellente) émission : l'album de minuit.

    Par ici : 

    http://www.franceinter.fr/emission-lalbum-de-minuit-a-singer-must-die-venus-parade

    et ici 

     http://www.franceinter.fr/emission-lalbum-de-minuit-fujiwama-mama

     

    PS : à noter que le concert (captation multi-cams) sera rediffusé en intégralité prochainement sur la chaine Angers Télé.

     

     

     

     

     


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     Mercy ? de rien !

     

     

     

     


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              RIP King of Blues !

     

     

     

     


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  •                                      BLUR : le retour (enfin)

     

    Treize.

    C’est le nombre d’années qu’il aura fallu avant de pouvoir écouter un nouvel opus de ce grand groupe qu'est Blur.

    Treize ou bien seize si, en bon puriste, on considère que, privé de son guitariste Graham Coxon (pour des raisons d’addiction un peu trop forte aux substances illicites), le groupe auteur de Think Tank n’était pas le Blur des débuts.

    C’est dire si l’attente fut longue pour les fans de ce groupe, qui est devenu en deux décennies un des plus beaux fleurons de la pop britannique

    Leur come-back m’a donc tout autant réjoui qu’il a pu m’inquiéter, la barre des précédents albums étant plutôt élevée.

     Chroniquer un nouvel album de Blur revient donc à s’attaquer à une pointure, un grand nom.

    Tout en étant conscient de son affection (non feinte) pour Albarn and co, MBPR se gardera de verser dans la déférence et le cirage de pompes automatique.

    Il se gardera également de prendre parti dans cette guegerre entre Blur et son "rival" brit (pop) de l’époque : les Gallaghers Brothers.

    D’autant que, aussi longtemps je me souvienne j’ai toujours eu un faible pour Blur.

    Les riffs imparables de Coxon, les rythmiques sautillantes, les refrains fédérateurs chantées par la petite frappe Albarn  tout ceci m’a souvent laissé à penser que ce combo possédait ce petit quelque chose en plus, une fraicheur, une magie même.

    Depuis leur séparation officielle en 2004, le groupe ne s’était illustré que lors de prestations sur scène, à Glastonbury et à Hyde Park notamment.

    Demeurait à transformer l’essai sur disque.

    Il aura fallu pour cela un séjour à Honk-Kong (Chine) en 2014 pour que les quatre musiciens trouvent le moyen de croiser leurs agendas en répétant cinq jours durant dans un studio loué pour l’occasion.

    De cette session made in China naitront une quarantaine de titres, soit assez de matière pour la réalisation d’un nouvel album.

    Deux acteurs ont particulièrement mis la main à la pâte de The Magic Whip :  Graham Coxon et l’ingénieur du son Stephen Street, producteur historique du groupe, convier à nouveau pour travailler avec Blur.

    Les bandes lui ayant été dans un premier temps confiées, Coxon a ensuite fait écouter le résultat à Damon Albarn  (dont l’hyper activité artistique n’est pas un mythe) afin d’obtenir son aval. Bluffé par le résultat, le chanteur blondinet donnera son accord.

    La machine Blur était relancée.

    Le mois dernier est donc paru The Magic Whip, le huitième (et sans doute ultime) album de Blur

    Alors que penser de ce come-back sur disque d’un des groupes anglais les plus populaires de l'histoire ?

    Sur ce disque, le quatuor londonein fait ce qu’il sait faire de mieux: du Blur.

    Mais pas n'importe lequel; du Blur tel qu’on l’avait quitté sur ses deux dernier albums, avec cette optique lo-fi qui a caractérisé les derniers opus du groupe. 

    The Magic Whip s’inscrit dans ce droit fil des albums 13 et éponyme du groupe, ceux avec lesquels la bande à Albarn a amorcé un virage artistique, délaissant son étiquette brit-pop pour un nouveau registre influencé par les groupes de la scène indépendante américaine (Pavement en tête).

    Si ce disque marque le retour de Blur dans son line-up originel, il marque également celui de son guitariste historique, l’excellent Graham Coxon.

    Riffs de guitare en tous genres, bruitages, sonorités diverses, le héro de la six corde fait ici étalage de toutes ses compétences et se pose en principal artisan de ce disque.

    A nouveau reconstitué, le duo Coxon/ Albarn redevient le noyau créatif autour duquel le groupe s’articule.

    Le tout, pour une douzaine de chansons plus que correctes, sans être géniales.

    Il y a «  Go Out » le single, sorte de version rock du "coffee and Tv"  ou de chaînon manquant entre « Song 2 » et « Beetlebum ».

    Les ballades mid-tempo « My Terracota Heart » « Thought I Was A Spaceman » Ice Creaman le sautillant « I Broadcast ». 

    Enrichie de ces divers expériences avec Gorillaz (ou à l’occasion de son disque solo), l’écriture d’Albarn s’est affinée. 

    Surtout, le groupe parait s’être particulièrement amusé en concoctant ce disque, ce qui lui confère un aspect ludique et une réjouissante fraicheur.

    En 2015, Blur, vétéran de la scène brit-pop, demeure un des groupes les plus créatifs et un des plus doués mélodiquement, pas loin derrière Radiohead qui, dans le genre, demeure intouchable.

      

     

       

     

     

     


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    Une promesse est une promesse.

    Celle de U2 faite à Jimmy Fallon, le célèbre animateur de la chaîne américaine NBC de revenir sur le plateau de sa fameuse  émission Tonight Show fut brillamment honorée hier soir.

    En grande forme, le groupe a pour l'occasion joué trois titres dont "Song for Somenone" le nouveau single extrait de leur dernier opus  Songs of Innocence publié (ou vendu avec votre IPhone) dans les bacs en 2014.

    Rappelons qu'à la suite d'une chute en vélo (qui lui a valu une opération et quelques frayeurs), le chanteur Bono n'avait pu être  présent lors de la résidence qui devait être consacrée au groupe en novembre dernier.

    Beautiful Sunday!

      

     

     

     


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